La mort d’Angèle Moussounda « Mère Angèle », étoile étincelante de la danse moderne.

Considérée comme la plus grande danseuse congolaise de tous les temps, « Mère Angèle » s’est éteinte le 28 Novembre 2016 à 22 h au CHU de Brazzaville.

Interprète légendaire de toutes les danses congolaises modernes, afro-cubaines (Salsa), Afro-américaines (Jazz, Rock, Tango…), européennes (Valse, Polka…), elle était l’une des rares danseuses qui a prouvé son savoir faire et marqué son influence sur les deux rives du fleuve Congo, notamment lors des différents passages à Brazzaville des plus grands orchestres de Kinshasa et du monde (Afrique, Cuba, France…)

« Mère Angèle » a dansé tous les rôles du grand répertoire des Bantous de la Capitale. Son interprétation dans la danse des « Bouchers » en 1965 est demeurée mémorable.

Elle a longtemps été la partenaire privilégiée des grands danseurs célèbres de Brazzaville des années 1960/1970, comme Chrysostome Miafouna « Molinard », Ntari « Kalafar », Emile Gentil Okemba, Siassia « Syathis »… (auxquels elle restera fidèle en créant certaines de ses figures de danse tradi-moderne) jusqu’à sa participation à la création en 1965 du Club Bantous et du Ballet moderne des Bantous de la capitale, dirigé par Dominique Mbimi qui est secondé par Théophile Ndala « Gwassa ».

L’interprète fétiche de la Salsa

Sautant les échelons du cursus habituel des danses « classiques », elle a gravi les marches qui l’ont amenées au sommet. Elle s’affiche alors comme l’interprète fétiche de la Salsa et du répertoire d’autres danses de l’orchestre Bantous de la capitale, dansant pour le groupe dans nombre de ses représentations au Congo et à l’étranger. Elle concevra d’ailleurs sa propre chorégraphie de danse.

« Mère Angèle » a également fait des apparitions au chant et à des moments très particuliers.

L’hommage a « Mère Angèle »

L’Union des Musiciens Congolais (UMC), Les Bantous de la capitale et les mélomanes congolais ont exprimé leur tristesse d’apprendre la disparition de l’immense danseuse, incarnation lumineuse de l’élégance, la finesse et la vivacité.

Jeudi 08 et vendredi 09 décembre 2016, un grand hommage sera rendu à « Mère Angèle », par les Bantous de la capitale les musiciens et le public brazzavillois, au dancing-bar Macédo à Bacongo, avant l’inhumation le samedi 10 décembre 2016.

Adieu l’artiste !

3 Responses

  1. Mama Angèle, une grande dame de la culture que j’ai toujours appréciée.
    Son dynamisme, son sourire, ses jeux d’épaule ou des épaules , son élégance…c’est ce qui m’a toujours épatée.
    Elle est devenue, à un moment de ma vie mon prof de danse et, je pense que je dois mémoriser ses leçons.
    Maman Adèle, que la terre te soit légère.
    Ta fille Judith N’DEKO.

  2. Que notre seigneur jésus-christ miséricordieux l’acceuil dans son royaume, je suis triste pour cette perte immense pour le congo, les mélomanes qui l’ont connu, les Bantous de la capitale. mère angèle!repose en paix,ton souvenir restera à jamais gravé dans la mémoire des deux congos et de notre culture.

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