Mitsuhiro Furusawa, Directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI), a félicité les autorités burkinabé pour avoir maintenu la stabilité macroéconomique pendant la difficile transition politique de 2014 à 2016.
Dans une récente déclaration, il a salué leur détermination à accélérer le développement dans le cadre du Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-20. Avant de réaffirmer que « le FMI souhaitait soutenir les efforts qu’elles déploient pour réaliser une croissance plus rapide, durable et inclusive ».
Mitsuhiro Furusawa, qui s’est exprimé au terme de sa visite au Burkina Faso, a affirmé qu’«un nouvel accord en discussions au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) viendrait en appui au PNDES et aura pour objectif de concilier l’augmentation de l’investissement et le maintien de la stabilité macroéconomique, y compris la viabilité de la dette ».
En ce qui concerne le volet « Recommandations », il a fait savoir « qu’il conviendra d’opérer des réformes qui augmentent l’espace budgétaire, parallèlement à la hausse de l’investissement ».
Mitsuhiro Furusawa, qui a échangé avec plusieurs autorités, a estimé, par ailleurs, nécessaire d’accroître les recettes et de freiner la croissance des dépenses courantes pour éviter de recourir à des emprunts excessifs, en particulier sur un marché régional déjà tendu, soulignant qu’un renforcement des procédures de sélection et d’exécution des projets accroîtrait également l’efficience de l’investissement.
« J’ai souligné que pour accélérer la croissance, il conviendra aussi d’opérer des réformes en complément de l’augmentation de l’investissement, notamment améliorer la gouvernance, accroître le rôle des femmes dans l’économie et œuvrer en faveur de l’égalité des sexes, et protéger les pauvres », a-t-il précisé.