Meïté Sindou prétend n’avoir aucune raison officielle sur les raisons de son limogeage, à la mi-juillet, de son poste de secrétaire national à la gouvernance et au renforcement des capacités.
« Selon de multiples sources, bien informées, le chef de l’Etat et son premier ministre me reprochent d’avoir participé à la rentrée politique de l’Union des soroïstes (UDS). Rentrée au cours de laquelle des injures auraient été proférées à l’encontre du chef de l’Etat, tout en faisant l’objet d’une tolérance coupable de ma part », a-t-il déclaré dans un entretien au Monde Afrique.
Selon ce proche de Soro, « il ne s’agirait donc pas d’une cause administrative mais clairement d’un abus d’autorité et de pouvoir de la part du chef de l’Etat. Tout s’est passé comme si j’étais coupable d’un délit d’opinion ».
A la question Pourquoi ne créez-vous un parti politique ? il admet que ce point fait l’objet d’un débat au sein même de leurs propres rangs. Il rappelle toutefois la position de Guillaume Soro qui estime que « nous ne sommes pas prédisposés à créer un parti politique ».
D’autant plus, justifie-t-il, « nous avons assez de partis politiques en Côte d’Ivoire aujourd’hui et que ces derniers ne garantissent pas, de toute façon, une légitimité populaire ».
A en croire l’ancien porte-parole de Guillaume Soro, le président de l’Assemblée estime qu’« il y a de nos jours d’autres formes d’organisations politiques qui permettent de porter la voix de nombreux Ivoiriens ».