Né d’un père Marocain et d’une mère Algérienne à Courcouronnes dans l’Essonne, Benatia est un international Marocain qui évolue sous les couleurs de Juventus de Turin. Capitaine de la sélection Marocaine, ce grand défenseur expérimenté est capable de par sa polyvalence de jouer dans les postes de la défense.
Un footballeur prometteur, très vite le jeune pousse est repéré par Manchester United et José Mourinho (sur conseil de Didier Drogba qui l’a côtoyé durant une saison à Guingamp), il effectue deux stages concluants mais choisit finalement de rejoindre le centre de formation de l’Olympique de Marseille afin de ne pas brûler les étapes. De Marseille à Tours FC (30 matches) passant par Lorient jusqu’à Clermont Foot (60 matches – 3 buts), le futur capitaine des lions de l’Atlas rebondi en 2010 à Udinese en Série A Italienne.
Avec 7 buts en 97 matches en tant que défenseur, il attire le club de la capitale Italienne où il pose ses valises en 2013. En une saison il fait 40 matches avec la Roma et marque 5 buts. Une performance suffisante pour faire saliver le champion d’Europe de cette année. Le 27 août 2014, il est officiellement transféré au Bayern de Munich pour une somme à hauteur de 30 millions d’euros pour un contrat de 5 ans assorti d’un salaire de 6,5 millions d’euros net annuels. Il devient ainsi le deuxième joueur Africain le mieux payé en 2014 derrière l’Ivoirien Yaya Touré. Cette année-là, Benatia devient également le défenseur le plus cher de l’histoire de la Bundesliga et le joueur Maghrébin le plus cher derrière un autre défenseur Aymen Abdenour de la Tunisie.
Parlant de la cherté des footballeurs et le marché des transferts, une étude de bwin, un accent particulier est mis sur l’origine et l’apport des joueurs étrangers dans un club ainsi que les sommes importantes dépensées par les équipes pour s’attacher des services des footballeurs. Dans cette étude, c’est Manchester City qui a dépensé en une décennie plus d’un milliard de livres sterling. Environ un tiers de cette somme a été dépensé en Grande-Bretagne et pratiquement la moitié dans une des cinq autres grandes compétitions. Et Le champion italien Juventus a dépensé le double de ce pourcentage, soit 71%, dans les talents de son pays, alors que le Real Madrid et le PSG ont préféré faire leur shopping à l’étranger. Les Français ont dépensé un pourcentage identique du budget réservé aux transferts dans les cinq autres ‘grandes’ compétitions. Comme le Real, le Bayern s’est le plus souvent servi ailleurs que dans les grandes compétitions. Tous deux ont consacré environ un cinquième de leur budget à des joueurs issus de ligues moins prestigieuses.
Ainsi avec l’évolution de la ligue turque qui est à la hauteur du nombre de joueurs supplémentaires partis ces cinq dernières saisons pour les clubs des cinq grandes compétitions européennes. 25 de plus qu’au cours des cinq années précédentes. La Belgique n’est pas loin derrière, ce qui souligne la croissance de l’équipe de vedettes nationales. Mais la véritable usine à talents est le Portugal qui fournit pratiquement autant de joueurs que la Belgique et la Turquie réunies.