Le déficit causé par la fermeture de la Société des marchés de production et de distribution des produits pétroliers (SAMIR) a été comblé, selon le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah.
Les retombées économiques de l’arrêt de l’activité de la « SAMIR », dont l’examen des offres de cession a été renvoyé au 27 novembre courant, seraient ainsi devenues « obsolètes », si l’on en croit le ministre qui a été récemment interpellé sur cette question par le Groupe Authenticité et Modernité à la Chambre des conseillers.
Pour le ministre, tout serait donc rentré dans l’ordre concernant ce volet grâce notamment à l’intervention de nombreux acteurs économiques dans le domaine, a-t-il soutenu.
Ces derniers auraient permis de renforcer la compétitivité, de dépasser les situations de monopole et de réduire les risques de domination du marché par un seul acteur économique, a-t-il expliqué dans un message lu en son nom par le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.
Suite à l’arrêt de l’activité de la SAMIR, le ministre a précisé qu’il a été procédé à la compensation des répercussions économiques à travers des mécanismes créés par le marché ouvert basés sur la liberté et l’initiative individuelle, rapporte la MAP.
Ce qui, à l’entendre, aurait permis à plusieurs entreprises de réaliser des investissements égaux ou supérieurs à ceux réalisés autrefois par la société.
Notons toutefois que l’optimiste du ministre laisse un peu songeur au regard de nombreux autres volets tout aussi préoccupants.
En effet, outre le fait que la recherche d’un repreneur éventuel de la raffinerie ne cesse d’être reportée, la fermeture de la SAMIR pose bien plus de problèmes que la simple maîtrise de l’approvisionnement du marché en hydrocarbures.
Il faut d’abord rappeler que le Maroc ne pourra plus disposer d’un outil aussi stratégique que fut cette raffinerie. En plus, de cela, se pose toujours la question non moins importante des réserves stratégiques du pays en hydrocarbures que le raffineur maintenait à trois mois de consommation nationale. Sans compter la question du personnel et des emplois indirects que la SAMIR avait permis de créer autour d’elle et du prélèvement incontournable sur le budget de l’Etat de salaires qu’elle ne devrait pas verser.
A cet effet, soulignons qu’Aziz Rabbah a confirmé que le gouvernement veillait contre toute logique économique et budgétaire et pour des raisons strictement sociales au versement des salaires de l’ensemble des employés de la SAMIR depuis la faillite du raffineur, suite à une levée partielle de la saisie conservatoire sur tous les comptes de la raffinerie par le service des douanes.
Selon la MAP, le ministre a indiqué que les employés reçoivent leurs salaires par priorité, conformément aux articles 1241 et 1242 du Code des contrats et des obligations ainsi que des accords de joint-venture (les articles de 504 au 510 du Code civil).
On l’aura compris, la question est donc loin d’être totalement réglée et le sort d’une ville, en l’occurrence Mohammédia, demeure ainsi suspendu à ce qui adviendra.
Une question qui n’a toujours pas trouvé de réponse : qu’à-t-on, fait et que fera-t-on pour reclasser, sans beaucoup de dommages, ces mêmes employés dont l’Etat a pris sur lui de payer les salaires ? Y a-t-il un projet de formation de ces derniers à d’autres métiers que le leur ? Y a-t-il un projet de reclassement et de réhabilitation du site de la SAMIR afin qu’il puisse accueillir de nouvelles activités génératrices d’emplois ? Qu’a-t-il été concrètement fait pour toutes les familles qui vivaient de la simple présence du raffineur dans leur ville ? Qu’est-ce qui a été fait pour combler le vide laissé par la raffinerie dans une ville qui fut quasiment dépendante d’elle ? A ces questions s’ajoute une autre, attend-on vraiment mesurer les conséquences de la fermeture de la société sur les recettes de la ville ?
Une chose est certaine, les salariés de l’unique raffineur du pays restent inquiets à propos de leur situation et de celle de la raffinerie. Prenant leur mal en patience, ils ont prévu d’organiser une marche le 25 novembre à Mohammédia, deux jours avant la prochaine réunion qui tentera, une fois encore, d’examiner les offres de rachat de la SAMIR. Qui, au cas l’on ne s’en serait pas encore rendu compte, n’attire pas d’acquéreurs suffisamment solides pour la remettre en marche.
Les retombées économiques de l’arrêt de l’activité de la « SAMIR », dont l’examen des offres de cession a été renvoyé au 27 novembre courant, seraient ainsi devenues « obsolètes », si l’on en croit le ministre qui a été récemment interpellé sur cette question par le Groupe Authenticité et Modernité à la Chambre des conseillers.
Pour le ministre, tout serait donc rentré dans l’ordre concernant ce volet grâce notamment à l’intervention de nombreux acteurs économiques dans le domaine, a-t-il soutenu.
Ces derniers auraient permis de renforcer la compétitivité, de dépasser les situations de monopole et de réduire les risques de domination du marché par un seul acteur économique, a-t-il expliqué dans un message lu en son nom par le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.
Suite à l’arrêt de l’activité de la SAMIR, le ministre a précisé qu’il a été procédé à la compensation des répercussions économiques à travers des mécanismes créés par le marché ouvert basés sur la liberté et l’initiative individuelle, rapporte la MAP.
Ce qui, à l’entendre, aurait permis à plusieurs entreprises de réaliser des investissements égaux ou supérieurs à ceux réalisés autrefois par la société.
Notons toutefois que l’optimiste du ministre laisse un peu songeur au regard de nombreux autres volets tout aussi préoccupants.
En effet, outre le fait que la recherche d’un repreneur éventuel de la raffinerie ne cesse d’être reportée, la fermeture de la SAMIR pose bien plus de problèmes que la simple maîtrise de l’approvisionnement du marché en hydrocarbures.
Il faut d’abord rappeler que le Maroc ne pourra plus disposer d’un outil aussi stratégique que fut cette raffinerie. En plus, de cela, se pose toujours la question non moins importante des réserves stratégiques du pays en hydrocarbures que le raffineur maintenait à trois mois de consommation nationale. Sans compter la question du personnel et des emplois indirects que la SAMIR avait permis de créer autour d’elle et du prélèvement incontournable sur le budget de l’Etat de salaires qu’elle ne devrait pas verser.
A cet effet, soulignons qu’Aziz Rabbah a confirmé que le gouvernement veillait contre toute logique économique et budgétaire et pour des raisons strictement sociales au versement des salaires de l’ensemble des employés de la SAMIR depuis la faillite du raffineur, suite à une levée partielle de la saisie conservatoire sur tous les comptes de la raffinerie par le service des douanes.
Selon la MAP, le ministre a indiqué que les employés reçoivent leurs salaires par priorité, conformément aux articles 1241 et 1242 du Code des contrats et des obligations ainsi que des accords de joint-venture (les articles de 504 au 510 du Code civil).
On l’aura compris, la question est donc loin d’être totalement réglée et le sort d’une ville, en l’occurrence Mohammédia, demeure ainsi suspendu à ce qui adviendra.
Une question qui n’a toujours pas trouvé de réponse : qu’à-t-on, fait et que fera-t-on pour reclasser, sans beaucoup de dommages, ces mêmes employés dont l’Etat a pris sur lui de payer les salaires ? Y a-t-il un projet de formation de ces derniers à d’autres métiers que le leur ? Y a-t-il un projet de reclassement et de réhabilitation du site de la SAMIR afin qu’il puisse accueillir de nouvelles activités génératrices d’emplois ? Qu’a-t-il été concrètement fait pour toutes les familles qui vivaient de la simple présence du raffineur dans leur ville ? Qu’est-ce qui a été fait pour combler le vide laissé par la raffinerie dans une ville qui fut quasiment dépendante d’elle ? A ces questions s’ajoute une autre, attend-on vraiment mesurer les conséquences de la fermeture de la société sur les recettes de la ville ?
Une chose est certaine, les salariés de l’unique raffineur du pays restent inquiets à propos de leur situation et de celle de la raffinerie. Prenant leur mal en patience, ils ont prévu d’organiser une marche le 25 novembre à Mohammédia, deux jours avant la prochaine réunion qui tentera, une fois encore, d’examiner les offres de rachat de la SAMIR. Qui, au cas l’on ne s’en serait pas encore rendu compte, n’attire pas d’acquéreurs suffisamment solides pour la remettre en marche.