ECONOMIE. « Le repli du marché des actions se serait prolongé au début de 2023, à un rythme important, après une tendance nettement baissière une année plus tôt », selon les estimations du Haut-commissariat au plan (HCP).
Le recul des indices boursiers se serait poursuivi, sous l’effet de la poursuite du repli des cours de plusieurs sociétés cotées, dans un environnement caractérisé par la persistance de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, le maintien des tensions inflationnistes au niveau national, ainsi que la poursuite de la hausse des taux d’intérêts monétaires, a indiqué l’organisme public.
Dans son Point de conjoncture du premier trimestre 2023 et les perspectives pour le deuxième trimestre, il ressort que « le marché aurait, également, réagi négativement aux résultats comptables des sociétés cotées et qui auraient dégagé une baisse globale de leur capacité bénéficiaire, malgré la hausse de leur chiffre d’affaires ».
Selon la même source, en glissement annuel, l’indice MASI aurait régressé de 18,9% au premier trimestre 2023, après une baisse de 19,7% au quatrième trimestre 2022; tandis que la capitalisation boursière se serait dépréciée de 18,8%.
Pour le Haut-commissariat, l’évolution du marché boursier traduirait, principalement, la décrue des cours boursiers d’une partie importante des secteurs cotés, avec une forte variation baissière des secteurs de la chimie, des télécommunications, des ingénieries et biens d’équipement industriel, du bâtiment et matériaux de construction et de la promotion immobilière.
Enfin, le UCP estime que « la liquidité du marché boursier se serait contractée, sur fond d’un recul de 37% du volume des transactions, en variation annuelle, au premier trimestre 2023 ».
Martin Kam