La dernière décennie a été marquée par une forte aggravation du déficit budgétaire, a fait savoir la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).
Selon le tableau de bord des finances publiques, publié récemment par ce département, relevant du ministère de l’Economie et des Finances, le déficit budgétaire aurait même enregistré un record sur la période considérée.
« La situation des finances publiques s’est soldée, au cours de la dernière décennie, par une aggravation du déficit budgétaire, passant de 2,6% du PIB en moyenne entre 2000 et 2007 à 4,1% du PIB sur la période 2008-2016, voire la réalisation d’un déficit record en 2012 avec 6,8% du PIB », a indiqué la DEPF dans un nouveau rapport rendu public récemment.
Tout n’est pas sombre dans ce tableau de bord des finances publiques qui, rappelons-le, donne un aperçu sur l’évolution des différents indicateurs des finances publiques de l’Etat et des collectivités territoriales sur la période 2000-2016.
En effet, les données recueillies par les analystes de la DEPF font apparaître que les années 2013 et 2014 ont connu un important redressement par rapport à 2012. Elles auraient enregistré respectivement des déficits de 5,1% et 4,7%.
A en croire ces derniers, « cette atténuation du déficit budgétaire reflète principalement la baisse importante de la charge de compensation (non compris le Fonds de soutien des prix) de -23,7% en 2013, -22,4% en 2014 et -56,7% en 2015, sous l’effet du système d’indexation des prix de certains produits pétroliers », peut-on lire dans une note datant de ce mois de juin.
Après analyse des données les plus significatives des finances publiques de l’Etat et des collectivités territoriales, il est ressorti que le solde primaire en pourcentage du PIB, défini comme étant le solde du budget de l’Etat hors intérêts de la dette en pourcentage du PIB, a baissé de 0,9% durant la période 2000-2007 à -1,7% entre 2008 et 2016.
La DEPF a aussi noté qu’après avoir enregistré un excédent de +3,0% en 2008, le solde s’est creusé d’une année à l’autre. Il s’est ainsi situé à -4,4% du PIB en 2012 avant de se modérer à -1,4% en 2015 et à -1,3% l’année dernière.
A en croire la DEPF, le solde ordinaire du budget de l’Etat (hors TVA des collectivités territoriales) s’est, de son côté, amélioré en 2016 et en 2015 avec des excédents respectifs de +1,5% et 0,7% du PIB. Ce, après trois années déficitaires (-0,7% en 2013, -2% en 2012 et -0,6% en 2011).
Ainsi, « entre 2006 et 2010, ce solde a connu une période excédentaire de +2,3% du PIB en moyenne, au point de représenter +3,8% du PIB en 2008, soit 27,1 milliards de dirhams », a indiqué la DEPF.
Comme l’a rappelé la DEPF, le présent tableau de bord des finances publiques trace également les tendances et les mutations structurelles qui ont marqué les finances publiques au cours de ces quinze dernières années. Ce qui permet de mettre ainsi en exergue l’impact des réformes sur le déficit budgétaire et les changements importants intervenus au niveau des modalités de financement.
« La situation des finances publiques s’est soldée, au cours de la dernière décennie, par une aggravation du déficit budgétaire, passant de 2,6% du PIB en moyenne entre 2000 et 2007 à 4,1% du PIB sur la période 2008-2016, voire la réalisation d’un déficit record en 2012 avec 6,8% du PIB », a indiqué la DEPF dans un nouveau rapport rendu public récemment.
Tout n’est pas sombre dans ce tableau de bord des finances publiques qui, rappelons-le, donne un aperçu sur l’évolution des différents indicateurs des finances publiques de l’Etat et des collectivités territoriales sur la période 2000-2016.
En effet, les données recueillies par les analystes de la DEPF font apparaître que les années 2013 et 2014 ont connu un important redressement par rapport à 2012. Elles auraient enregistré respectivement des déficits de 5,1% et 4,7%.
A en croire ces derniers, « cette atténuation du déficit budgétaire reflète principalement la baisse importante de la charge de compensation (non compris le Fonds de soutien des prix) de -23,7% en 2013, -22,4% en 2014 et -56,7% en 2015, sous l’effet du système d’indexation des prix de certains produits pétroliers », peut-on lire dans une note datant de ce mois de juin.
Après analyse des données les plus significatives des finances publiques de l’Etat et des collectivités territoriales, il est ressorti que le solde primaire en pourcentage du PIB, défini comme étant le solde du budget de l’Etat hors intérêts de la dette en pourcentage du PIB, a baissé de 0,9% durant la période 2000-2007 à -1,7% entre 2008 et 2016.
La DEPF a aussi noté qu’après avoir enregistré un excédent de +3,0% en 2008, le solde s’est creusé d’une année à l’autre. Il s’est ainsi situé à -4,4% du PIB en 2012 avant de se modérer à -1,4% en 2015 et à -1,3% l’année dernière.
A en croire la DEPF, le solde ordinaire du budget de l’Etat (hors TVA des collectivités territoriales) s’est, de son côté, amélioré en 2016 et en 2015 avec des excédents respectifs de +1,5% et 0,7% du PIB. Ce, après trois années déficitaires (-0,7% en 2013, -2% en 2012 et -0,6% en 2011).
Ainsi, « entre 2006 et 2010, ce solde a connu une période excédentaire de +2,3% du PIB en moyenne, au point de représenter +3,8% du PIB en 2008, soit 27,1 milliards de dirhams », a indiqué la DEPF.
Comme l’a rappelé la DEPF, le présent tableau de bord des finances publiques trace également les tendances et les mutations structurelles qui ont marqué les finances publiques au cours de ces quinze dernières années. Ce qui permet de mettre ainsi en exergue l’impact des réformes sur le déficit budgétaire et les changements importants intervenus au niveau des modalités de financement.