Dans sa note de conjoncture d’août (n°246), la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) a souligné le bon comportement des derniers baromètres conjoncturels, qui atteste du dynamisme globalement favorable de l’activité économique nationale.
A en croire ce département relevant du ministère de l’Economie et des Finances, l’activité économique aurait poursuivi son évolution favorable, bénéficiant du dynamisme continu des activités tertiaires et primaires et de la bonne tenue des activités secondaires dans l’ensemble.
En effet, outre la reprise notable des activités primaires, il ressort des données analysées que les activités secondaires continuent leur redressement, particulièrement, au niveau des secteurs énergétique et industriel.
A propos du secteur industriel, ces données font apparaître qu’il « a poursuivi son dynamisme, bénéficiant de l’amélioration progressive de la demande extérieure adressée au Maroc, particulièrement, au niveau des activités de l’OCP, de l’industrie alimentaire et des nouveaux métiers mondiaux du Maroc qui ont affiché de bonnes performances à l’export », selon la DEPF.
Dans le détail, le secteur manufacturier a été marqué par une évolution favorable au titre du premier trimestre 2017, reflétée par la hausse de son indice de production, hors raffinage de pétrole, de 2,3% en glissement annuel, après une augmentation de 2,1% un an plus tôt.
Citant les derniers résultats de l’enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib auprès du secteur manufacturier, la DEPF a cependant relevé que la production du secteur aurait enregistré un repli entre les mois de mai et juin derniers.
Ce recul a concerné l’ensemble des branches à l’exception de l’agroalimentaire, a-t-elle indiqué soulignant qu’en revanche « une augmentation du volume des ventes a été observée dans l’ensemble des branches d’activité, recouvrant un accroissement sur le marché extérieur et une stagnation sur le marché local ».
Commentant l’évolution du taux d’utilisation des capacités de production (TUC), la DEPF a constaté qu’il a poursuivi sa tendance baissière. En glissement annuel, il a affiché un recul de 2,2 points à fin juin 2017, suite à une baisse de 3,7 points au deuxième trimestre 2017 et de 0,7% au premier trimestre 2017.
La DEPF a attribué cette évolution au « retrait de 3,8 points relevés dans les industries mécaniques et métallurgiques et de 1,2 point dans les industries de textile et cuir. Retrait qui aurait été « atténué par une hausse de 2,5 points dans les industries chimiques et parachimiques et de 0,8 point dans les industries agroalimentaires ».
Quoi qu’il en soit, les industriels s’attendent globalement à une amélioration de leur production pour le troisième trimestre 2017 grâce principalement à une hausse des ventes aussi bien sur le marché local qu’étranger.
En ce qui concerne la bonne tenue des activités tertiaires, la DEPF l’a attribué principalement à la bonne dynamique des activités du transport, du tourisme et des télécommunications.
Dans cette même note de conjoncture, il a été également relevé que « la consommation des ménages se serait favorablement comportée, soutenue par la bonne dynamique des différentes composantes du revenu des ménages », a noté la DEPF. Ce, dans un contexte économique national caractérisé par une inflation maîtrisée (hausse de l’IPC de 0,9% à fin juin 2017 en glissement annuel).
En ce qui concerne les « échanges extérieurs », la DEPF a indiqué que les résultats préliminaires relatifs à ce volet font état d’une augmentation du déficit commercial de 6,9%, à fin juillet 2017 et qu’ils se sont situés à 111 milliards de dirhams.
« Cette évolution résulte du rythme de progression des importations (+16,5 milliards) qui demeure supérieur à celui des exportations (+9,3 milliards). Ainsi, le taux de couverture s’est stabilisé autour de 55,9% », a-t-elle expliqué.
Soulignant la bonne dynamique des exportations des principaux secteurs, la DEPF a noté que les exportations de biens en valeur ont enregistré une progression de 7,1% pour atteindre 140,8 milliards de dirhams au cours de cette même période.
Selon elle, « ce résultat fait suite à la progression des exportations de tous les secteurs, particulièrement celles des secteurs de l’agriculture et agroalimentaire (+2,9 milliards de dirhams), de phosphates et dérivés (+1,9 milliard), de l’automobile (+634 millions de dirhams), de l’aéronautique (+540 millions) et de l’électronique (+319
millions) ».
Parallèlement, il a été relevé que les exportations du secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire se sont accrues de 10,1% à 31,3 milliards de dirhams, soit leur plus haut niveau sur les cinq dernières années.
Cette évolution vient de la progression des ventes du segment « agriculture, sylviculture et chasse » (+19,5% à 11,1 milliards de dirhams) et celui de l’industrie alimentaire (+9,2% à 17,3 milliards), a expliqué la DEPF précisant que la part de ce secteur dans le total des exportations se situe à 22,2% contre 21,6% à fin juillet 2016.
En effet, outre la reprise notable des activités primaires, il ressort des données analysées que les activités secondaires continuent leur redressement, particulièrement, au niveau des secteurs énergétique et industriel.
A propos du secteur industriel, ces données font apparaître qu’il « a poursuivi son dynamisme, bénéficiant de l’amélioration progressive de la demande extérieure adressée au Maroc, particulièrement, au niveau des activités de l’OCP, de l’industrie alimentaire et des nouveaux métiers mondiaux du Maroc qui ont affiché de bonnes performances à l’export », selon la DEPF.
Dans le détail, le secteur manufacturier a été marqué par une évolution favorable au titre du premier trimestre 2017, reflétée par la hausse de son indice de production, hors raffinage de pétrole, de 2,3% en glissement annuel, après une augmentation de 2,1% un an plus tôt.
Citant les derniers résultats de l’enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib auprès du secteur manufacturier, la DEPF a cependant relevé que la production du secteur aurait enregistré un repli entre les mois de mai et juin derniers.
Ce recul a concerné l’ensemble des branches à l’exception de l’agroalimentaire, a-t-elle indiqué soulignant qu’en revanche « une augmentation du volume des ventes a été observée dans l’ensemble des branches d’activité, recouvrant un accroissement sur le marché extérieur et une stagnation sur le marché local ».
Commentant l’évolution du taux d’utilisation des capacités de production (TUC), la DEPF a constaté qu’il a poursuivi sa tendance baissière. En glissement annuel, il a affiché un recul de 2,2 points à fin juin 2017, suite à une baisse de 3,7 points au deuxième trimestre 2017 et de 0,7% au premier trimestre 2017.
La DEPF a attribué cette évolution au « retrait de 3,8 points relevés dans les industries mécaniques et métallurgiques et de 1,2 point dans les industries de textile et cuir. Retrait qui aurait été « atténué par une hausse de 2,5 points dans les industries chimiques et parachimiques et de 0,8 point dans les industries agroalimentaires ».
Quoi qu’il en soit, les industriels s’attendent globalement à une amélioration de leur production pour le troisième trimestre 2017 grâce principalement à une hausse des ventes aussi bien sur le marché local qu’étranger.
En ce qui concerne la bonne tenue des activités tertiaires, la DEPF l’a attribué principalement à la bonne dynamique des activités du transport, du tourisme et des télécommunications.
Dans cette même note de conjoncture, il a été également relevé que « la consommation des ménages se serait favorablement comportée, soutenue par la bonne dynamique des différentes composantes du revenu des ménages », a noté la DEPF. Ce, dans un contexte économique national caractérisé par une inflation maîtrisée (hausse de l’IPC de 0,9% à fin juin 2017 en glissement annuel).
En ce qui concerne les « échanges extérieurs », la DEPF a indiqué que les résultats préliminaires relatifs à ce volet font état d’une augmentation du déficit commercial de 6,9%, à fin juillet 2017 et qu’ils se sont situés à 111 milliards de dirhams.
« Cette évolution résulte du rythme de progression des importations (+16,5 milliards) qui demeure supérieur à celui des exportations (+9,3 milliards). Ainsi, le taux de couverture s’est stabilisé autour de 55,9% », a-t-elle expliqué.
Soulignant la bonne dynamique des exportations des principaux secteurs, la DEPF a noté que les exportations de biens en valeur ont enregistré une progression de 7,1% pour atteindre 140,8 milliards de dirhams au cours de cette même période.
Selon elle, « ce résultat fait suite à la progression des exportations de tous les secteurs, particulièrement celles des secteurs de l’agriculture et agroalimentaire (+2,9 milliards de dirhams), de phosphates et dérivés (+1,9 milliard), de l’automobile (+634 millions de dirhams), de l’aéronautique (+540 millions) et de l’électronique (+319
millions) ».
Parallèlement, il a été relevé que les exportations du secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire se sont accrues de 10,1% à 31,3 milliards de dirhams, soit leur plus haut niveau sur les cinq dernières années.
Cette évolution vient de la progression des ventes du segment « agriculture, sylviculture et chasse » (+19,5% à 11,1 milliards de dirhams) et celui de l’industrie alimentaire (+9,2% à 17,3 milliards), a expliqué la DEPF précisant que la part de ce secteur dans le total des exportations se situe à 22,2% contre 21,6% à fin juillet 2016.