L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a appelé à une grande vigilance quant à l’utilisation des antibiotiques dans les exploitations agricoles.
« Il est de plus en plus évident que les systèmes alimentaires peuvent être des véhicules majeurs de résistance aux antimicrobiens », a indiqué l’agence onusienne dans un récent rapport évaluant les risques pour la production animale.
Dans ce rapport, intitulé « Facteurs, dynamique et épidémiologie de la résistance antimicrobienne dans la production animale », l’organisation a estimé que l’utilisation à l’échelle mondiale de produits de synthèse pour éliminer indistinctement bactéries, virus, parasites et champignons dans les systèmes agricoles et alimentaires exige un effort concerté pour cartographier, comprendre et atténuer les risques de la résistance aux antimicrobiens.
Evoquant le cas des aliments fréquemment contaminés par la bactérie E. coli ou la salmonelle, toutes deux résistantes aux antibiotiques, la FAO a ajouté que «des mesures encourageant l’utilisation prudente des antimicrobiens seraient extrêmement utiles pour réduire l’émergence et la propagation de cette résistance».
L’utilisation d’antimicrobiens dans le seul but de favoriser la croissance animale devrait ainsi être éliminée progressivement, a-t-elle soutenu. Pour l’agence, il serait judicieux de « promouvoir davantage des solutions de rechange aux antibiotiques pour améliorer la santé animale, et notamment des programmes de vaccination améliorés ».
Dans ce rapport, elle a aussi estimé que les rejets d’antimicrobiens dans l’environnement, en particulier dans les sources aquifères, devraient faire l’objet d’une surveillance particulière, de la même manière que pour d’autres substances dangereuses.
Autre recommandation faite par la FAO : la nécessité de soutenir la recherche et de la faire progresser davantage pour en savoir plus sur les facteurs influençant l’intrusion de bactéries résistantes dans l’intestin humain ou animal.
Le rapport recommande également de créer des procédures et des bases de données standardisées en vue de faciliter l’élaboration de modèles d’évaluation des risques.
Il est à souligner que le nouveau rapport, né d’une initiative commune avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), a été lancé à l’occasion de la « Semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques ».
Son intérêt : sensibiliser l’opinion mondiale sur l’une des plus grandes menaces pesant sur la santé humaine, la santé animale et l’environnement.
Selon la FAO, ce document « rappelle l’ampleur de la résistance aux antimicrobiens dans le secteur de l’alimentation et notamment dans la filière élevage qui représente, à elle seule, les deux tiers de la croissance attendue en matière d’utilisation des antimicrobiens ».
« Il est de plus en plus évident que les systèmes alimentaires peuvent être des véhicules majeurs de résistance aux antimicrobiens », a indiqué l’agence onusienne dans un récent rapport évaluant les risques pour la production animale.
Dans ce rapport, intitulé « Facteurs, dynamique et épidémiologie de la résistance antimicrobienne dans la production animale », l’organisation a estimé que l’utilisation à l’échelle mondiale de produits de synthèse pour éliminer indistinctement bactéries, virus, parasites et champignons dans les systèmes agricoles et alimentaires exige un effort concerté pour cartographier, comprendre et atténuer les risques de la résistance aux antimicrobiens.
Evoquant le cas des aliments fréquemment contaminés par la bactérie E. coli ou la salmonelle, toutes deux résistantes aux antibiotiques, la FAO a ajouté que «des mesures encourageant l’utilisation prudente des antimicrobiens seraient extrêmement utiles pour réduire l’émergence et la propagation de cette résistance».
L’utilisation d’antimicrobiens dans le seul but de favoriser la croissance animale devrait ainsi être éliminée progressivement, a-t-elle soutenu. Pour l’agence, il serait judicieux de « promouvoir davantage des solutions de rechange aux antibiotiques pour améliorer la santé animale, et notamment des programmes de vaccination améliorés ».
Dans ce rapport, elle a aussi estimé que les rejets d’antimicrobiens dans l’environnement, en particulier dans les sources aquifères, devraient faire l’objet d’une surveillance particulière, de la même manière que pour d’autres substances dangereuses.
Autre recommandation faite par la FAO : la nécessité de soutenir la recherche et de la faire progresser davantage pour en savoir plus sur les facteurs influençant l’intrusion de bactéries résistantes dans l’intestin humain ou animal.
Le rapport recommande également de créer des procédures et des bases de données standardisées en vue de faciliter l’élaboration de modèles d’évaluation des risques.
Il est à souligner que le nouveau rapport, né d’une initiative commune avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), a été lancé à l’occasion de la « Semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques ».
Son intérêt : sensibiliser l’opinion mondiale sur l’une des plus grandes menaces pesant sur la santé humaine, la santé animale et l’environnement.
Selon la FAO, ce document « rappelle l’ampleur de la résistance aux antimicrobiens dans le secteur de l’alimentation et notamment dans la filière élevage qui représente, à elle seule, les deux tiers de la croissance attendue en matière d’utilisation des antimicrobiens ».