L’oublié Henri Bowane

Quand les villes de Sibiti (Congo) et de Bandaka (RDC) ont oublié à jamais leur fils. En effet, Henri Bowane est né à Bandaka de mère de la région de l’Equateur (RDC) et d’un père originaire de Sibiti, département de la Lékoumou (Congo-Brazzaville).

Il nous a quittés en 1992 à l’âge de 66 ans. Depuis aucune pierre tombale n’a été érigée sur sa dernière demeure, qui aujourd’hui est en voie de disparition au cimetière de la Gombe à Kinshasa. Aucune suite non plus n’a été donnée à notre cri d’alarme il y a cinq ans, dans notre édition du 19 avril 2013, particulièrement aux villes de Sibiti et de Bandaka.

La tombe de Bowane

Auteur, chanteur-guitariste et impresario, Henri Bowane a été un des grands peintres de l’âme congolaise. Son œuvre considérable est aussi remarquable que diverse. Ses premières compositions « Rumba-rumba », « Marie Bisengo », Assero », « Balukaki kisi « annoncent les tendances qui caractériseront en particulier dans la célèbre œuvre « Marie-Louise » en 1948, un des sommets de l’école Wendo/Bowane (« Tango ya ba Wando »)

Nous lançons un nouvel appel à toutes personnes de bonne volonté à Kinshasa, Brazzaville, Sibiti et Bandaka de réaliser une pierre tombale sur la dernière demeure d’Henri Bowane, au cimetière de la Gombe à Kinshasa.

Contact : ASB « Artistes en danger « – Tel -00243992304340 – 00243816570958 Kinshasa (RDC).

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