Parue aux éditions Les lettres mouchetées en novembre 2017 à Pointe-Noire, «La nouvelle théorie de l’évolution» est une œuvre produite par le docteur Albert Mahoungou. Il écrit sur la quatrième de couverture qu’après de multiples tentatives infructueuses, la première forme de vie serait apparue sur terre il y a environ quatre milliards d’années.
«Il s’ensuivra un très long processus d’ascendance commune et de descendance modifiée, marqué par un affinement continu des mécanismes de survie. L’apparition du dernier ancêtre commun (DAC) est une étape majeure de l’évolution : les organes ont atteint la maturité structurelle. Cette espèce a existé pendant 25 millions d’années», écrit encore l’auteur sur la même page.
Il ajoute que «à la fin de son séjour arboricole, elle a acquis de nouvelles compétences, dont la faculté de dormir dans toutes les postures couchées. Le décubitus dorsal complet déclenche des transformations physiques et physiologiques. C’est dans cette dynamique que l’homme est né… »
L’œuvre du docteur Mahoungou est subdivisée en six parties, de l’introduction au processus d’humanisation en passant par la nouvelle théorie de l’évolution, les clés de la survivance, le dernier ancêtre commun, la place de la forêt et de l’arbre dans l’humanisation. La conclusion boucle cette œuvre.
Dans son introduction, il rend un hommage à Charles Darwin qui a réfléchi sur l’unité fondamentale du monde vivant. Il rappelle qu’après ses recherches, Darwin s’impose désormais comme le plus naturaliste et qu’il est désormais à la biologie ce qu’est Einstein à la physique.
Il affirme que la nouvelle théorie de l’évolution est basée sur l’évolution des organes, le recyclage biologique et les clés de la survivance. Dans les clés de la survivance, il souligne que l’évolution est un long processus d’élaboration et d’affinement de mécanismes de survie et que les êtres humains ont été programmés pour une quête perpétuelle de perfection. Il déclare dans ce livre que la vie a échoué des milliards de fois avant de s’implanter.
Abordant le développement des mécanismes offensifs, il écrit qu’ils sont, le développement de la locomotion ; l’augmentation du poids, de la taille et de la force musculaire ; la vitesse ; le développement d’organes d‘attaque que sont, les dents, les becs, les griffes, les crocs, le venin, les pinces et les pinces tentaculaires.
Le docteur Mahoungou définit la locomotion comme la faculté pour un organisme vivant de se déplacer d’un point A à un point B sur terre, en l’air, sur l’arbre et dans l’eau. Il la divise en deux à savoir, la locomotion des invertébrés et des vertébrés. Il développe également l’augmentation de la vitesse qu’il présente comme indiquant la capacité à courir, à nager, à voler ou à sauter. Il y parle de la locomotion des invertébrés et des vertébrés ainsi que l’évolution de la locomotion animale de la genèse de la bipédie.
L’auteur n’oublie pas le problème de l’augmentation de la taille, du poids, de la force musculaire et de la vitesse.
Il aborde également la question du métabolisme. Il le définit comme l’ensemble de réactions chimiques présentes au sein d’un être humain. Le métabolisme, indique-t-il, permet de maintenir la forme, de prolonger l’existence. Il assure la croissance, la reproduction et les réponses aux stimuli du monde ambiant. Par le métabolisme, l’énergie vivant produit de l’énergie.
Dans le développement de mécanismes de réduction de la consommation de nutriments, l’auteur cite le sommeil qu’il définit comme l’état d’inertie d’un vivant se caractérisant par son aspect physiologique et quotidien, un arrêt total d’activité physique volontaire et une posture spécifique à l’espèce.
Le docteur Mahoungou tourne aussi son regard sur le développement de mécanismes de l’élimination des toxines et de microbes parmi lesquels le rein. La reproduction, le système hormonal, l’hérédité, l’adaptation à l’environnement, la place de la forêt et de l’arbre dans l’humanisation et la transformation physiologique ont également été approchés dans cette œuvre.
Albert Mahoungou est docteur en médecine à Pointe-Noire en République du V Congo. La nouvelle théorie de l’évolution est le fruit de ses recherches sur l’apparition de a Vie et les Origines de l’homme.
Florent Sogni Zaou