L’écrivain congolais Florent Sogni Zaou vient de signer en cette fin du troisième trimestre de l’année 2015, aux éditions Bajag-Méri en France, un recueil de poèmes intitulé «Vumuk’ ! Ma part de souffle».
Ce recueil contient une quarantaine de textes et reposent sur 64 pages. Il est le premier pas de cet auteur dans le monde de la poésie.
Cette œuvre est subdivisée en quatre parties dédiées chacune à une personnalité occupant une place importante dans son cœur. La première titrée «Nkachi kand» ou chef de famille, est dédiée au poète Jean Blaise Bilombo Samba à qui Omer Massem avait déjà consacré un recueil intitulé «Ne plus voir» pour exprimer sa douleur de voir cet éminent poète perdre la vue au moment où il a encore beaucoup à donner.
La seconde portant le titre «Kotukanu» ou réveillez-vous, évoque les relations que l’auteur entretient avec un jeune poète de l’océan, Xavier Dianga Mabika, à qui il soumet ses textes pour une première lecture critique. La troisième a pour sous-titre «Vumukanu» ou Respirez. C’est une manière de reconnaître les fruits de l’amitié. Il est réservé à son ami Germain Tchibinda et la quatrième salue l’amour qu’il a pour sa l’une de ses sœurs aînées, Marie Blanche Makaya «Ya Soungou».
Le livre est porté par une belle couverture de couleur verte sur du papier glacé. Sur la quatrième de couverture, on lit une brève biographie de l’auteur qui est né à Pointe-Noire en 1957. Il est journaliste l’Agence Congolaise d’Information (ACI) où il a successivement été Chef de section à plusieurs reprises, chef du service économie et société et rédacteur en chef.
Ouvrant ce recueil, le professeur Omer Massoumou qui en signe la préface écrit : «Au moment où la poésie congolaise commémore le soixantième anniversaire de sa naissance, Florent Sogni Zaou prend l’acte d’écrire comme une vanité qui réactualise, tant d’années après, la thématique de l’oppression des peuples mais cherche à se situer dans
un univers apaisé. Historiquement, dans l’espace panafricain, l’écriture de la souffrance reste marquée par des poètes comme Léon Gontran Damas, Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor qui avaient permis à la Négritude d’être».
Selon le préfacier, le poète, dramaturge, essayiste et romancier Florent Sogni Zaou convoque une blessure initiale restée béante. Il estime que le caractère elliptique et fragmentaire des vers n’est que le signe d’une mémoire vacillante qui ne se souvient pas de tout et qui tente de sauver de l’oubli des mots avec des visages d’un territoire où ont survécu des hommes résistants. La dissonance et la vacuité du sens auxquelles recourt parfois le poète, triomphent par moment de la volonté du lecteur à vouloir s’identifier aux réalités d’écrites. De même, l’adéquation entre les mots et l’histoire se dérobe pour laisser émerger une ambivalence sémantique garantissant à la parole poétique sa polysémie, sa véhémence, son audace.
Vumuk’ ! Ma part de souffle, est une manière pour l’auteur de revisiter cette problématique existentielle en décryptant la violence dont est victime l’homme noir. L’auteur s’affirme aussi comme un «Africain d’âme» et un «Africain d’être» qui s’insurge contre ces rejetons de la terre/Qui font saigner le soleil et les traces de l’histoire donnent lieu à des bribes de poésie qui réactualisent des lieux de mémoire et dénoncent l’esclavagisme.
Dans la postface, Rémy Mongo Etsion, estime que ce recueil de poèmes vêtus de moult sonorités musicales et dramatiques est un extraordinaire hymne éternel au fécond sens de l’amitié.
«Florent Sogni Zaou, ton nectar poétique chante dans les champs de la douleur à exorciser, une ballade à un réconfort perpétuel, une ode à l’extrême urgence de l’acte de vivre à tout prix, quel qu’en soit le coût», écrit-il à la page 62.
Florent Sogni Zaou a déjà dans sa gibecière une pièce de théâtre (L’homme d’affaires) publié en 2004 aux éditions Ngouvou Académie Sonyka ; de deux romans (Les goyaves amères et La saison des chenilles) en 2011 aux éditions Bajag-Méri et en 2013 à l’Harmattan-Congo ; deus essais (What a free press means to me et La liberté de la presse au Congo Brazzaville) en 2000 et en 2014 aux éditions WPFC aux Etats-Unis et à L’harmattan-Congo) ainsi que trois nouvelles publiés dans des journaux.
Cette œuvre est subdivisée en quatre parties dédiées chacune à une personnalité occupant une place importante dans son cœur. La première titrée «Nkachi kand» ou chef de famille, est dédiée au poète Jean Blaise Bilombo Samba à qui Omer Massem avait déjà consacré un recueil intitulé «Ne plus voir» pour exprimer sa douleur de voir cet éminent poète perdre la vue au moment où il a encore beaucoup à donner.
La seconde portant le titre «Kotukanu» ou réveillez-vous, évoque les relations que l’auteur entretient avec un jeune poète de l’océan, Xavier Dianga Mabika, à qui il soumet ses textes pour une première lecture critique. La troisième a pour sous-titre «Vumukanu» ou Respirez. C’est une manière de reconnaître les fruits de l’amitié. Il est réservé à son ami Germain Tchibinda et la quatrième salue l’amour qu’il a pour sa l’une de ses sœurs aînées, Marie Blanche Makaya «Ya Soungou».
Le livre est porté par une belle couverture de couleur verte sur du papier glacé. Sur la quatrième de couverture, on lit une brève biographie de l’auteur qui est né à Pointe-Noire en 1957. Il est journaliste l’Agence Congolaise d’Information (ACI) où il a successivement été Chef de section à plusieurs reprises, chef du service économie et société et rédacteur en chef.
Ouvrant ce recueil, le professeur Omer Massoumou qui en signe la préface écrit : «Au moment où la poésie congolaise commémore le soixantième anniversaire de sa naissance, Florent Sogni Zaou prend l’acte d’écrire comme une vanité qui réactualise, tant d’années après, la thématique de l’oppression des peuples mais cherche à se situer dans
un univers apaisé. Historiquement, dans l’espace panafricain, l’écriture de la souffrance reste marquée par des poètes comme Léon Gontran Damas, Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor qui avaient permis à la Négritude d’être».
Selon le préfacier, le poète, dramaturge, essayiste et romancier Florent Sogni Zaou convoque une blessure initiale restée béante. Il estime que le caractère elliptique et fragmentaire des vers n’est que le signe d’une mémoire vacillante qui ne se souvient pas de tout et qui tente de sauver de l’oubli des mots avec des visages d’un territoire où ont survécu des hommes résistants. La dissonance et la vacuité du sens auxquelles recourt parfois le poète, triomphent par moment de la volonté du lecteur à vouloir s’identifier aux réalités d’écrites. De même, l’adéquation entre les mots et l’histoire se dérobe pour laisser émerger une ambivalence sémantique garantissant à la parole poétique sa polysémie, sa véhémence, son audace.
Vumuk’ ! Ma part de souffle, est une manière pour l’auteur de revisiter cette problématique existentielle en décryptant la violence dont est victime l’homme noir. L’auteur s’affirme aussi comme un «Africain d’âme» et un «Africain d’être» qui s’insurge contre ces rejetons de la terre/Qui font saigner le soleil et les traces de l’histoire donnent lieu à des bribes de poésie qui réactualisent des lieux de mémoire et dénoncent l’esclavagisme.
Dans la postface, Rémy Mongo Etsion, estime que ce recueil de poèmes vêtus de moult sonorités musicales et dramatiques est un extraordinaire hymne éternel au fécond sens de l’amitié.
«Florent Sogni Zaou, ton nectar poétique chante dans les champs de la douleur à exorciser, une ballade à un réconfort perpétuel, une ode à l’extrême urgence de l’acte de vivre à tout prix, quel qu’en soit le coût», écrit-il à la page 62.
Florent Sogni Zaou a déjà dans sa gibecière une pièce de théâtre (L’homme d’affaires) publié en 2004 aux éditions Ngouvou Académie Sonyka ; de deux romans (Les goyaves amères et La saison des chenilles) en 2011 aux éditions Bajag-Méri et en 2013 à l’Harmattan-Congo ; deus essais (What a free press means to me et La liberté de la presse au Congo Brazzaville) en 2000 et en 2014 aux éditions WPFC aux Etats-Unis et à L’harmattan-Congo) ainsi que trois nouvelles publiés dans des journaux.
Prodeo Baptiste