«Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera», tel est le verset biblique qui ouvre le livre de Daniel Isaac Itoua, Instruments de musique traditionnelle des Mbôsi du Congo, Secrets et applications, paru aux éditions L’Harmattan à Paris en France, en 2014.
La troisième renvoie à la musique, l’harmonie musicale et la résonnance harmonique.
Dans le deuxième chapitre, l’auteur parle des instruments traditionnels des Mbôsi. Il est subdivisé en trois sections. La première évoque les instruments à cordes avec comme sous-titres, les instruments à cordes frappées ; les instruments à cordes frottées et les instruments à cordes pincées pendant que la seconde rappelle les instruments à vent avec le Tsembé, les trompes traversières et les autres trompes traversières.
Le livre d’Isaac Daniel Itoua est illustré. Selon lui, les instruments de musique respirent comme les êtres humains. Le tam-tam est présent tant à la naissance qu’à la mort de l’être humain. La naissance symbolise le début de la relation avec le monde pendant que la mort renvoie à la fin de cette relation. Il y a de ce fait des sons pour la naissance et d’autres pour le décès que seuls les initiés perçoivent et comprennent.
Pour lui, chaque instrument détient des secrets spécifiques. Les éléments de fabrication d’un tambour par exemple font penser aux premiers moments de l’homme sur terre. La peau, le bois, la tresse autour de la peau, les pointes, la peau utilisée dans la fabrication d’un tambour, représentent respectivement la chasse, la cueillette et l’agriculture, la vannerie et le métier de forgeron.
Isaac Daniel Itoua rapporte également que le creux du tambour renvoie au souffle de vie qui anime le cosmos.