La croissance devrait atteindre 4,5 % en 2017 dans les pays émergents et en développement
L’activité économique mondiale devrait s’accélérer en 2017 et en 2018 atteignant respectivement une croissance de 3,4 % et 3,6 %. Cette évolution serait particulièrement marquée dans les pays émergents et les pays en développement, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI) dont les principales projections ont récemment été mises à jour.
La croissance prévue au niveau des pays avancés devrait atteindre 1,9 % en 2017 et 2,0 % en 2018, équivalant respectivement à 0,1 et 0,2 point de pourcentage de plus que prévu en octobre. Pour l’agence financière, « les perspectives des pays avancés se sont améliorées pour 2017–18, du fait d’un léger affermissement de l’activité au deuxième semestre de 2016 et de la relance budgétaire qui est prévue aux Etats-Unis ».
En revanche, l’agence onusienne a relevé que les perspectives se sont détériorées légèrement pour les pays émergents et les pays en développement, où les conditions financières se sont durcies de manière générale.
Estimée à 4,1 % pour 2016, la croissance devrait atteindre 4,5 % en 2017 dans les pays émergents et les pays en développement, soit 0,1 point de pourcentage de moins que prévu en octobre. Le FMI assure cependant qu’une nouvelle accélération de la croissance, à 4,8 %, est prévue pour 2018.
« Au Moyen-Orient, la croissance en Arabie saoudite devrait être plus faible que prévu en 2017 du fait de la réduction de la production de pétrole qui résulte de l’accord récent de l’OPEP, tandis que les conflits civils continuent de peser lourdement sur plusieurs autres pays », a noté l’agence.
Le Fonds monétaire international attire toutefois l’attention sur le fait que les perspectives de la croissance mondiale auraient des chances d’être révisées dans les deux sens. Et pour cause, les différentes estimations et projections de la croissance mondiale demeurent liées à l’incertitude qui entoure l’orientation de la politique économique du gouvernement qui va entrer en fonction aux Etats-Unis et ses ramifications à l’échelle mondiale.
En d’autres termes, « ces prévisions reposent sur l’hypothèse d’un changement du dosage de la politique économique américaine sous la direction du nouveau gouvernement et de ses retombées à l’échelle mondiale », a précisé le FMI.
En conséquence, le FMI estime que les hypothèses sur lesquelles les prévisions reposent devraient être plus précises d’ici la publication de l’édition d’avril 2017 des Perspectives de l’économie mondiale (PEM). Mieux, lorsque la politique américaine et ses implications pour l’économie mondiale seront plus clairement définies.
L’agence s’est aussi intéressée aux facteurs qui pourraient influer négativement sur les perspectives. En ligne de mire : les récents événements politiques qui mettraient en évidence l’effilochage du consensus sur les avantages de l’intégration économique internationale; l’insuffisance prolongée de la demande privée et le manque de progrès au niveau des réformes dans les pays avancés; l’endettement élevé des entreprises, la diminution de la rentabilité, la fragilité des bilans bancaires et le faible niveau des amortisseurs constatés dans certains grands pays émergents; les guerres civiles et les conflits internes dans certaines parties du Moyen-Orient et de l’Afrique, la détresse des réfugiés et des migrants dans les pays voisins et en Europe, etc.
En ce qui concerne les perspectives de croissance à court terme, le FMI a indiqué qu’elles ont été revues à la hausse pour la Chine et à la baisse pour l’Inde, le Brésil et le Mexique, entre autres.
Compte tenu de ces réserves, le FMI a maintenu la croissance mondiale pour 2016 à 3,1 %, comme prévu en octobre dernier.
La croissance prévue au niveau des pays avancés devrait atteindre 1,9 % en 2017 et 2,0 % en 2018, équivalant respectivement à 0,1 et 0,2 point de pourcentage de plus que prévu en octobre. Pour l’agence financière, « les perspectives des pays avancés se sont améliorées pour 2017–18, du fait d’un léger affermissement de l’activité au deuxième semestre de 2016 et de la relance budgétaire qui est prévue aux Etats-Unis ».
En revanche, l’agence onusienne a relevé que les perspectives se sont détériorées légèrement pour les pays émergents et les pays en développement, où les conditions financières se sont durcies de manière générale.
Estimée à 4,1 % pour 2016, la croissance devrait atteindre 4,5 % en 2017 dans les pays émergents et les pays en développement, soit 0,1 point de pourcentage de moins que prévu en octobre. Le FMI assure cependant qu’une nouvelle accélération de la croissance, à 4,8 %, est prévue pour 2018.
« Au Moyen-Orient, la croissance en Arabie saoudite devrait être plus faible que prévu en 2017 du fait de la réduction de la production de pétrole qui résulte de l’accord récent de l’OPEP, tandis que les conflits civils continuent de peser lourdement sur plusieurs autres pays », a noté l’agence.
Le Fonds monétaire international attire toutefois l’attention sur le fait que les perspectives de la croissance mondiale auraient des chances d’être révisées dans les deux sens. Et pour cause, les différentes estimations et projections de la croissance mondiale demeurent liées à l’incertitude qui entoure l’orientation de la politique économique du gouvernement qui va entrer en fonction aux Etats-Unis et ses ramifications à l’échelle mondiale.
En d’autres termes, « ces prévisions reposent sur l’hypothèse d’un changement du dosage de la politique économique américaine sous la direction du nouveau gouvernement et de ses retombées à l’échelle mondiale », a précisé le FMI.
En conséquence, le FMI estime que les hypothèses sur lesquelles les prévisions reposent devraient être plus précises d’ici la publication de l’édition d’avril 2017 des Perspectives de l’économie mondiale (PEM). Mieux, lorsque la politique américaine et ses implications pour l’économie mondiale seront plus clairement définies.
L’agence s’est aussi intéressée aux facteurs qui pourraient influer négativement sur les perspectives. En ligne de mire : les récents événements politiques qui mettraient en évidence l’effilochage du consensus sur les avantages de l’intégration économique internationale; l’insuffisance prolongée de la demande privée et le manque de progrès au niveau des réformes dans les pays avancés; l’endettement élevé des entreprises, la diminution de la rentabilité, la fragilité des bilans bancaires et le faible niveau des amortisseurs constatés dans certains grands pays émergents; les guerres civiles et les conflits internes dans certaines parties du Moyen-Orient et de l’Afrique, la détresse des réfugiés et des migrants dans les pays voisins et en Europe, etc.
En ce qui concerne les perspectives de croissance à court terme, le FMI a indiqué qu’elles ont été revues à la hausse pour la Chine et à la baisse pour l’Inde, le Brésil et le Mexique, entre autres.
Compte tenu de ces réserves, le FMI a maintenu la croissance mondiale pour 2016 à 3,1 %, comme prévu en octobre dernier.