Le Peuple Congolais fortifié dans l’écrit poétique et prophétique d’Armand MAVINGA TSAFUNENGA contre la balkanisation de la RDC

LIVRE. Le Peuple Congolais fortifié dans l’écrit poétique et prophétique de 2007 de l’écrivain poète Armand MAVINGA TSAFUNENGA contre le projet de balkanisation de la République Démocratique du Congo

Le Peuple Congolais doit retrouver un vrai réconfort dans la lecture du recueil intitulé « Cimetière de vivants » qui est un chef d’œuvre de l’écrivain poète Armand MAVINGA TSAFUNENGA publié en 2010 par les Editions L’Harmattan en France. Il s’agit là d’un recueil écrit par un combattant de la justice et de la paix en Afrique et dans le monde.

Ce magnifique recueil simple à lire, mais très profond dans son contenu, a un sens particulier au moment où la République Démocratique du Congo connaît le plus grand holocauste de l’histoire après la Seconde Guerre mondiale. Holocauste sans cesse amplifié par le projet de balkanisation de la République Démocratique du Congo pour occuper ses terres et piller de fond en comble ses richesses naturelles, notamment stratégiques pour le nouveau monde qui se construit devant nous.

Ce recueil est préfacé par l’éminente Lilyan KESTELOOT, Chercheuse belge spécialiste et pionnière des littératures négro-africaines francophones. Paix à son âme parce qu’elle est morte le 28 février 2018 à Paris. Ce recueil reprend encore plus d’importance, eu égard aux grands enjeux internationaux de la paix, de la justice, de la sécurité, de la liberté, de la solidarité, de la fraternité, de la démocratie, de l’immigration, du terrorisme et de la prolifération des armes nucléaires qui rendent l’avenir incertain pour nous tous sans exception.

Ce recueil est un ouvrage original et profond d’interrogation de la conscience humaine, un outil de travail, un ensemble d’hymnes, un esprit en prière et un instrument de l’engagement de nous tous pour l’humanité. Le Grand humanisme de l’auteur se passe de tout commentaire. « Cimetière de vivants » est un titre fort et évocateur d’un grand humanisme et d’une grande humanité de l’auteur, comme le souligne le Dr Bienvenu MVUEZOLO VOZO. La justice est incontournable pour nous tous sans exception, tel en est le sens profond. L’auteur nous rappelle souvent que c’est la justice qui élève une nation et affermit le pouvoir. En bon croyant, l’écrivain poète nous conduit dans la mystique du sang versé. Comme le souligne le Dr Bienvenu MVUEZOLO cité plus haut, pour lui, la comptabilité du sang humain versé, notamment des innocents, est un monde mystique de Dieu, l’Eternel. Aucun sang humain versé ne se perd dans le monde mystique de Dieu, tout est bien compté. Ainsi le Cimetière de vivants est tout lieu des crimes, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des génocides. Il y a toujours des conséquences immédiatement, après des mois, des décennies, des siècles, voire des millénaires. Ce qui doit interpeller la conscience de nous tous pour bien agir. C’est ainsi que, comme partout où le sang est versé, la République Démocratique du Congo, terrain du plus grand holocauste après la Seconde Guerre mondiale, est un véritable Cimetière de vivants.

Dans ce recueil, nous avons retenu un poème prophétique intitulé « Quand le Grand Congo s’éveillera » écrit par l’auteur le 24 juin 2007 à 13h00 à Stains, une banlieue parisienne en France. Il est important que le Peuple Congolais intériorise l’esprit de ce texte très important. Et face aux nouveaux bouleversements mondiaux, le poète nous prévenait déjà dans le premier poème de ce recueil intitulé « On n’arrête pas le vent », poème écrit le 5 avril 1999 à Kinshasa. Le vent de la nouvelle reconfiguration mondiale est en train de souffler aujourd’hui. Distingué Aimé CESAIRE avait raison de dire que le poète est comme une sorte de prophète à qui il appartient de diriger l’humanité. Il ne s’est pas trompé. Dans « Quand le Grand Congo s’éveillera », le poète prévient déjà les pays qui veulent prendre des terres congolaises que le Grand Congo les récupèrera avec des dommages et intérêts. Il y prévient que quand le Grand Congo s’éveillera, il prendra un km² à celui qui lui aura pris un cm². Que chacun de nous lise ce poème repris ci-après :

Quand le Grand Congo s’éveillera