Le Congo-Brazzaville à l’heure du gouvernement Mopacho

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TRIBUNE. Que valent les universités au Congo aujourd’hui ? Elles promeuvent quel type de débat ? Et d’ailleurs combien y en a-t-il ? La pénurie n’est pas un vecteur de vitalité. Où est passée la tradition des conférences pour partager la connaissance et avancer.

Qu’est-il permis de penser d’un pouvoir qui ne parie pas sur le savoir et qui, à périodes plus ou moins régulières, droit dans ses bottes, jure la main sur le cœur qu’il est obsédé par le développement. De deux choses l’une, ou c’est de la loufoquerie ou plus pathétique encore.

Tenez, quelqu’un s’est vanté d’avoir dit que dans le gouvernement, il y avait des tocards. Et tenez-vous bien, il ne lui est rien arrivé ou plutôt si, il est désormais dans le gouvernement. Quelque chose a échappé à quelqu’un ?

On peut dire à l’homme qui a promu tous ces « koro-koro » comme dirait l’autre, sans qu’il n’en soit vexé, sans que les cracks du PCT ne lui volent dans les plumes, que depuis que ce facétieux est au gouvernement, il ne fait pas partie des esprits remarqués mais plutôt devenu producteur de mid-roll, ces petites vidéos publiées sur Tik-Tok.

Dans ce gouvernement, le meilleur qu’ait jamais eu, auquel les congolais sûrement par ingratitude ne reconnaissent zéro, si ce n’est l’infantile fatuité du « m’as-tu-vu » des voitures noires frappées du sigle du gouvernement, les débats ne volent pas haut.

Tocards, a t’il dit et si malgré son outrecuidance, il avait raison comme tend à le démontrer l’absence de bilan.

Année après année et jour après nuit depuis 25 ans, les gouvernements successifs du PCT se sont convertis en producteurs volontaires du futile et de toutes les activités hautement néfastes à l’acquisition du savoir, des connaissances et de toutes les valeurs qui forgent l’humanité.

Cette institutionnalisation de l’insignifiant par des esprits rétrogrades qui en réalité envoient leurs enfants dans les universités européennes et américaines, est une stratégie bien huilée. Ne dit-on pas que l’enfer c’est toujours pour les autres.

Que dire de plus de ce pouvoir dirigé par des incapables dont le projet de société est une compilation de joyeusetés et qui passe son temps à organiser à coup de millions sortis du Trésor Public, des concours de Mopacho « fesse », pour enfoncer encore plus ce pauvre peuple dans la « merde » ?

Il est temps pour ce gouvernement Mopacho, qui compte plus d’une vingtaine de postulants au prix Nobel de la cancritude et qui est en perpétuelle quête de distractions, de décuver parce que le monde avance sans le Congo-Brazzaville, qui a définitivement tourné le dos à la science, la technologie, le management, ainsi que tous les savoirs qui conduisent au progrès et au bien-être.

Que Dieu bénisse le Congo-Brazzaville.

Laurent DZABA
Président du Mouvement Panafricain et Citoyen

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