La politique expliquée aux nuls (avis aux opportunistes)

La POLITIQUE n’a jamais été un terrain fertile au débat d’idées. C’est toujours le plus CYNIQUE qui TRIOMPHE. La POLITIQUE c’est comme la BOXE. Quiconque s’y engage devrait s’attendre et être prêt à encaisser des COUPS de massue.

A gauche, c’est HAILE MINGUISTU MARIAM surnommé le NEGUS ROUGE, une figure très peu connue des jeunes. Il est à l’origine d’un coup d’Etat INEDIT en 1974 contre Sa Majesté HAILE SELASSIE Ier, mettant ainsi fin à la PLUS vieille monarchie du monde. Au départ, ils étaient QUATRE officiers. MINGUSTU a fini par liquider ses compagnons d’armes pour s’imposer à la tête du DERG, un régime qui a fait près d’1 MILLION de victimes en ETHIOPIE. Chassé du pouvoir en 1993 par une coalition de rebelles conduite par MELES ZENAWI et ISAYAS AFERWORKI, il a trouvé refuge au ZIMBABWE où il coule des jours MALHEUREUX.

A droite, BLAISE COMPAORE, figure très IMPOPULAIRE dans toute l’Afrique. Orphelin très jeune, il a été nourri, logé, blanchi par Mr JOSEPH SAMBO SANKARA, père de son ami d’enfance THOMAS SANKARA. En 1983, lorsque le capitaine THOMAS SANKARA a été démis de ses fonctions de PREMIER MINISTRE et écroué par le colonel JEAN-BAPTISTE OUEDRAOGO sous recommandations de GUY PENNE (Monsieur Afrique de François Mitterrand), BLAISE COMPAORE, profitant d’une insurrection populaire, prendra la tête d’un commando pour libérer son ami d’enfance (plus charismatique que lui) qui sera placé au pouvoir par le peuple VOLTAÏQUE ( et non pas par lui, selon la version officielle).

Eux aussi étaient QUATRE officiers au départ. Ils étaient surnommés les QUATRE MOUSQUETAIRES (THOMAS SANKARA, BLAISE COMPAORE, HENRI ZONGO, JEAN-BAPTISTE LIGNANI). BLAISE COMPAORE a réussi à convaincre deux de ses compagnons (ZONGO et LIGNANI) d’éliminer le premier (SANKARA) le 15 octobre 1987. Clairvoyant, il liquidera les deux autres deux ans plus tard (1989) pour s’adjuger le pouvoir à VIE et un pouvoir de VIE et de MORT sur ses compatriotes. Parrain de nombreux mouvements rebelles (LIBERIA, SIERRA-LEONE, MALI, COTE-D’IVOIRE, CAMEROUN, MAURITANIE), il s’est cru TOUT-PUISSANT et INAMOVIBLE au point de vouloir narguer le peuple burkinabé en 2014, en modifiant l’article 37 d’une constitution taillée sur mesure. Il a trouvé refuge sous un ARBUSTE à NOBERE (banlieue ouagalaise) avant d’être exflitré par un hélicoptère de l’armée française en COTE-D’IVOIRE. Laminé par la nostalgie de son potager de ZINIARE, il s’est proposé récemment de rentrer au PAYS pour aider son successeur MARC CHRISTIAN ROCH KABORE à lutter contre le TERRORISME, mais sans passer par le TRIBUNAL.

En POLITIQUE comme en SORCELLERIE, il n’y a AUCUNE logique.

Pour SURVIVRE en POLITIQUE, il faut être CYNIQUE, c’est à dire être toujours prêt à SACRIFIER un potentiel ADVERSAIRE.

Dans ma courte VIE, j’ai eu la CHANCE de sillonner 98 PAYS (sur les cinq continents), d’ASSISTER en direct à la chute du MUR DE BERLIN, à l’effondrement de l’URSS, à la libération de NELSON MANDELA et ses compagnons, au passage d’un MILLENAIRE à un autre, à l’élection du Premier PRESIDENT « noir » aux Etats-Unis, à la DEMISSION d’un PAPE au Vatican.

En fin 2019, j’ai le BONHEUR d’assister à l’agonie d’une monnaie de SINGE (Franc CFA) en AFRIQUE.

J’espère ne pas assister au transfèrement d’un candidat présidentiABLE en JET PRIVE à la Cour Pénale Internationale.

La POLITIQUE, wéééééééééééééééééééé ! Que DIEU m’en préserve.

Par Nysymb Lascony

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