CGEM: La formation dispensée en Afrique devrait tenir compte des besoins des métiers mondiaux et de demain

La formation dispensée en Afrique devrait tenir compte des besoins des métiers mondiaux et de demain, qui de plus en plus, font appel au digital, à l’intelligence artificielle et à tout ce qui est technologique, a souligné jeudi, à Marrakech, le Président par intérim de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Mohamed Bachiri.

« L’Afrique est appelée à être plus proactive en proposant des offres de formation relatives aux volets industriel, technologique et digital », a-t-il ajouté lors d’une session sur le thème « Assurer l’adéquation des compétences avec des marchés du travail en pleine mutation » dans le cadre de la 2ème édition de l’EU-Africa Business Summit.

L’Afrique est aussi appelée à prendre toutes les mesures qui s’imposent afin de stopper cette « fuite des cerveaux », un phénomène qui touche tous les pays du continent, et qui coûte très cher à ces pays, de même qu’elle doit résoudre le problème de l’adéquation entre l’éducation et la formation et le marché de l’emploi, a-t-il insisté.

« Le monde de l’entreprise est intimement lié à celui de la qualité des ressources humaines, puisqu’il y va de la compétitivité des entreprises africaines dans une économie mondialisée », a-t-il ajouté.

M. BACHIRI a à cette occasion, rendu hommage aux différentes parties prenantes qui œuvrent au Maroc à régler rapidement la question de l’offre en compétences et dont le travail a abouti à la mise en place de « la nouvelle feuille de route relative à la formation professionnelle », basée sur les Hautes orientations Royales.

Cette feuille de route permet de mettre en phase la formation professionnelle avec la réalité des besoins économiques et sociaux du pays, de développer l’employabilité et d’encourager davantage l’entrepreneuriat, a-t-il précisé.

Et d’indiquer que le nouveau dispositif de formation professionnelle au Maroc, baptisé « Cités des Métiers et des Compétences », s’articulera autour de la création d’une nouvelle génération de centres de formation professionnelle dans chacune des 12 régions.

Par ailleurs, M. BACHIRI a souligné que le Maroc a développé une importante expérience dans la co-gestion entre le public et le privé, d’instituts de formation professionnelle, relevant dans ce cadre, que le Royaume met à disposition des pays africains cette importante expérience cumulée comme dans les secteurs de l’automobile et l’aéronautique par exemple.

« Le thème de cette session nous interpelle tout particulièrement car à la CGEM nous plaçons le capital humain et la formation au cœur de nos chantiers prioritaires », a-t-il insisté.

L’EU-Africa Business Summit vise à promouvoir les relations économiques et commerciales entre les deux continents.

Avec CMP

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