Un nouvel outil de la FAO permet aux exploitations des petits producteurs laitiers de recevoir des crédits carbone
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a développé, une nouvelle méthodologie visant à ouvrir les portes du financement climatique au secteur laitier, particulièrement aux exploitations des petits producteurs laitiers.
Avec ce nouvel outil, « le secteur laitier sera bientôt en mesure de participer aux marchés internationaux des crédits carbone en échange de la réduction des émissions», a annoncé l’agence onusienne.
L’agence explique que cette nouvelle méthodologie, développée avec ses partenaires, permettra aux agriculteurs et aux concepteurs de projets de documenter de manière fidèle la manière dont ils travaillent à réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’identifier clairement des domaines dans lesquels celles-ci peuvent être réduites.
La FAO ajoute que cette méthodologie permettra aussi d’expliquer comment mesurer ces résultats et en rendre compte ensuite. Ce qui est tout aussi intéressant.
Concrètement, «il s’agira par exemple, de modifier la composition alimentaire ou les pratiques alimentaires, ou encore d’améliorer l’efficacité énergétique de l’équipement», explique-t-elle dans un communiqué.
Selon elle, « cette démarche devrait également permettre d’attirer de nouveaux financements dans l’industrie du bétail et contribuera à promouvoir les investissements dans des initiatives familiales ».
Adressé aux petits producteurs laitiers, cet outil «s’attaque à deux principaux défis rencontrés dans le secteur agricole de nos jours: la nécessité de rendre l’agriculture plus productive et d’augmenter les rendements, tout en diminuant son empreinte carbone», relève la FAO.
L’agence assure, par ailleurs, que «cette démarche devrait également permettre d’attirer de nouveaux financements dans l’industrie du bétail et contribuera à promouvoir les investissements dans des initiatives familiales».
Ainsi, soutien-t-elle, en attirant de nouvelles sources de financement, la méthodologie se penche sur un aspect important qui consiste à définir la meilleure manière de financer la transition écologique du secteur de l’élevage.
Henning Steinfeld, chef de la sous-division de l’information, de l’analyse sectorielle et des politiques en matière d’élevage de la FAO, assure que «cette méthodologie aidera à attirer les financements vers des projets avec de véritables impacts sur les moyens d’existence de millions de petits producteurs laitiers».
Ce dernier estime qu’«investir de manière à rendre les systèmes laitiers des petits producteurs plus productifs est un moyen efficace de réduire à la fois les émissions de gaz à effet de serre et de garantir la sécurité alimentaire». Soulignons que la fameuse méthodologie a été certifiée par Gold Standard, un organisme indépendant qui évalue les projets liés au climat.
«Cette certification est essentielle afin de permettre aux exploitations des petits producteurs laitiers de recevoir des crédits carbone acceptés à travers le monde en échange de leurs efforts visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre », indique la FAO sur son site web.
Comme le rappelle la FAO, les émissions de gaz à effet de serre issues de la production de lait varient largement de par le monde. Certains pays ont des systèmes de production qui n’émettent pas plus d’1,7 kg de dioxyde de carbone par kilogramme de lait (CO2/kg), tandis que d’autres en émettent cinq fois plus et atteignent les 9 kg de dioxyde de carbone pour chaque kilogramme de lait.
Avec ce nouvel outil, « le secteur laitier sera bientôt en mesure de participer aux marchés internationaux des crédits carbone en échange de la réduction des émissions», a annoncé l’agence onusienne.
L’agence explique que cette nouvelle méthodologie, développée avec ses partenaires, permettra aux agriculteurs et aux concepteurs de projets de documenter de manière fidèle la manière dont ils travaillent à réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’identifier clairement des domaines dans lesquels celles-ci peuvent être réduites.
La FAO ajoute que cette méthodologie permettra aussi d’expliquer comment mesurer ces résultats et en rendre compte ensuite. Ce qui est tout aussi intéressant.
Concrètement, «il s’agira par exemple, de modifier la composition alimentaire ou les pratiques alimentaires, ou encore d’améliorer l’efficacité énergétique de l’équipement», explique-t-elle dans un communiqué.
Selon elle, « cette démarche devrait également permettre d’attirer de nouveaux financements dans l’industrie du bétail et contribuera à promouvoir les investissements dans des initiatives familiales ».
Adressé aux petits producteurs laitiers, cet outil «s’attaque à deux principaux défis rencontrés dans le secteur agricole de nos jours: la nécessité de rendre l’agriculture plus productive et d’augmenter les rendements, tout en diminuant son empreinte carbone», relève la FAO.
L’agence assure, par ailleurs, que «cette démarche devrait également permettre d’attirer de nouveaux financements dans l’industrie du bétail et contribuera à promouvoir les investissements dans des initiatives familiales».
Ainsi, soutien-t-elle, en attirant de nouvelles sources de financement, la méthodologie se penche sur un aspect important qui consiste à définir la meilleure manière de financer la transition écologique du secteur de l’élevage.
Henning Steinfeld, chef de la sous-division de l’information, de l’analyse sectorielle et des politiques en matière d’élevage de la FAO, assure que «cette méthodologie aidera à attirer les financements vers des projets avec de véritables impacts sur les moyens d’existence de millions de petits producteurs laitiers».
Ce dernier estime qu’«investir de manière à rendre les systèmes laitiers des petits producteurs plus productifs est un moyen efficace de réduire à la fois les émissions de gaz à effet de serre et de garantir la sécurité alimentaire». Soulignons que la fameuse méthodologie a été certifiée par Gold Standard, un organisme indépendant qui évalue les projets liés au climat.
«Cette certification est essentielle afin de permettre aux exploitations des petits producteurs laitiers de recevoir des crédits carbone acceptés à travers le monde en échange de leurs efforts visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre », indique la FAO sur son site web.
Comme le rappelle la FAO, les émissions de gaz à effet de serre issues de la production de lait varient largement de par le monde. Certains pays ont des systèmes de production qui n’émettent pas plus d’1,7 kg de dioxyde de carbone par kilogramme de lait (CO2/kg), tandis que d’autres en émettent cinq fois plus et atteignent les 9 kg de dioxyde de carbone pour chaque kilogramme de lait.