La production mondiale de céréales en 2019 indiquent une hausse d’1,2% par rapport à l’année précédente pour atteindre 2 685 millions de tonnes, selon les prévisions de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Traduction: des prévisions revues à la baisse par rapport à celles de mai lorsque la production mondiale de céréales était appelée à augmenter de 2,7%.
Pour l’agence onusienne, « cette augmentation d’une année sur l’autre de la production mondiale céréalière reflète un développement de la production de blé et d’orge, tandis que le niveau de la production mondiale de riz devrait être plus ou moins proche du niveau record enregistré l’année dernière ».
Dans un communiqué publié en début de mois de juin, elle note néanmoins que la production mondiale de maïs est maintenant appelée à chuter, avec notamment la production américaine qui devrait baisser de 10% par rapport à l’année dernière en raison de plantations réduites. Ces dernières ont vu leur expansion amoindrie en raison de mauvaises conditions météorologiques.
A en croire la FAO, l’utilisation mondiale de céréales pour l’année à venir devrait maintenant atteindre les 2 707 millions de tonnes, en baisse par rapport aux prévisions établies en mai mais toujours en hausse d’1% par rapport à la saison 2018/2019.
De son côté, l’utilisation mondiale de riz devrait atteindre 518 millions de tonnes, soit une hausse d’1,4% sur l’année, tandis que l’utilisation de blé devrait augmenter d’1,2% pour finalement atteindre les 755 millions de tonnes, soutient-elle.
Se basant sur ces nouvelles estimations pour la production et l’utilisation, l’agence fait savoir que « les stocks mondiaux de céréales pourraient baisser de près de 3% lors de la prochaine saison, atteignant les 830 millions de tonnes, soit leur plus bas niveau en l’espace de quatre ans ».
Selon elle, cette baisse devrait avoir pour effet de faire baisser de 30% le rapport mondial stock-utilisation de céréales, qui, néanmoins, devrait toujours proposer un niveau d’approvisionnement suffisant.
Dans son communiqué, la FAO dit s’attendre à une augmentation du commerce mondial qui devrait atteindre les 414 millions de tonnes, soit en hausse d’ 1,4% par rapport au niveau estimé l’année précédente.
Cette évolution « s’explique par un important rebond du commerce de blé, et ce, grâce à une forte demande d’importations en provenance de plusieurs pays d’Afrique et d’Asie », soutient-elle ajoutant, à cela, des prévisions faisant état de larges quantités disponibles à l’exportation dans la région de la Mer Noire et dans l’Union européenne.
Martin Kam