Repérée en 2007 à Kinshasa, Marie-José Ndjiba dit « MJ 30 »,
chanteuse aux inflexions chaleureuses, pleines de sensibilité, poursuit son bonhomme de chemin sur la voie du succès en France où elle s’est installée depuis quatre ans.
« MJ 30 » fait partie de cette nouvelle génération de chanteuses qui espèrent un jour devenir de grandes artistes de renommée internationale. A coup de plusieurs concerts devant un public grandissant d’un show à l’autre, cette jeune kinoise commence déjà à s’immiscer dans les coulisses de la diaspora musicale congolaise. Mais, à la différence des autres chanteuses, » MJ 30″ a ce charme indescriptible, cette persévérance qui se reflète dans la réalité. En effet, elle a surtout cette volonté de valoriser la chanson du terroir en associant, bien entendu des sonorités modernes sans rien enlever de son authenticité.
Que de chemin parcouru depuis son apparition en 2007 aux côtés de la « Mamu nationale » Tshala Muana et son orchestre Dynastie Mutwashi. Avec elle « MJ 30 » a commencé à faire sa véritable scène devant des publics enthousiastes et où elle a longtemps chanté, sans être impressionnée.
À force d’obstination et de travail, elle s’est fait connaître et a enchaîné les prouesses, avant de se séparer de Tshala Muana, et entamer une carrière solo qui s’ouvre en 2012 avec l’album « Mastor », suivi en 2014 de « Miroir » qui renferme des chansons soutenues par une musique superbement travaillée et influencée par la » rumba-folk ».
L’année 2015 a vu la sortie en novembre du single « Molaso ». Avec la réalisation de ces trois opus, son rêve d’adolescente est concrétisé : devenir une importante voix de la scène musicale congolaise.
En résidence en France depuis quatre ans, elle participe avec son groupe à de nombreux concerts dans plusieurs villes de France où elle rencontre un véritable succès. Un emploi du temps chargé qu’elle cale entre les studios et les médias. On peut également affirmer que « MJ 30 » a depuis réalisé une percée intéressante dans les chaines musicales You tube.
L’année 2017 s’annonce déjà pleine de promesses et de projets pour la jeune chanteuse dont l’art fait preuve aujourd’hui d’une belle sagesse et d’une sûreté parfaite. Chanteuse et surtout auteur de performances, d’expérience multi-médias, elle travaille avec son groupe sur de nouvelles orientations dans le genre de la musique urbaine.
Notons qu’elle a livré le 11 mars dernier dans la salle des fêtes Longvic à Dijon en France, un concert dans le cadre de la campagne de lutte contre le cancer du sein. Concert organisé par l’Association « Elikya na biso ». Tout comme elle est invitée le 13 mai en Belgique dans le cadre des manifestations organisées en hommage à Papa Wemba, star de la musique congolaise décédée le 24 avril 2016.
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