Le Maroc devrait être capable d’accélérer sa croissance économique tout en préservant sa stabilité macroéconomique, a indiqué récemment la Banque mondiale dans son dernier rapport de suivi de la situation économique (octobre 2016).
Selon l’institution financière, «la bonne performance des industries nouvelles (automobile, aéronautique et électronique) et l’expansion des entreprises marocaines en Afrique de l’Ouest ont le potentiel d’instaurer les conditions d’un renforcement de la position du Maroc dans les chaînes de valeur mondiales ».
La BM prévient toutefois que ses perspectives économiques et la consolidation de ses gains en matière de stabilité macroéconomique à moyen terme dépendront de la formulation de politiques macroéconomiques saines.
Des perspectives qui dépendront aussi de « l’approfondissement de réformes structurelles visant à accélérer les gains de productivité, à réduire le chômage des jeunes, à accroître la participation des femmes au marché du travail et à réduire davantage la pauvreté et les inégalités », a-t-elle soutenu.
La Banque mondiale assure que la croissance pourrait accélérer jusqu’à atteindre 4 % à moyen terme, avec une inflation maintenue aux environs de 2 %, si le prochain gouvernement venait à mettre pleinement en œuvre un programme complet de réformes.
« Les inégalités spatiales sont susceptibles de persister en l’absence de politiques ciblées qui répondent à la multitude des défis à relever dans les régions du pays à la traîne », note-t-elle.
Plusieurs défis attendent donc le Maroc. Pour l’institution de Bretton Woods, il devrait accroître la compétitivité de l’économie, accélérer la croissance et la création d’emplois, réduire les inégalités, accroître la prospérité partagée, étoffer les tampons fiscaux et tirer parti de la stabilité politique.
Dans son rapport, elle a également relevé un fait qui n’a pas échappé au gouvernement en place. C’est qu’en dépit des performances économiques relativement flatteuses du Maroc dans la région MENA, l’économie est restée structurellement orientée vers des activités échappant aux échanges commerciaux (par exemple, le bâtiment, les travaux publics et les services à faible valeur ajoutée) et vers une agriculture volatile, à faible productivité et non irriguée.
En conséquence, le Maroc aurait réalisé peu de gains de productivité au cours des deux dernières décennies malgré des niveaux élevés d’investissement. « Les efforts d’investissement -dominés par des grands projets d’infrastructure sur financement public- n’ont pas encore déclenché un décollage de la croissance», a-t-elle constaté.
Dans ce cas, poursuit-elle, il resterait au Maroc à obtenir les gains de productivité et la compétitivité nécessaires à la poursuite de son intégration dans les marchés mondiaux. Ce qui va nécessiter davantage d’efforts pour renforcer la gouvernance publique, améliorer l’environnement économique et le climat d’investissement et accroître le capital humain.
La BM estime aussi qu’«une plus grande flexibilité des taux de change aiderait l’économie à absorber les chocs (y compris ceux liés à une croissance plus faible dans la zone euro et à l’incertitude du Brexit) et à réaliser la diversification économique ».
Par ailleurs, elle pense que «la stratégie nationale pour l’emploi récemment mise en chantier, visant à créer 200 000 emplois nouveaux par an et à faire baisser le chômage à 3,9 % en dix ans, ce qui exigera des réformes non moins ambitieuses pour assurer le bon fonctionnement d’un marché du travail propice à la création d’emplois par le secteur privé».
Analysant les développements récents, la Banque mondiale note que le déficit budgétaire du Maroc est en voie de résorption et la balance extérieure des paiements s’est considérablement améliorée, grâce notamment à la libéralisation réussie des prix des carburants (essence et gazole) et d’autres efforts d’assainissement des finances entamés depuis 2013.
«Si l’on se fonde sur les performances réalisées depuis le début de l’année, le Maroc devrait ramener son déficit budgétaire à 3,5 % du PIB en 2016 », a-t-elle soutenu.
En revanche, la BM est persuadée que « l’objectif budgétaire de fin d’année ne pourra être atteint qu’en parvenant à une maîtrise encore meilleure des dépenses, en particulier pour ce qui est des transferts aux entreprises publiques ».
La BM prévient toutefois que ses perspectives économiques et la consolidation de ses gains en matière de stabilité macroéconomique à moyen terme dépendront de la formulation de politiques macroéconomiques saines.
Des perspectives qui dépendront aussi de « l’approfondissement de réformes structurelles visant à accélérer les gains de productivité, à réduire le chômage des jeunes, à accroître la participation des femmes au marché du travail et à réduire davantage la pauvreté et les inégalités », a-t-elle soutenu.
La Banque mondiale assure que la croissance pourrait accélérer jusqu’à atteindre 4 % à moyen terme, avec une inflation maintenue aux environs de 2 %, si le prochain gouvernement venait à mettre pleinement en œuvre un programme complet de réformes.
« Les inégalités spatiales sont susceptibles de persister en l’absence de politiques ciblées qui répondent à la multitude des défis à relever dans les régions du pays à la traîne », note-t-elle.
Plusieurs défis attendent donc le Maroc. Pour l’institution de Bretton Woods, il devrait accroître la compétitivité de l’économie, accélérer la croissance et la création d’emplois, réduire les inégalités, accroître la prospérité partagée, étoffer les tampons fiscaux et tirer parti de la stabilité politique.
Dans son rapport, elle a également relevé un fait qui n’a pas échappé au gouvernement en place. C’est qu’en dépit des performances économiques relativement flatteuses du Maroc dans la région MENA, l’économie est restée structurellement orientée vers des activités échappant aux échanges commerciaux (par exemple, le bâtiment, les travaux publics et les services à faible valeur ajoutée) et vers une agriculture volatile, à faible productivité et non irriguée.
En conséquence, le Maroc aurait réalisé peu de gains de productivité au cours des deux dernières décennies malgré des niveaux élevés d’investissement. « Les efforts d’investissement -dominés par des grands projets d’infrastructure sur financement public- n’ont pas encore déclenché un décollage de la croissance», a-t-elle constaté.
Dans ce cas, poursuit-elle, il resterait au Maroc à obtenir les gains de productivité et la compétitivité nécessaires à la poursuite de son intégration dans les marchés mondiaux. Ce qui va nécessiter davantage d’efforts pour renforcer la gouvernance publique, améliorer l’environnement économique et le climat d’investissement et accroître le capital humain.
La BM estime aussi qu’«une plus grande flexibilité des taux de change aiderait l’économie à absorber les chocs (y compris ceux liés à une croissance plus faible dans la zone euro et à l’incertitude du Brexit) et à réaliser la diversification économique ».
Par ailleurs, elle pense que «la stratégie nationale pour l’emploi récemment mise en chantier, visant à créer 200 000 emplois nouveaux par an et à faire baisser le chômage à 3,9 % en dix ans, ce qui exigera des réformes non moins ambitieuses pour assurer le bon fonctionnement d’un marché du travail propice à la création d’emplois par le secteur privé».
Analysant les développements récents, la Banque mondiale note que le déficit budgétaire du Maroc est en voie de résorption et la balance extérieure des paiements s’est considérablement améliorée, grâce notamment à la libéralisation réussie des prix des carburants (essence et gazole) et d’autres efforts d’assainissement des finances entamés depuis 2013.
«Si l’on se fonde sur les performances réalisées depuis le début de l’année, le Maroc devrait ramener son déficit budgétaire à 3,5 % du PIB en 2016 », a-t-elle soutenu.
En revanche, la BM est persuadée que « l’objectif budgétaire de fin d’année ne pourra être atteint qu’en parvenant à une maîtrise encore meilleure des dépenses, en particulier pour ce qui est des transferts aux entreprises publiques ».