On en a eu la preuve encore avec la récente étude réalisée par l’organisme public qui a choisi, cette fois-ci, de scruter le potentiel de diversification de l’économie marocaine et les nouvelles opportunités de sa croissance.
«Un travail laborieux et édifiant», dont les résultats ont été rendus publics mardi dernier au siège de l’institution, reconnaîtront les observateurs et acteurs de l’économie nationale présents lors de la présentation de ladite étude.
A vrai dire, la problématique n’est pas vraiment nouvelle pour le HCP qui, comme l’a rappelé le Haut-commissaire Ahmed Lahlimi, «a eu, à plusieurs reprises, l’occasion de relever l’impératif catégorique d’une diversification du tissu productif de notre économie, afin d’améliorer, dans la durée, notre épargne intérieure, par une plus grande distribution d’emplois et de revenus et notre épargne nationale par une offre exportable plus forte et plus compétitive».
A travers cette étude, le HCP a souhaité «analyser la réalité de notre offre exportable nationale, pour évaluer les opportunités dont elle peut tirer profit, compte tenu du potentiel de diversification que recèle le tissu productif national», a d’emblée souligné le Haut-commissaire.
Ainsi, il ressort de cet important travail que les exportations marocaines sont encore dominées par les matières brutes, les produits primaires et les produits à faible contenu technologique. Selon les analystes du HCP, cela représente 66% du total des exportations du Maroc.
Commentant les résultats de l’étude, Ahmed Lahlimi a fait remarquer que «les produits stables, où le Maroc a pu préserver ses avantages comparatifs, sont à 88% composés de matières brutes et de produits primaires et à faible contenu technologique».
Poursuivant son exposé, le Haut-commissaire a précisé que l’amélioration des avantages comparatifs liée aux produits en transition a été réalisée également à 94% dans la sphère des mêmes catégories de produits. A savoir, les produits bruts, primaires et à faible contenu technologique.
Des données analysées par l’organisme, il est ressort au total que l’économie marocaine dispose d’un potentiel de diversification de 90% de ses produits.
A ce propos, Ahmed Lahlimi a affirmé que «le potentiel de diversification dont dispose l’économie nationale s’élève à 90% dans les produits de nature brute, primaire et à faible contenu technologique».
Selon lui, le reste du potentiel de nouveaux produits, au nombre de 180, serait de moyenne et haute technologie avec le tiers (66 produits) à concrétiser dans le long terme.
Signalons que lors de la présentation des résultats de l’étude, l’assistance a eu droit à deux exposés très édifiants. Le premier sur le diagnostic de la complexité de l’économie marocaine et le second sur les opportunités du tissu productif national, ainsi que l’identification des amorces stratégiques possibles pour leur exploitation dans une vingtaine de branches d’activité.
Précisons aussi que dans son analyse sur la complexité économique de l’économie marocaine, le HCP a noté que le Maroc est parvenu globalement à stabiliser peu de ses exportations (8% du total des produits classés) sans pouvoir intégrer plus de produits dans son champ de performance à l’exportation.
L’organisme public a expliqué que «cela se dégage du faible nombre de produits en transition (2,6% du total des produits classés) qui est même moins que le nombre de produits qui ont perdu leur RCA (avantage comparatif révélé) durant la même période (3,3% du total des produits classés).
Conduite sur la base de deux mesures du cadre de la complexité économique, Indice de complexité du produit (PCI) et Indice de gain d’opportunité (OGI), l’analyse des opportunités de diversification dont dispose le Maroc a permis d’en savoir plus sur la complexité de l’économie marocaine durant la période 2000-2014.
Il en est ressorti ainsi que les produits de l’agriculture, de la pêche et des extractions minières, ayant une part de 60% du total des exportations marocaines, présentent des niveaux de complexité des plus faibles.
Autre enseignement, «les produits exportés des industries alimentaires et du textile et cuir, qui représentent 20% des exportations totales, se caractérisent également par de faibles complexités», a relevé le HCP concluant que 80% des produits nationaux demeurent de nature brute, primaire et à faible contenu technologique.
Pour Ahmed Lahlimi, «cela veut dire que la structure du tissu productif national continue d’incorporer de faibles aptitudes (faibles connaissances productives ou niveau de sophistication), ce qui met en exergue la lenteur du processus de diversification de l’économie nationale».
Soulignons que cette analyse a également montré que les produits de l’industrie manufacturière demeurent plus complexes, synonyme d’incorporation de nombreuses possibilités étant donné le besoin d’un meilleur contenu technologique dans leurs structures de production.
A l’issue de la rencontre, le HCP a fait observer que les opportunités de diversification vers des produits riches et sophistiqués restent encore latentes dans l’économie nationale.
Cela dit, sur la base des éléments sortis de l’étude, il ressort que 60% de ces opportunités s’avèrent être des choix non stratégiques et ne permettraient pas une transformation de notre économie.
Pour Ahmed Lahlimi, il est donc «nécessaire d’établir un cadre d’identification des choix stratégiques basé sur les atouts actuels de l’économie afin d’assurer une diversification durable et une croissance économique soutenue».
«Un travail laborieux et édifiant», dont les résultats ont été rendus publics mardi dernier au siège de l’institution, reconnaîtront les observateurs et acteurs de l’économie nationale présents lors de la présentation de ladite étude.
A vrai dire, la problématique n’est pas vraiment nouvelle pour le HCP qui, comme l’a rappelé le Haut-commissaire Ahmed Lahlimi, «a eu, à plusieurs reprises, l’occasion de relever l’impératif catégorique d’une diversification du tissu productif de notre économie, afin d’améliorer, dans la durée, notre épargne intérieure, par une plus grande distribution d’emplois et de revenus et notre épargne nationale par une offre exportable plus forte et plus compétitive».
A travers cette étude, le HCP a souhaité «analyser la réalité de notre offre exportable nationale, pour évaluer les opportunités dont elle peut tirer profit, compte tenu du potentiel de diversification que recèle le tissu productif national», a d’emblée souligné le Haut-commissaire.
Ainsi, il ressort de cet important travail que les exportations marocaines sont encore dominées par les matières brutes, les produits primaires et les produits à faible contenu technologique. Selon les analystes du HCP, cela représente 66% du total des exportations du Maroc.
Commentant les résultats de l’étude, Ahmed Lahlimi a fait remarquer que «les produits stables, où le Maroc a pu préserver ses avantages comparatifs, sont à 88% composés de matières brutes et de produits primaires et à faible contenu technologique».
Poursuivant son exposé, le Haut-commissaire a précisé que l’amélioration des avantages comparatifs liée aux produits en transition a été réalisée également à 94% dans la sphère des mêmes catégories de produits. A savoir, les produits bruts, primaires et à faible contenu technologique.
Des données analysées par l’organisme, il est ressort au total que l’économie marocaine dispose d’un potentiel de diversification de 90% de ses produits.
A ce propos, Ahmed Lahlimi a affirmé que «le potentiel de diversification dont dispose l’économie nationale s’élève à 90% dans les produits de nature brute, primaire et à faible contenu technologique».
Selon lui, le reste du potentiel de nouveaux produits, au nombre de 180, serait de moyenne et haute technologie avec le tiers (66 produits) à concrétiser dans le long terme.
Signalons que lors de la présentation des résultats de l’étude, l’assistance a eu droit à deux exposés très édifiants. Le premier sur le diagnostic de la complexité de l’économie marocaine et le second sur les opportunités du tissu productif national, ainsi que l’identification des amorces stratégiques possibles pour leur exploitation dans une vingtaine de branches d’activité.
Précisons aussi que dans son analyse sur la complexité économique de l’économie marocaine, le HCP a noté que le Maroc est parvenu globalement à stabiliser peu de ses exportations (8% du total des produits classés) sans pouvoir intégrer plus de produits dans son champ de performance à l’exportation.
L’organisme public a expliqué que «cela se dégage du faible nombre de produits en transition (2,6% du total des produits classés) qui est même moins que le nombre de produits qui ont perdu leur RCA (avantage comparatif révélé) durant la même période (3,3% du total des produits classés).
Conduite sur la base de deux mesures du cadre de la complexité économique, Indice de complexité du produit (PCI) et Indice de gain d’opportunité (OGI), l’analyse des opportunités de diversification dont dispose le Maroc a permis d’en savoir plus sur la complexité de l’économie marocaine durant la période 2000-2014.
Il en est ressorti ainsi que les produits de l’agriculture, de la pêche et des extractions minières, ayant une part de 60% du total des exportations marocaines, présentent des niveaux de complexité des plus faibles.
Autre enseignement, «les produits exportés des industries alimentaires et du textile et cuir, qui représentent 20% des exportations totales, se caractérisent également par de faibles complexités», a relevé le HCP concluant que 80% des produits nationaux demeurent de nature brute, primaire et à faible contenu technologique.
Pour Ahmed Lahlimi, «cela veut dire que la structure du tissu productif national continue d’incorporer de faibles aptitudes (faibles connaissances productives ou niveau de sophistication), ce qui met en exergue la lenteur du processus de diversification de l’économie nationale».
Soulignons que cette analyse a également montré que les produits de l’industrie manufacturière demeurent plus complexes, synonyme d’incorporation de nombreuses possibilités étant donné le besoin d’un meilleur contenu technologique dans leurs structures de production.
A l’issue de la rencontre, le HCP a fait observer que les opportunités de diversification vers des produits riches et sophistiqués restent encore latentes dans l’économie nationale.
Cela dit, sur la base des éléments sortis de l’étude, il ressort que 60% de ces opportunités s’avèrent être des choix non stratégiques et ne permettraient pas une transformation de notre économie.
Pour Ahmed Lahlimi, il est donc «nécessaire d’établir un cadre d’identification des choix stratégiques basé sur les atouts actuels de l’économie afin d’assurer une diversification durable et une croissance économique soutenue».
Alain Bouithy
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