
La tragédie de Flore BARROS TCHICAYA avait failli créée des émeutes à Pointe-Noire, tous les médias en avaient fait leurs choux gras. L’indignation était générale dans la ville océane où même les plus cyniques des congolais étaient scandalisés.
Après s’être faite escroquée par les avocats véreux qui étaient censés la défendre, un voyage médical cauchemardesque au Maroc, un battage médiatique avait pris le relais pour que les autorités congolaises puissent s’intéresser au cas de la jeune femme. Dans un souci d’orgueil, le parquet de Pointe-Noire organisa un procès et l’agresseur de Flore BARROS TCHICAYA fut condamné à une lourde peine.
L’affaire Flore BARROS contre Hassan HOJEIJ eu un retentissement international grâce à la diaspora Congolaise qui avait pris le relais notamment sur les réseaux sociaux. Et, le verdict fut à la hauteur de l’indignation nationale et internationale :
La cour d’appel de Pointe-Noire, deuxième ville du Congo Brazzaville, avait requis contre le nommé Hassan Hamad HOJEIJ, de nationalité libanaise, la peine maximale de quinze années de réclusion et une forte amende de 350 millions FCFA dans le procès qui l’opposait à mademoiselle, Flore BARROS TCHICAYA, pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une infirmité à vie.
Le verdict rendu par la cour criminelle, le 16 mai 2011 dans la nuit, enjoignit à l’intéressé le paiement de 450 000 FCFA d’amende et 350 millions FCFA de dommages et intérêts à la plaignante Flore BARROS TCHICAYA, pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une infirmité permanente.
Malgré cette lourde condamnation de Monsieur Hassan Hamad HOJEIJ, justice n’est pas encore faite 5 ans après. Toutes celles et tous ceux qui se sont passionnés pour cette affaire doivent savoir que Monsieur Hassan Hamad HODJEIJ n’a jamais purger sa peine, et encre plus grave, il n’a jamais payé un seul franc CFA à sa victime.
5 ans après, les décisions de la Cour Criminelle de Pointe-Noire n’ont jamais été appliquées. Monsieur Hassan Hamad HODJEIJ vit toujours à Pointe-Noire où il mène un grand train de vie pendant que Mademoiselle Flore BARROS TCHICAYA vit maintenant de la charité, mendiant quelques sous dans la rues et avenues de Pointe-Noire avec son infirmité.
Pour ceux qui ne s’en souviennent pas, juste un petit rappel des faits : Mademoiselle Flore BARROS TCHICAYA qui vivait une vie tranquille à Pointe-Noire en exerçant la profession de coiffeuse avait subi pendant plusieurs mois le harcèlement sexuel d’un septuagénaire libanais nommé Hassan Hamad HODJEIJ. N’ayant pas réussi son pari de baiser la jeune femme – parce que repoussé par celle-ci – monsieur Hassan Hamad HODJEIj avait agressé la jeune femme plusieurs fois avec une arme électrique de marque Tazer. Quelques jours après cette agression Mademoiselle Flore BARROS TCHICAYA avait perdu l’usage de ses jambes.
Les propos de Monsieur Hassan Hamad HODJEIJ rapporté par la jeune femme démontre le sexisme qui mine les mentalités de certains hommes fortunés communément dénommé « homme fort » qu’il soit congolais ou étrangers. Ces pervers sexuels qui se prennent pour des Don juan irrésistibles ne supportent pas qu’on puisse résister à leurs instincts lubriques. Ces barbares réduisent la femme à un simple produit de consommation courante, c’est ce qu’on peut ressentir dans une phrase de Monsieur Hamad HODJEIJ comme : « j’ai envie de te goûter » comme si on parlait d’un fruit ou d’un plat.
Les propos de monsieur Hassan Hamad HODJEIJ sont édifiant et dénote de la mentalité de l’individu :
« Je suis un Arabe » – donc un être supérieur au Noir, c’est-à-dire, un intouchable. « Moi, je ne meurs pas de faim ». Oser se moquer d’un peuple qui vous enrichit et se balader tranquillement dans les rues de la ville de Pointe-Noire alors que sa place est dans une prison, voilà le pied de nez, l’arrogance qui frise le mépris qu’affiche monsieur Hassan Hamad HODJEIJ aux congolais et à leurs institutions !
En fait monsieur Hassan Hodjei sait qu’il n’existe pas de justice au Congo Brazzaville et Mademoiselle Flore BARROS TCHICAYA s’en est vite rendue compte à ses dépens. Monsieur Hassan Hamad HODJEIJ n’est hélas pas le premier « homme fort » criminel qui circule librement dans notre pays. Pour exemple, il y a dans la Sangha un homme tellement fort qu’il s’est surnommé « l’Etat », oui vous avez bien lu. C’est lui qui règle tous les problèmes. « Monsieur l’Etat » que tout le monde connait dans la contrée, donne du fil à retordre aux administrateurs de notre fierté nationale : le Parc D’ODZALA.
« Monsieur l’Etat » tire ses revenus de la contrebande d’ivoire au vu et au su de toute la contrée, il est la bête noire du Parc d’ODZALA pourtant protégé. Mais, l’intouchable « monsieur l’Etat » est protégé à Brazzaville par un parent qui est ministre inamovible depuis plus de 10 ans.
Est-ce le cas pour monsieur Hassan Hamad HODJEIJ ? Sans doute. Pierre MABIALA notre vaillant ministre de fait de la justice qui incarcère à tour de bras tout ce qui bouge, clamant haut et fort à qui veux l’entendre que « vous allez voir ce que vous allez voir » aura-il le courage de faire appliquer une décision de justice que la cour criminelle de Pointe-Noire a rendu en toute souveraineté au lieu d’amuser la galerie ? Ou bien continuera-t-il à protéger les méchants barbares aux poches pleines et les hommes politiques de l’opposition qui ne pensent pas comme lui.
A suivre…