
La première édition du le festival international du livre et des arts francophones (Filaf) aura lieu du 28 mars au 1er avril 2017 à Brazzaville, avec au programme, des conférences, des tables rondes, du cinéma, des rencontres lycéennes et des séminaires pédagogiques, ont annoncé les organisateurs, le 22 mars 2047 à Brazzaville au cours d’une conférence de presse.
Placé sous le thème, «Ecriture(s), histoire(s), et réel(s) ; quelles frontières ? », ce festival se veut le point de convergence de réflexions sur la création francophone contemporaine. Il est l’initiative de l’Institut français du Congo avec l’appui et l’expertise de Diagne Khady Fall, enseignante expatriée de lettres au lycée saint Exupéry de Brazzaville et le soutien de partenaires institutionnels et privés, le festival international du livre et des arts francophones(Filaf) dont la thématique est
Plusieurs auteurs et artistes variés y sont attendus, parmi lesquels, Tidiane N’Diaye, historien, romancier de nationalité franco-sénégalaise qui y apportera la touche scientifique ; Lamia Berrada-Berca, écrivaine franco –marocaine ; Hemley Boum, écrivaine franco-camerounaise ; Gabriel Okoundji, écrivain poète franco-congolais ; Awa Sene Sarr, comédienne sénégalo-Belge, ayant incarné le rôle de Karaba la sorcière dans Kirikou ; Makenzy Orcel, écrivain haïtien et Yvan Amar, journaliste français .
Ces hommes et femmes de lettres discuteront, au cours de ces rencontres, de leurs œuvres avec le public et partageront leurs expériences sur différents thèmes. Le festival s’ouvrira par deux conférences inaugurales, le 28 mars après-midi, animées sur le thème « pays réel(s), pays rêvé(s) : impossible terre d’encre » par ; Gabriel Okoundji et Makenzy Orcel ; le deuxième jour à l’institut français du Congo à 18 heures « Quel(s) réel (s) ? Quel (s) enjeux ? » Intervenants : Hemley Boum et Tidiane N’Diaye. Le jeudi il n’y aura pas de conférence. Le vendredi 31 mars, « Fabulations littéraires, voix souterraine qui habite l’écriture » et, le samedi 1er avril à partir de 14 heures, une conférence sur le thème « voix diasporiques, voix Trans esthétique », en soirée, ce sera la clôture.
Pour Elodie Chabert, directrice déléguée de l’Institut français du Congo, «Ce festival permet de pouvoir échanger, de profiter de l’expérience d’auteurs des autres horizons francophones afin de montrer la vitalité et la richesse des arts francophones». Diagne Khady Fall estime quant à elle que l’objectif de ce festival est de ramener sur le territoire ce qui se dit, ce qui se passe ailleurs et l’idée c’est de poser des passerelles »
Le lycée de Nganga lingolo, l’école militaire préparatoire Léclerc, le lycée de la révolution de Talangaï, le lycée Savorgnan de Brazza, le lycée Saint Exupéry sont des invités honneurs et seront présents aux différentes conférences. Le Fiaf est ouvert au public, l’entrée est libre et gratuite. Par contre, les rencontres dans le cadre scolaire ne seront pas accessibles au grand public.