Economie : Le Congo évalue ses réformes sur le climat des affaires

Le ministre du Développement industriel et de la promotion du secteur privé, Isidore Mvouba, a officiellement donné, le 6 juillet 2015 à, Brazzaville, mandat à une équipe d’évaluateurs, la mission d’impulsion, de suivi et d’application des différentes réformes dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires au Congo.

Cette équipe devra se déployer dans les deux villes capitales politique et économique du Congo, à savoir, Brazzaville et Pointe-Noire. Cette équipe y mesurera l’impact de ces mesures sur le fonctionnement des unités de production aux fins de donner une forte impulsion à leur mise en œuvre. Il s’agira de lever certains verrous qui retardent l’application des réformes engagées ; de lever toutes les entraves liées à la parafiscalité ; de se raccorder à l’électricité, à l’eau et obtenir un permis de construire en un temps record ; protéger l’investissement en allégeant les procédures relatives au commerce transfrontalier et faire de l’investisseur un roi.
«Nous avons donc fort à faire pour que le Congo devienne enfin un pays où il fait bon à y investir ; un pays où la liberté d’entreprendre, l’égalité des chances sont garanties ; un pays ouvert au monde et désireux d’aller à l’émergence sans coup férir, fort de ses atouts et de sa diversité », a souhaité M. Mvouba.
L’objectif du gouvernement est d’augmenter la part du secteur secondaire au Produit intérieur brut de 7 à 15%. Mais les défis résident pour améliorer le niveau des investissements directs étrangers et permettre au privé national de se retrouver. Un bon climat des affaires devrait s’accompagner des mesures d’incitations, d’assistance et de promotion. Pour la première étape de la mission, les évaluateurs se rendront au centre de formalité des entreprises (CFE), pour vérifier l’effectivité de la création d’une entreprise en 48 heures. Ensuite, le programme prévoit la descente à la Société nationale d’électricité, au ministère de la Construction et de l’urbanisme et au pont du Djoué.
« C’est d’autant plus utile que les indicateurs comme le paiement des taxes et impôts et le commerce transfrontalier occupent respectivement la 181ème et la 182ième place dans le rapport Doing Business 2014 », a-t-il informé.

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