UN DRÔLE DE PAYS : 1. Le Pays des Pervers Narcissiques

La parole est le propre de l’homme dit-on, tous les animaux de la terre communiquent mais, on n’a pas encore démontré que leur langage est aussi élaboré que celui de l’homme.

La parole est le langage articulé symbolique humain destiné à communiquer la pensée, elle est à distinguer des communications orales diverses, comme les cris, les alertes, les gémissements qui sont des moyens d’expressions. La parole permet d’exprimer les besoins, les pensées, les sentiments, les souffrances, les aspirations, du locuteur.

La parole peut aussi constituer une observation plus ou moins subjective des faits, ou encore être la formulation d’une demande. Elle permet aussi de témoigner d’un changement de conception du monde ou de la société.

L’utilisation d’une langue ou le choix des mots n’est pas neutre parce que le langage structure la pensée.
La parole est depuis longtemps physiquement mémorisée sur des supports divers, d’abord par l’écriture dont la date d’apparition est un repère en histoire. Depuis, des nouveaux supports ont fait leur apparition, notamment avec le développement des supports électroniques et audio-visuels.

Chez le congolais il en ait tout autre, le congolais aime parler ou plutôt le congolais aime s’entendre parler ; peut lui importe ce qu’il dit, l’essentiel est qu’il parle. Le congolais est extrêmement narcissique, il aime utiliser et jouer avec les beaux mots, composer des belles phrases qui riment, même si au finish ces phrases ne veulent rien dire.

Chez toutes les peuplades du monde les virtuoses de la langue et des mots sont élevés au rang d’artistes, ceux-ci sont capables d’exprimer avec des mots simples les désirs, les sentiment et souhaits de leur concitoyens ; dans une certaine mesure, on pourrait qualifier tous les congolais d’être des artistes sauf que chez le congolais, cette capacité à savoir jongler avec les mots est complétement dévoyer pour étourdir l’autre ou les autres afin d’assouvir son besoin narcissique de reconnaissance.
Le congolais à beaucoup d’admiration pour les prestidigitateurs, les fabulateurs, ceux qui savent jouer avec les mots pour raconter des histoires, décrire le quotidien et surtout faire rêver à tel point que tous les congolais se racontent des belles histoires abracadabrantes à longueur de journée.
Ici, porter un vêtement ne suffit pas, il faut en plus bien raconter ou décrire ce qu’on porte, comme des grands enfants (regarde moi comme je suis beau et bien habillé) ; les faits et les actes ne sont pas indispensables, ce qui importe c’est ce qu’on dit et ce qu’on paraît être.

Chaque congolais se prend pour un artiste, cette caractéristique explique aussi le fait que les pasteurs des églises de réveil qui vous promettent le paradis contre un peu de votre argent ont beaucoup de succès au Congo, certains politiciens élever au rang d’idoles ne sont pas ceux qui brillent par leurs réalisations mais plutôt par leur capacité à paraitre et à raconter des belles histoires (les beaux parleurs).

En effet, ici le mensonge n’est vraiment pas le mensonge puisque tout le monde ment allègrement à tout monde sans s’en rendre compte. La plupart des congolais ne tiennent jamais leurs promesses, ils mentent beaucoup inconsciemment comme des grands enfants, ils font des promesses à tout le monde, ils vous rassurent avec des conneries du genre « ça va aller » ou encore « ne t’inquiète pas », ce qui signifie en vrai « DIEU POURVOIRA », ils vous mettent en confiance pour vous endormir et, le temps que vous reprenez vos esprits, ils sont déjà entrain de vous raconter une autre histoire encore plus rocambolesque.

Comme tous les roublards, les congolais ne sont pas travailleurs du tout, on ne sait pas ici ce que veut dire le mot productivité, les congolais aiment l’argent facile et tout ce qui va avec, convaincu qu’ils sont, que leur tour arrivera de rouler carrosse avec la grâce de Dieu. Si j’étais Dieu, je n’écouterais même pas ce peuple de médiocre à qui la nature a déjà tout donné mais qui en veut encore plus alors qu’il y a des pays et des peuples qui n’ont même pas le minimum vital.
Pour vous en convaincre, essayez donc de donnez un rendez vous à une heure précise à un congolais et vous serez sidéré d’entendre toutes les histoires qu’il va vous raconter pour éluder sa mauvaise éducation de ne pas être arrivé à l’heure dite. Il faut au moins trois jours ou plus pour faire ce qu’on peut faire en une heure dans d’autres pays.

Au Congo, tous les commerces de gros ou de détail sont tenus par les ouest africains talonner depuis peu par nos frères chinois, pendant les fêtes des musulmans, tous les commerces sont fermés, impossible de s’acheter le moindre pain, et c’est comme ça depuis des années, et cela n’offusque personne, à peine quelques grognements, en tout cas aucune mesure sérieuse pour que les congolais investissent ce domaine majeure de l’économie. Avec le congolais on peut se demander si la bêtise est acquise, innée ou génétique…

Le congolais à une aversion quasi maladive du travail manuel, quand sous d’autres cieux on rêve d’être médecin, fermier, ingénieur, chef d’entreprise ou footballeur, le congolais lui ne rêve que d’une seule chose : devenir fonctionnaire d’un état qui pourtant ne fonctionne pas.

Ici le fonctionnaire jouit d’une reconnaissance sociale et de la fierté de sa famille même s’il est mal rétribué. D’ailleurs, l’état est le premier employeur du pays. Il m’a été rapporté le cas d’un recruteur de la fonction publique qui avait été obligé d’embaucher toute la famille de sa bien aimée pour la séduire, et ce n’est pas un gag.
Alors un conseil, si vous avez affaire à un congolais, ne lui laissé jamais le temps de se retourner, mettez-le tout de suite à l’épreuve, exiger du concret, des actes, des faits et là vous verrez qu’il va perdre ses moyens et va finir par ne plus vous fréquenter, comme pour un enfant, la seule défense pour les fabulateurs et les roublards reste la fuite.

Tous les congolais, du plus vieux au plus jeune, du plus pauvre au plus riche, du planton au plus haut magistrat du pays fonctionnent ainsi. L’irresponsabilité et le recours aux boucs émissaires sont la règle. C’est toujours la faute à pas de chance ou à autrui. Cela permet de ne jamais se remettre en cause et surtout de ne pas écorner son narcissisme (je suis et je reste le plus beau, le plus brillant, ect…).
Ailleurs la parole a une grande importance, elle équivaut à une signature ou même à un pacte sur plusieurs générations ; chez certains peuples, un signe, un simple geste peut sceller un accord valant plusieurs milliards et à contrario, le non respect de la parole peut valoir la mort; la parole structure la pensée et donc l’Être.
Pour ceux qui savent s’en servir, la parole à un pouvoir. Ma Parole crée l’Autre. Je peux faire l’Autre comme on fait des garnisons, des disciples ou des fidèles, tous bien alignés dans mes systèmes.
Je peux faire l’Autre comme on fait des exclus, des marginaux, contre qui j’appellerai les flics et les prisons. Ma parole peut aussi faire de l’Autre un Homme. Je crée l’Autre, mais c’est lui qui me fait exister, car la relation est toujours une parole dépossédée. La parole de l’Autre peut me construire. Dans la parole, nous sommes toujours trois. Toi qui me parles, moi qui t’écoute et la Parole qui est aussi Quelqu’un.
Chez le congolais hélas, la parole ne construit pas ; la méfiance est la règle, la confiance l’exception, les intellectuels et les plus hautes autorités sont passé maîtres et experts dans l’art du camouflage, de la manipulation et du mensonge auprès des organisations internationales, rouler l’autre dans la farine est perçu dans l’inconscient collectif congolais comme une prouesse fantastique, mieux, une valeur cardinale. Ceux qui deviennent riches spontanément sont perçus comme des héros, idem pour les plus grands malfrats de la République qui ne se font jamais prendre.
Aucun chiffre, aucune donnée statistique sur le Congo, mise au point par les autorités congolaises n’est conforme à la réalité, même le nombre exact des congolais est sujet à caution malgré les nombreux recensements. Pire encore, l’histoire récente du Congo Brazzaville est truffée de mensonges, d’approximations et d’inepties qui sont enseignés aux élèves et aux plus jeunes par ceux là même qui ont vécu les évènements et qui savent pourtant qu’ils transmettent des bobards. Drôle de pays hein ? Je vous l’avais dit que c’est vraiment un drôle de pays.
Tel Narcisse lui même, les congolais dépensent beaucoup d’énergie dans le paraître alors qu’ils gagneraient plus à se laisser regarder tel qu’ils sont ; « je paraît, donc je suis ». Ici, chacun s’appelle par sa fonction, son titre, son grade ou son diplôme ; pour ceux qui n’en on pas, ils se les fabriquent.
Comme aux temps de l’esclavage, la soumission au chef « qui sait tout » et qu’on ne peut contredire est ici une marque de fabrique locale ; acquérir un statut ou donné l’impression qu’on en a un est ici une marque de réussite, alors tous les congolais veulent devenir chef en utilisant des stratégies compliquées ; on entend dès fois dire que tous les moyens seraient bons pour acquérir un statut et il y en a malheureusement qui ne se fixe aucune limite (fétichisme, maraboutage, mensonge, prière nocturne, retraite spritituelle, violence de toutes sortes etc…).
L’intelligentsia, les intellectuels et surtout les autorités qui devraient être des exemples, des modèles de probité morale sont en fait des Pervers Narcissiques : Petit portrait du Pervers Narcissique dans lequel beaucoup de congolais pourraient reconnaître leurs connaissances, chefs et amis.
Le Pervers Narcissique est un expert dans l’art du mensonge et de la manipulation, le Pervers Narcissique n’a qu’une réalité, LUI, il n’a pas la même vision du bien et du mal que la plupart des êtres humains. Toute la perfection de son art est la manipulation. Il est très rare que la victime s’en rendre compte, et cela même si elle est avisée !

Le mensonge est un art que le Pervers Narcissique a acquis dans sa plus tendre enfance, souvent pour tenter de correspondre à l’image que sa mère voulait de lui. En fait, c’est son mode d’expression et il peut fort bien ne pas s’en rendre compte et être « sincère » dans ses propos.
Il excellera dans l’art des messages contradictoires, du discours paradoxal, de telle sorte que, très vite la victime ne saura plus où elle se situe, quoi penser, elle sera comme « engourdie » et se dira même bien souvent qu’elle est responsable de cette confusion. Le Pervers Narcissique s’échappe ainsi habilement de toute opposition. Il utilisera également des propos vagues, alambiqués et confusionnants pour enliser son interlocuteur et l’empêcher de réaliser la constante adaptation de ses propos.
Le Pervers narcissique est incapable d’assumer la responsabilité de ses actes. Il retournera habilement la situation pour en rendre l’autre responsable. Et curieusement son habilité est telle que la victime doutera de son propre bon sens et même de sa raison mentale.

Le Pervers Narcissique évolue dans des affirmations, des menaces, des sous entendus suffisamment flous pour que la victime ne puisse récupérer quoi que ce soit pour le mettre en face de ses mensonges. L’art du manipulateur pervers trouve son paroxysme dans ses diatribes verbales qui ne laissent aucune chance à celui qui l’écoute et qui se retrouve complètement noyé. Le Pervers narcissique est incapable de se remettre en question pour la bonne et simple raison qu’il n’a aucun problème (selon lui…).

Le pervers narcissique est particulièrement atteint par une paranoïa nécessaire pour assurer une hyper vigilance quand à la préservation de l’image qu’il a de lui. C’est devenu pour lui une nécessité de survie.
Sa mythomanie et sa mégalomanie font partie des caractéristiques prédominantes et il a bien souvent la capacité de vivre dans un double système de vie de type schizophrénique.

Lorsqu’il sent une résistance de la part de sa victime il peut devenir dangereux, violent voir meurtrier. Il va pousser la victime dans ses derniers retranchements en créant des situations compromettantes ou douloureuses n’hésitant pas a créer des mises en scènes qu’il retournera contre la victime. La victime risque alors de plonger dans la dépression qui peut aller jusqu’au suicide.
Le pervers narcissique crée des « dossiers », dans son esprit ou même plus concrètement, et cela bien avant qu’il n’y ai le moindre problème afin de pouvoir les utiliser en cas de besoin… Il anticipe instinctivement les résistances que la victime montrera un jour ou un l’autre. Son mode de fonctionnement est totalement calculateur et de la manière la plus sombre qui soit.

C’est un stratège de la pire espèce. Un traître pour qui tous les coups sont permis. Un sombre personnage qui continuera de détruire sa victime alors qu’elle est à terre en continuant de la détruire psychiquement, en la mettant parfois dans l’incapacité de se défendre par la ruine financière, en la laissant dans l’incompréhension sociale et donc totalement seule face à sa perte.

Drôle de pays hein ! Je vous l’avais dit. Il faut une armée de psychologue pour que les habitants de ce drôle de pays tourne à l’endroit comme les autres pays…

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