« La crise financière ne peut pas être responsable du manque ou de la diminution des investissements directs étrangers au Congo », selon le président de la chambre de Commerce, d’industrie et des métiers de Pointe-Noire, Didier Sylvestre Mavouezel.
Bien qu’optimiste dans la relance des gros investissements étrangers au Congo, il affirme dans un entretien à Vox Congo : « ce qui freine les investissements directs étrangers, c’est l’environnement des affaires. Si on n’a pas un secteur privé développé, je pense que c’est lié à l’environnement des affaires. il faut que nous encouragions le secteur privé. »
Pour Didier Sylvestre Mavouezel, « les gouvernants, à chaque fois qu’ils prennent des mesures, doivent parfois se demander, si les mesures sont bonnes pour le secteur privé », a-t-il confié à notre confrère à l’occasion du Forum Vox Eco qui se tient aujourd’hui à Brazzaville.
Il fait aussi observer : « aujourd’hui, la tendance on parle de renforcer les recettes de l’Etat. Mais, il faut savoir que les recettes de l’Etat, s’obtiennent à partir d’une base constituée par le secteur privé et sur cette base, on applique un taux ».
Adrien Thyg