La technologie Airinov bientôt utilisée pour relever les défis agricoles
«L’agriculture a toujours été l’un des secteurs les plus sensibles aux évolutions de la société », rappelle la start-up française Airinov qui a signé dernièrement un partenariat avec la société marocaine pionnière en acquisition et en traitement de l’information géographique, Etafat.
« De la roue aux tracteurs automatiques, elle est à la pointe du progrès à toutes les époques, et aujourd’hui, ce sont aussi les innovations qui lui permettront de trouver une issue positive aux défis qu’elle affronte », souligne la start-up française considérée comme un acteur de poids sur le marché de la robotique agricole.
L’avenir des terres agricoles marocaines serait-il dans le ciel ? Cela ne fait pas l’ombre d’un doute, si l’on en croit les arguments de la société française.
« La transformation numérique qui accompagne le mode agricole permet de le sortir d’un isolement à la fois géographique et sociétal. Elle permet aux agriculteurs d’accéder avec facilité aux informations tout en leur proposant d’optimiser la gestion de leur outil de production », explique la jeune entreprise.
Au service du monde agricole depuis sa création en 2010, dans une grange du Poitou (France), Airinov a développé des technologies de télédétection permettant d’observer des indicateurs agronomiques pour chaque mètre carré de la parcelle sans avoir à faire de prélèvements destructifs.
L’entreprise explique que son capteur MultiSPEC enregistre la lumière réfléchie par le couvert végétal dans quatre parties distinctes de la lumière: le vert, le rouge, la gamme spectrale du red edge et dans le proche infrarouge.
Définies conjointement avec l’UMR EMMAH de l’INRA d’Avignon, ces différentes bandes permettent d’analyser au mieux l’état de santé des plants.
Plus simplement, « le capteur apposé sur le drone permet, tel un appareil photo, de capturer des instants de croissance de la plante, mètre-carré après mètre-carré. Ces photos, retravaillées sous la forme de cartes définissant les parcelles survolées, rendent compte avec précision de l’état de santé des plantes », précise la société dans un communiqué.
Par la suite, les données emmagasinées par le drone permettront d’accéder à des informations agronomiques inédites sur blé, orge, colza et maïs telles que la biomasse, la densité foliaire (LAI) et le taux de chlorophylle (Cab).
Grâce à ce diagnostic agronomique, l’apport d’engrais se fera alors de façon très précise, assure-t-elle.
Il est à souligner que cette nouvelle technicité des prélèvements ou des observations de terrain objectives a séduit bien de pays dont le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Scandinavie, les Pays-Bas, les Philippines et le Maroc.
A noter que plus de 5.000 agriculteurs ont déjà fait appel aux services d’Airinov. L’entreprise, qui compte une quarantaine de collaborateurs, a fait 2,5 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2015 et a effectué plus de 10.000 vols de drones la même année. Ses drones ont survolé 100.000 hectares (blé et colza) durant cette même période.
Signalons que la start-up a été distinguée par de multiples prix et récompenses
L’avenir des terres agricoles marocaines serait-il dans le ciel ? Cela ne fait pas l’ombre d’un doute, si l’on en croit les arguments de la société française.
« La transformation numérique qui accompagne le mode agricole permet de le sortir d’un isolement à la fois géographique et sociétal. Elle permet aux agriculteurs d’accéder avec facilité aux informations tout en leur proposant d’optimiser la gestion de leur outil de production », explique la jeune entreprise.
Au service du monde agricole depuis sa création en 2010, dans une grange du Poitou (France), Airinov a développé des technologies de télédétection permettant d’observer des indicateurs agronomiques pour chaque mètre carré de la parcelle sans avoir à faire de prélèvements destructifs.
L’entreprise explique que son capteur MultiSPEC enregistre la lumière réfléchie par le couvert végétal dans quatre parties distinctes de la lumière: le vert, le rouge, la gamme spectrale du red edge et dans le proche infrarouge.
Définies conjointement avec l’UMR EMMAH de l’INRA d’Avignon, ces différentes bandes permettent d’analyser au mieux l’état de santé des plants.
Plus simplement, « le capteur apposé sur le drone permet, tel un appareil photo, de capturer des instants de croissance de la plante, mètre-carré après mètre-carré. Ces photos, retravaillées sous la forme de cartes définissant les parcelles survolées, rendent compte avec précision de l’état de santé des plantes », précise la société dans un communiqué.
Par la suite, les données emmagasinées par le drone permettront d’accéder à des informations agronomiques inédites sur blé, orge, colza et maïs telles que la biomasse, la densité foliaire (LAI) et le taux de chlorophylle (Cab).
Grâce à ce diagnostic agronomique, l’apport d’engrais se fera alors de façon très précise, assure-t-elle.
Il est à souligner que cette nouvelle technicité des prélèvements ou des observations de terrain objectives a séduit bien de pays dont le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Scandinavie, les Pays-Bas, les Philippines et le Maroc.
A noter que plus de 5.000 agriculteurs ont déjà fait appel aux services d’Airinov. L’entreprise, qui compte une quarantaine de collaborateurs, a fait 2,5 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2015 et a effectué plus de 10.000 vols de drones la même année. Ses drones ont survolé 100.000 hectares (blé et colza) durant cette même période.
Signalons que la start-up a été distinguée par de multiples prix et récompenses