
Sur invitation de M. Guy Magloire Mafimba Motoki, des membres de la diaspora congolaise, sans distinction d’obédiences politiques, de partis et d’affiliation aux formations de la société civile, se sont retrouvés, dans une réunion à l’Hôtel Normandy, dans le 1er Arrondissement de Paris, le 29 mars 2025, dans l’après midi.
Membre de l’UPADS, tout comme certains autres militants de ce parti, j’ai marqué ma présence à cette rencontre citoyennne. Celle-ci a symbolisé, dans sa forme et sa configuration, l’unité et la cohésion des Congolais, de par la composition des participants et l’ambiance fraternelle qui y a régné, ainsi que par la conjonction des préoccupations autour de l’intérêt supérieur de la Nation Congolaise et sur l’importance des questions qui y étaient abordées.
Des citoyens du monde, particulièrement des militants panafricanistes ont également pris part à la concertation.
Outre qu’il a procédé aux invitations, M.Guy Magloire Mafimba Motoki a été l’organisateur des retrouvailles qui ont été une belle réussite. Sa présentation de l’événement aux participants, de par sa qualité de Coordonnateur de la Dynamique Citoyenne Projet Commun pour la Renaissance du Congo s’est déroulée en deux séquences. En prime abord, l’exposé des tenants et des aboutissants dudit Projet qui repose sur les défis qui se posent à la République du Congo et les voies utiles d’y trouver des solutions, aux fins d’accélérer le développement du Congo, dans tous les domaines de la vie nationale. Ont été, ensuite, passés en revue les nombreux maux dont souffrent les Congolais et les divers handicaps qui freinent la marche en avant du pays ainsi que la mise en place des politiques publiques efficientes, réellement au service des populations pour assurer leur plein bien-être.
Une belle rhétorique qu’àccompagnaient des supports visuels projetés sur un écran vidéo couvrant une partie d’un mur de la magnifique salle de l’Hôtel Normandie où nous siégions.
S’en sont suivis, sur les problématiques soulevées dans le Projet Commun pour la Renaissance du Congo, des prises de parole par plusieurs intervenants. Celles ci ont attesté d’un état de préoccupation et de conscience, vis à vis de la situation qui prévaut au Congo. Moment important du fait que les mots utilisés, la courtoisie, le respect des autres, la gestuelle agréable ont contribué à accentuer le degré de l’attention et faciliter l’écoute.
Les interventions ont porté sur trois pôles. Le pôle politique où ont été abordés des aspects de la gouvernance institutionnelle, l’aménagement du territoire, le dialogue et la réconciliation nationale, la défense et la sécurité, la diplomatie, l’éducation et la santé, l’economie et les finances, l’energie,le logement, les nouvelles technologies. Le pôle économique axé sur l’entreprenariat et la diversification, l’industrie culturelle, touristique et loisirs, l’economie numérique, les hydrocarbures, le secteur industriel, l’agriculture, la prospection et la planification. Enfin le pôle jeunesse, stratégie de développement. Ici, ont été examinées diverses questions, telles celles liées à l’intégration sous régionale, le chômage et l’employabilité des jeunes, l’entreprenariat en milieux jeunes.
Au terme des échanges, M. Guy Magloire Mafimba Motoki a rendu public Le Manifeste pour la Renaissance du Congo, au but cardinal de refonder la démocratie, retrouver la justice, construire la prospérité au Congo. En devoir d’enclencher le temps du devoir et le sursaut patriotique. Se proposant de mettre en oeuvre une dynamique de changement. Invitant les acteurs politiques, ceux de la société civile, les intellectuels, les individualités, au demeurant, toutes les forces vives de la Nation Congolaise à redessinner les sphères politiques, socio économiques et culturelles de ces temps pour un Congo libre, uni et prospère.
Le Manifeste juge de l’inopportunité politique des présidentielles congolaises de mars 2026, au motif que ne sont pas remplies les conditions pour des élections libres, justes, démocratiques et transparentes. Aussi le Manifeste fait-il de la libération des prisonniers Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa, une exigence de cohésion nationale. Réclamant, par ailleurs, la convocation d’une Concertation Nationale Inclusive pour sortir le Congo de l’impasse et, conséquemment, tracer les contours d’une Transition Réparatrice. Celle ci decoulerait d’un compromis politique historique pour conjurer de possibles désordres, dans le pays.
. Aux fins d’amorcer le changement tant attendu par les Congolais, le Projet Commun pour la Renaissance du Congo propose une série d’orientations stratégiques et programmatiques. Ainsi, saisir les instances internationales, tels l’ONU, l’Union Européenne, l’Union Africaine et autre l’OIF ainsi que les partenaires bilatéraux de la République du Congo sur la situation critique prévalant dans ce pays.Adresser un mémorandum aux autorités politiques, les ONG, les Églises, les partenaires bilatéraux et multilateraux de la République du Congo. La création dun Comité de liaison, avec toutes les forces vives de la Nation afin de définir des actions communes de sensibilisation et de mobilisation. Enfin, definir les modalités pratiques d’un Exodus salutaire pour la République du Congo, patrimoine commun des Congolais, pour une mise à son chevet.
Paris- Métro Palais Royal
Musée du Louvre
29 mars 2025
Ouabari Mariotti
Membre de l’UPADS