Le Secrétaire général du Comité chinois de suivi du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), Du Xiaohui a salué, le mercredi 6 novembre soir à Brazzaville, la volonté du président Denis Sassou N’Guesso de mener à bien les affaires de cette institution dont le Congo assure depuis la fin du sommet de Beijing en septembre dernier, la co-présidence avec la Chine.
« Dans les propos du président Denis Sassou N’Guesso, j’ai pu sentir non seulement la volonté mais aussi le projet concret du Congo pour mener à bien les affaires du FOCAC, avec la Chine, une grande ambition », a déclaré à la presse, Du Xiaohui, à l’issue de l’audience d’environ 1h30mn avec le président Denis Sassou N’Guesso.
« Nous sommes persuadés que sous l’impulsion stratégique des deux présidents, de la Chine et du Congo, le développement du Focac enregistrera dans les trois ans à venir de nouveaux succès. Ce qui va ajouter beaucoup de certitude et beaucoup d’énergie positive à notre monde incertain », a-t-il souligné.
« En tant qu’amie, la Chine a toujours regardé l’Afrique comme un sincère partenaire et amie. C’est pourquoi, on a créé et poursuivi pendant 25 ans, la co-présidence du mécanisme sino-africain », a poursuivi Du Xiaohui.
Selon lui, pendant les 25 dernières années, depuis la création du Focac, le Congo et beaucoup de pays africains ont tiré bénéfice du Focac. « Je me souviens qu’en 2000, au moment de la création du Focac, le commerce bilatéral entre la Chine et l’Afrique, ne s’élevait qu’à environ 10 milliards USD. Et en 2023, le commerce bilatéral a déjà dépassé les 230 milliards USD. C’est à peu près cinq fois du commerce bilatéral entre les USA et l’Afrique, et c’est un volume de commerce plus important que les commerces bilatéraux entre l’Afrique et les USA, entre l’Afrique et le Royaume Uni, l’Allemagne et l’Italie et la France réunies », a fait remarquer Du Xiaohui.
« L’Afrique ne devra pas être une arène géopolitique. Si on est obligé de faire une compétition, il faut comparer les projets d’infrastructures construits en Afrique, pour voir qui a construit plus d’hôpitaux, d’écoles, en Afrique », a-t-il insisté, concluant que « le Focac voudrait, comme par le passé, être à l’avant-garde de la coopération internationale avec l’Afrique ».
Dans les trois ans à venir, la Chine souhaiterait poursuivre ses principes avec le Congo, pour garder l’ambition du Focac et pour faire réussir davantage le Focac », a-t-il conclu.
Wilfrid Lawilla D.