L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a signé récemment avec le Maroc un nouvel accord de partenariat visant à contrôler et éradiquer la Cochenille du cactus.
L’objectif principal de cet accord, signé en marge du SIAM, par Michael George Hage, représentant de la FAO et Mohammed Sadiki, secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, est de circonscrire l’insecte ravageur dans les zones infestées, avec l’application des mesures phytosanitaires de lutte dans l’objectif de son éradication, a indiqué l’agence onusienne.
A noter que diverses actions seront réalisées dans le cadre de ce projet, parmi lesquelles le renforcement des capacités des acteurs concernés dans la détection, la surveillance et le contrôle et l’éradication de la cochenille Dactylopius opuntiae au Maroc. « En outre, il appuiera le Maroc dans ses efforts déjà engagés pour éviter des dommages économiques et écologiques importants », a-t-elle expliqué.
Selon les termes de l’accord, le projet sera géré directement par la Représentation de la FAO au Maroc. Tandis que l’ONSSA est l’autorité nationale d’exécution responsable de la mise en œuvre et de la gestion générale du projet sur le territoire marocain, en collaboration avec les autres autorités et institutions nationales compétentes, précise-t-on.
C’est à partir de 2015 que tout le bassin méditerranéen connaît une expansion sans précédent de la Cochenille du cactus y compris au Maroc où l’on notera une forte présence de cet insecte phytophage à Sidi Bennour, Rhamna et à Youssoufia.
« Le principal dommage est la succion continue de la sève élaborée et l’inoculation de toxines, provoquant le jaunissement des raquettes, la pourriture, et la mort des plantes, ce qui peut entraîner des pertes partielles ou totales de leur productivité et le tronc finira par mourir », a expliqué la FAO.
Ce qu’il faut craindre, c’est que les grandes étendues de parcours déjà améliorées par la plantation de cactus en extensif seront « désertifiées ». Ce qui, a estimé la FAO, ouvrira la porte vers une dégradation irréversible des ressources naturelles, y compris les bassins versants actuellement consolidés par le cactus.
Ce n’est pas tout, puisque « les sources de revenus provenant de la vente de fruits se verront tarir, ce qui mettra en péril le bien-être de millions de ruraux dont la situation est déjà précaire. Egalement, Les nouvelles industries de transformation se verront arrêter privant le pays d’emploi et de financement provenant aussi bien de l’exportation que du marché local », a indiqué la FAO.
A propos, notons que l’expansion géographique du cactus coïncide avec les zones marginales où l’activité principale est l’élevage. D’après la FAO, le cactus représente le tiers de la ration du cheptel dans ces zones déjà en manque de ressources fourragères et le nombre d’agriculteurs/éleveurs dépendant directement ou indirectement de la culture de cactus est estimé à environ 60 000.
Introduit au Maroc vers 1770, le cactus a connu une évolution remarquable au cours des deux dernières décennies en raison de la sécheresse et de la volonté politique, passant de 50 000 ha en 1998 à plus de 120.000 ha actuellement. « Cette augmentation de la superficie est due aux nombreuses opérations de plantation menées par les agriculteurs et les agences de développement et les services de vulgarisation dans le cadre des programmes nationaux de lutte contre la sécheresse », a constaté la FAO.
Actuellement, la modernisation de l’agriculture marocaine à travers la stratégie Plan Maroc Vert (PMV) encourage la plantation de cactus comme culture alternative dans les régions moins favorables. Chaque année, plus de 4.000 hectares sont plantés au Centre et au Sud du pays.
La FAO a noté qu’au cours des 10 dernières années, plusieurs entreprises et coopératives surtout de femmes rurales ont été créées pour la transformation des produits de cactus. Les principaux produits fabriqués sont : la confiture de figues, les vinaigres, la farine de raquette et l’huile essentielle extraite à partir des graines du fruit. Mais le principal intérêt du cactus demeure son rôle comme source de fourrage pour le bétail pendant les années de sécheresse fréquentes, a-t-elle estimé.
Notons aussi que la production nationale en fruit du cactus varie de 800.000 à 1,1 million de tonnes par an, avec un revenu moyen de 10.000 à 30.000 dirhams par hectare. S’ajoute à cela la biomasse raquette utilisée comme fourrage qui produit environ 4 tonnes de matière sèche par hectare. Les avantages environnementaux sont nombreux : séquestration de carbone, apiculture et conservation des eaux et des sols.
Signalons que le projet est financé sur les ressources du Programme de coopération technique de la FAO avec un montant de 417 000 dollars. « Ce budget permettra de prendre en charge les frais de mobilisation d’experts nationaux et internationaux. Il couvrira également les frais de formation de cadres et techniciens ainsi que des campagnes de sensibilisation des agriculteurs et des acteurs concernés au Maroc », explique-t-on.
Le projet prévoit également l’organisation de visites de cadres et responsables marocains dans des pays de l’Amérique latine où ce ravageur avait causé de gros dégâts pour s’enquérir de leur expériences dans ce domaine, et notamment la lutte intégrée, a indiqué la FAO.
A noter que diverses actions seront réalisées dans le cadre de ce projet, parmi lesquelles le renforcement des capacités des acteurs concernés dans la détection, la surveillance et le contrôle et l’éradication de la cochenille Dactylopius opuntiae au Maroc. « En outre, il appuiera le Maroc dans ses efforts déjà engagés pour éviter des dommages économiques et écologiques importants », a-t-elle expliqué.
Selon les termes de l’accord, le projet sera géré directement par la Représentation de la FAO au Maroc. Tandis que l’ONSSA est l’autorité nationale d’exécution responsable de la mise en œuvre et de la gestion générale du projet sur le territoire marocain, en collaboration avec les autres autorités et institutions nationales compétentes, précise-t-on.
C’est à partir de 2015 que tout le bassin méditerranéen connaît une expansion sans précédent de la Cochenille du cactus y compris au Maroc où l’on notera une forte présence de cet insecte phytophage à Sidi Bennour, Rhamna et à Youssoufia.
« Le principal dommage est la succion continue de la sève élaborée et l’inoculation de toxines, provoquant le jaunissement des raquettes, la pourriture, et la mort des plantes, ce qui peut entraîner des pertes partielles ou totales de leur productivité et le tronc finira par mourir », a expliqué la FAO.
Ce qu’il faut craindre, c’est que les grandes étendues de parcours déjà améliorées par la plantation de cactus en extensif seront « désertifiées ». Ce qui, a estimé la FAO, ouvrira la porte vers une dégradation irréversible des ressources naturelles, y compris les bassins versants actuellement consolidés par le cactus.
Ce n’est pas tout, puisque « les sources de revenus provenant de la vente de fruits se verront tarir, ce qui mettra en péril le bien-être de millions de ruraux dont la situation est déjà précaire. Egalement, Les nouvelles industries de transformation se verront arrêter privant le pays d’emploi et de financement provenant aussi bien de l’exportation que du marché local », a indiqué la FAO.
A propos, notons que l’expansion géographique du cactus coïncide avec les zones marginales où l’activité principale est l’élevage. D’après la FAO, le cactus représente le tiers de la ration du cheptel dans ces zones déjà en manque de ressources fourragères et le nombre d’agriculteurs/éleveurs dépendant directement ou indirectement de la culture de cactus est estimé à environ 60 000.
Introduit au Maroc vers 1770, le cactus a connu une évolution remarquable au cours des deux dernières décennies en raison de la sécheresse et de la volonté politique, passant de 50 000 ha en 1998 à plus de 120.000 ha actuellement. « Cette augmentation de la superficie est due aux nombreuses opérations de plantation menées par les agriculteurs et les agences de développement et les services de vulgarisation dans le cadre des programmes nationaux de lutte contre la sécheresse », a constaté la FAO.
Actuellement, la modernisation de l’agriculture marocaine à travers la stratégie Plan Maroc Vert (PMV) encourage la plantation de cactus comme culture alternative dans les régions moins favorables. Chaque année, plus de 4.000 hectares sont plantés au Centre et au Sud du pays.
La FAO a noté qu’au cours des 10 dernières années, plusieurs entreprises et coopératives surtout de femmes rurales ont été créées pour la transformation des produits de cactus. Les principaux produits fabriqués sont : la confiture de figues, les vinaigres, la farine de raquette et l’huile essentielle extraite à partir des graines du fruit. Mais le principal intérêt du cactus demeure son rôle comme source de fourrage pour le bétail pendant les années de sécheresse fréquentes, a-t-elle estimé.
Notons aussi que la production nationale en fruit du cactus varie de 800.000 à 1,1 million de tonnes par an, avec un revenu moyen de 10.000 à 30.000 dirhams par hectare. S’ajoute à cela la biomasse raquette utilisée comme fourrage qui produit environ 4 tonnes de matière sèche par hectare. Les avantages environnementaux sont nombreux : séquestration de carbone, apiculture et conservation des eaux et des sols.
Signalons que le projet est financé sur les ressources du Programme de coopération technique de la FAO avec un montant de 417 000 dollars. « Ce budget permettra de prendre en charge les frais de mobilisation d’experts nationaux et internationaux. Il couvrira également les frais de formation de cadres et techniciens ainsi que des campagnes de sensibilisation des agriculteurs et des acteurs concernés au Maroc », explique-t-on.
Le projet prévoit également l’organisation de visites de cadres et responsables marocains dans des pays de l’Amérique latine où ce ravageur avait causé de gros dégâts pour s’enquérir de leur expériences dans ce domaine, et notamment la lutte intégrée, a indiqué la FAO.