La contribution du Roi du Maroc à la réhabilitation des cimetières des juifs marocains  au Cap-Vert saluée par la communauté juive américaine

La communauté juive américaine, notamment celle d’origine marocaine, a rendu, le 11 mars 2018 à North Bethesda (Etat du Mayland) un hommage sans commune mesure au Roi Mohammed VI pour Sa sollicitude en faveur de la restauration et la préservation du patrimoine juif au Maroc, mais aussi à l’étranger.

Cette rencontre fut organisée par la synagogue séfarade Magen David, avec le soutien des Ambassades du Maroc et du Cap-Vert, en présence de nombreux diplomates et de membres de la communauté juive américaine pour mettre en exergue la contribution du Souverain marocain à un projet de réhabilitation au Cap-Vert des cimetières des juifs originaires du Maroc ayant émigré au Cap-Vert au XIXème siècle ; un geste du Roi Mohammed VI qui a été fortement salué par la nombreuse assistance.
C’est Carol Castiel, Présidente de l’ONG à but non lucratif « Cape Verde Jewish Heritage Project » (CVJFP) qui a été à l’origine du travail de mise en valeur de l’existence de juifs d’origine marocaine au Cap-Vert.
Madame Carol Castiel a, d’ailleurs, déclaré que « Sans cette contribution en 2011, ce projet n’aurait jamais pu voir le jour », mettant en avant « le leadership de Sa Majesté le Roi et les actions mises en œuvre par le Souverain afin d’honorer le patrimoine juif marocain dans un pays catholique ».
La cérémonie, tenue en présence de plusieurs diplomates de pays lusophones dont l’Ambassadeur du Cap-Vert, Carlos Wahnon Veiga, lui-même descendant de juifs marocains, a été agrémentée par des chants interprétés par Gardiena Benros, qui a emmené l’assistance dans son Cap-Vert natal, ponctuant les moments musicaux par des récits de son propre cheminement en tant qu’artiste dépositaire d’une grande tradition musicale transmise par sa grand-mère.
La soirée s’est conclue magnifiquement avec la célèbre chanteuse vocaliste cap-verdienne Gardenia Benros, accompagnée par Claude, un percussionniste d’origine casablancaise, qui s’est même essayée à des rythmes typiquement marocains, ce qui lui a valu une standing ovation de l’assistance.

Farid Mnebhi.

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