Deux conventions d’exploitation minière ont été signées dernièrement à Brazzaville par le Ministre congolais des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, et les sociétés Comincoet Luyan des mines Congo, en présence de ses collègues Pierre Oba (des Mines et de la géologie) et Fidèle Dimou (des Transports et de l’aviation civile).
La signature des conventions entre le gouvernement congolais et les deux sociétés Luyan des mines Congo et la société COMINCO, porte respectivement pour la concession du minerai de potasse de Mboukoumassa et du gisement de phosphate de Hinda.
La signature des conventions d’exploitation, d’une durée de 25 ans, ne constitue qu’une étape dans la réalisation de ces projets. Après cette première étape, les documents d’accord seront transmis à la Cour suprême pour examen de conformité et au Conseil des ministres pour adoption avant leur vote sous forme de loi par le Parlement.
Les minerais visés sont souvent utilisés pour les engrais, les produits lessiviels, les additifs alimentaires, les savons mous. Ils sont indispensables pour l’exploitation agricole et la commercialisation.
« L’exploitation de ces gisements pourra placer le Congo dans une bonne situation en Afrique et au plan mondial », a déclaré le Directeur général des mines, Louis-Marie Djama. La convention avec Luyan traite des conditions d’exonération, de transport des produits et du volet environnemental. La mise en œuvre des deux projets sera progressive et dépendra de la disponibilité des financements. C’est également le cas pour la société Cominco.
« Le projet principal est estimé à six millions de dollars, soit environ 4 milliards de F CFA. Il n’est pas facile de financer un tel projet. Nous avons la chance de développer la première phase qui est évaluée à près de 40 millions de dollars », a confié le PDG de COMINCO, Patrick Stevenaert.
Quant à la question relative à l’impact environnemental qu’engendrent les exploitations minières, les responsables des deux sociétés ont rassuré avoir reçu, à ce sujet, le Certificat de conformité. « Nous avons réalisé l’Etude d’impact environnemental et social détaillée, que nous avons soumise au gouvernement congolais pour appréciation », a expliqué Patrick Stevenaert.