
Le maire d’Ignié, Mme Assitou Kamara Somi a dit à la cérémonie de clôture de la semaine culturelle à Ignié, à 45 km de la ville capitale, que la culture est un vecteur de rassemblement, de paix et de cohésion, elle favorise la diversité et renforce le patriotisme.
Elle a ajouté en substance que cette première édition de la semaine culturelle d’Ignié a tenu ses promesses à travers la promotion des valeurs culturelles de la tradition Téké qui seront d’apport certain dans cette réflexion commune sur l’édification d’un Congo moderne fort de ses us et coutumes, rites et traditions.
La cérémonie d’ouverture de la semaine culturelle d’Ignié, localité située à 45 km de la ville capitale, a eu lieu du 26 au 29 août 2022, la semaine culturelle sur le thème « Place de la femme dans le royaume téké », en présence du préfet du département du Pool, Georges Kilebe, du directeur du cabinet du ministre de la Culture et des Arts, Bernard Eloko, des représentants de la Cour royale de Loango, et bien d’autres personnalités.
Présidée par le directeur du cabinet du ministre de la Culture et des Arts qui a souligné que cette semaine culturelle participe activement à l’axe 7 du Projet de société du président de la République, “Ensemble poursuivons la marche”, qui recommande d’organiser périodiquement, au niveau national et départemental, des événements culturels tels que les festivals, les salons, les expositions, les symposiums.
Madame l’administrateur maire de la communauté urbaine d’Ignié, Assitou Kamara Somi a dit en substance qu’à Ignié, on pense que les grands-messes culturelles sont de merveilleuses occasions d’offrir au plus grand nombre la joie, le bonheur de jouir des richesses et des nourritures de l’esprit, d’apprécier à leur juste valeur les œuvres de beauté du génie humain et, cela, dans la communication.
Selon elle, l’option est d’inscrire au cœur de cette fête culturelle l’urgence d’une réflexion sur les richesses, les valeurs positives que recèlent les traditions, en vue de les intégrer dans le processus d’édification et de consolidation de l’État-Nation moderne du Congo.
Pour elle, l’ambition, en tant qu’autorité urbaine d’Ignié, est de faire écho à cette grande victoire de la gouvernance du président de la République du Congo, précisément, l’adoption par l’Assemblée nationale de la Loi Mouebara. Cette loi, dit-elle, marque un tournant décisif dans les processus d’égalité et de parité Homme-Femme, et de protection plus accrue de la femme dans une société congolaise moderne encore sous l’influence des pesanteurs, des figures et des postures de domination des hommes.
La deuxième partie de cette première journée a été consacrée à la conférence portant sur le thème « Rôle de la femme dans le royaume téké ». Le conférencier du jour, Remy Mongo Etsion, a indiqué qu’il a fait des recherches sur les racines du royaume téké, notamment sur ce qu’a été la femme hier, ce qu’elle est aujourd’hui et les perspectives, c’est-à-dire ce qu’elle sera demain. Dans le royaume téké, la femme joue un rôle prépondérant. Pour qu’il y ait un roi, il faut qu’il y ait une reine, a-t-il fait savoir.
Les participants ont consacré une partie de leur séjour à la visite des différents stands d’exposition et des scènes de danses et de chants traditionnels, une occasion pour eux de découvrir la grande richesse de la culture congolaise grâce à l’une de ses expressions majeures : les valeurs de culture et de civilisation téké. Les conférences se sont poursuivies le jour suivant avec “le Mariage coutumier” par Daniel Nguebila et le 28 août avec “le Veuvage” par Séraphin Sah.
Florent Sogni Zaou