
Le président de la Cour constitutionnelle, Auguste Iloki, a déclaré le 14 août 2022 à Brazzaville que les arguments donnés par toutes les parties ne pouvaient donner lieu qu’à ce verdict prononcé avant d’ajouter qu’il comprenait que la partie adverse pense que le droit n’a pas été dit et qu’il comprenait leur déception.
Ce verdict est celui des résultats définitifs des législatives des 4 et 10 juillet 2022, dans certaines circonscriptions électorales boudés par certains candidats. Aucun des trente dossiers soumis à la Cour constitutionnelle n’a été revu par le juge du contentieux électoral, après les contestations dans certaines circonscriptions électorales suite aux cas de violences, d’incompatibilité et d’inéligibilité, des législatives, des fraudes et des irrégularités constatés.
Pour le président de la Cour constitutionnelle, Iloki, après l’audience publique de trois jours, les textes présentés ont été sans fondement conformément aux articles de la loi organique des élections. Certains dossiers ont été jugés irrecevables par manque de pièces probantes, de textes justificatifs pendant que d’autres ont été rejetés pour incohérence.
Le président de la cour constitutionnelle a fait savoir que la décision rendue par la Cour constitutionnelle sera notifiée dans le journal officiel, au Sénat, à l’Assemblée nationale ainsi qu’au plaignant.
Ce verdict a été différemment salué par les avocats selon les dossiers défendus. Me Emmanuel Oko qui a défendu plus de vingt dossiers s’est dit satisfait, ajoutant que le reste revenait aux candidats déclarés définitivement vainqueurs. Pour Me Benoît Bingoubi en charge des dossiers des plaignants, il y avait des motifs pertinents qui devraient amener la Cour constitutionnelle à l’annulation des décisions des intervenants.
Florent Sogni Zaou