
Publié aux éditions Berkiab au Canada, le nouveau titre d’Yvon WilfrideLewa-Let Mandah, écrivain vivant à Pointe-Noire, a été présenté au public, le 2 avril 2025 à Brazzaville.
Selon l’auteur, le livre est disponible depuis une année au Canada et sur les réseaux sociaux mais n’est arrivé à Brazzaville qu’il y a trois jours.
La scène se passe dans la république du Matsendé où la célébration de la journée internationale des droits de la femme est galvaudée par une frange de la mutuelle des femmes dégourdies qui se fourvoie dans le libertinage.
Kentoubaka, une dissidente de cette mutuelle et ses consœurs de l’Association des femmes juristes et journalistes du Matsendé, mènent des actions correctives à cette déviance et tenteende rétablir l’équilibre entre l’homme et la femme en vue d’une société harmonieuse à l’instar de la planète Nament.
Dans cette arène, des scandales en politique et à l’église sont également mis en relief. Le livre s’ouvre par un prologue dans lequel il fait savoir l’origine de l’idée de ce titre après avoir rendu hommage à sa mère, Elisabeth Mambou Mboungou, qui est pour lui une femme exceptionnelle. Dix personnages sont mis en action dans cette pièce de théâtre de quatre parties.
La première s’exprime en trois scènes pendant que les trois dernières n’en ont qu’une chacune.
Yvon Wilfide Lewa-Let Mandah est le président national du centre de la République du Congo de l’Institut International du Théâtre. Il est metteur en scène, comédien, directeur artistique de la Compagnie Autopsie et du festival FITAAS avec douze publications.
Il s’inscrit, fait-il savoir, dans le sillage de Sony Labou Tansi, de Molière et d’autres devanciers qui ont marqué leur époque.
Florent Sogni Zaou