À un mois de la visite du président français, Emmanuel Macron, à Brazzaville, la France et l’Union Européenne veulent faire officialiser le « mariage pour tous », en d’autres termes la pratique du lgbt au Congo. Brazzaville résiste encore, les mains nues, sans la moindre carapace juridique. Mais pour combien de temps encore? Le Gabon a cédé sous le poids des mêmes pressions occidentales.
L’ambassadeur de l’Union Européenne au Congo, Giacomo Durazzo, et son collègue de la France, François Barateau, ont été reçus le 23 janvier 2023 par le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, et le 02 février par le ministre des affaires étrangères et de la francophonie, Jean-Claude Gakosso, auprès desquels les deux diplomates mènent un plaidoyer pour l’officialisation de la pratique du « lgbtisme » au Congo.
Niet des autorités congolaises qui leur brandissent le code de la famille. Lequel ne fait pas l’apologie de la pratique de l’homosexualité au Congo.
Tout de même, ce code de la famille, muet sur la question, ne saurait être une référence tant ses différents articles sur le montant de la dot à 50.000 fcfa, par exemple, et autres, ne sont jamais respectés. Autre observation, le droit pénal congolais reste tristement muet sur la pratique du « lgbetisme » au Congo. Un vide juridique laissé exprès par le législateur congolais?
Ni la police ni la gendarmerie, auxiliaires de la justice, ne disposent d’aucune sanction pénale pour rappeler à l’odre les » lgbtistes » du Congo. Qui agissent désormais, à visage découvert, à certains endroits de la République. Ainsi en est-il des deux jeunes hommes, financés en sous main, semble t-il par l’Union Européenne, qui voulaient récemment organiser un mariage coutumier à Kintélé, dans le département du Pool.
Il semble que des jeunes, à la recherche, du védettariat en politique, surtout de l’argent facile, s’en donneraient à cœur joie, confie, sous couvert d’anonymat, un couturier congolais qui ne dissimule pas son côté gay.
« De juteux postes politiques voire administratifs et l’argent à tout prix, quel que soit l’amortissement du derrière », croît savoir un branché des milieux lgbt à Brazzaville.
Si franchement le Congo voudrait opposer une fin de non- recevoir à cette offensive de l’Union Européenne et de la France, seule la pénalisation du lgbt, comme au Sénégal, Cameroun, Tchad…, peut être la meilleure réponse. L’occasion est plus que favorable au moment où la France, l’Union Européenne et les Usa, ne veulent pas perdre le terrain fertile de l’Afrique devant chinois, russes et mêmes coréens du nord.
Par A. Ndongo
Journaliste économique et financier