TRIBUNE. 4%, c’est le nombre de téléphones en circulation, compatibles avec la future 5G au Congo, renseigne un document de l’Arpce.
Le premier lancement de la technologie de cinquième génération en Afrique centrale, à titre expérimental, par Mtn Congo en 2023, pourrait se heurter au problème de compatibilité des terminaux d’accès électroniques (téléphones, tablettes…) , si la mesure gouvernementale de 2 ans de dédouanement à taux zéro prise en ce sens en 2021 n’est pas actualisée dans la loi de finances 2023, en cours d’élaboration.
Mieux que le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la RDC…, qui imposent un paiement des droits de douanes, à l’entrée, de tous les les terminaux d’accès électroniques(téléphones, tablettes…), le Congo avait décidé d’exonérer ces terminaux du paiement des droits de douanes à leur entrée sur le territoire national. La décision était entrée en vigueur en janvier 2021.
Conséquence, cette exonération a assoupli des prix d’achat d’un smartphone de 2ème, 3 ème et 4ème génération.
Il convient de préciser que certains douaniers, au mépris de cette loi, prélèvent encore des taxes sur les importations de téléphones. En ce qui concerne la 5G adaptée aux besoins concrets du Congo(e-agriculture, e- learning, e-santé à travers la télémédecine, e-gouvernement pour assurer l’interconnexion en communications électroniques des services publics), il est question de donner un coup d’accélérateur à la pénétration de la 5G au Congo. L’exécutif et le législatif en maitrisent-ils les enjeux et les défis?
Où est, par exemple, passé le projet d’experimentation de la5G en Afrique par la chinoise Huawei, avec le Congo comme pays pilote?
Seul le ministre des postes, des télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, qui en parlait de manière convaincante, pourrait nous en dire davantage.
Par A.Ndongo
Journaliste économique et financier