Le ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, et le Président directeur général de la société chinoise West-african group, Hui Kouyin, ont signé, jeudi 28 février dernier à Brazzaville, les actes constitutifs du Fonds national de développement du Congo (FNDC).
La signature de ces actes s’inscrit dans le cadre du Partenariat stratégique global conclu, depuis 2016, entre la République du Congo et la République populaire de Chine, indique un communiqué du Département des Finances et du Budget.
Comme l’a souligné le Ministre Calixte Nganongo, « le FNDC est un nouvel outil dédié au développement économique et social du Congo » qui a vocation à financer les projets de développement des collectivités locales, des entreprises, des coopératives et autres groupements de production dans des domaines variés : agriculture, industrie, tourisme, santé publique, éducation, etc.
Détenu, à parts égales, entre l’Etat congolais et West-african group, entreprise chinoise créée en 1998 au Congo, le FNDC est une société anonyme de droit congolais qui se donne comme mission de soutenir le développement économique du Congo, en facilitant, entre autres, la promotion des projets de développement auprès des investisseurs chinois.
Dans son communiqué, le ministère ajoute que ce fonds va œuvrer dans la mobilisation des ressources financières auprès de divers institutionnels, afin de faciliter le financement des projets d’investissement au Congo.
Selon le ministre, « le FNDC va centrer ses activités sur la consolidation des chaînes de valeur et sur le financement des projets générateurs de croissance économique et sociale », a-t-il souligné précisant que son programme d’actions intègre les priorités du Plan national de développement (PND).
Soulignons que le PDG Huo Kouyin a annoncé que les entreprises chinoises créeront de nombreuses usines et fermes au Congo, aussi bien dans les villes qu’à la campagne. Elles apprendront à la population locale la manière de produire et transformer les produits locaux, pour promouvoir ainsi le développement de l’économie hors-pétrole, l’offre d’emploi et d’éducation dans l’hinterland, selon une note des services de communication du ministère.
Martin Kam