Congo. Une pensée pour Antonio Braz Maouene, un ancien des Bantous de la capitale

Congo. Une pensée pour Antonio Braz Maouene, un ancien des Bantous de la capitale

RETRO. Le 1er octobre 2007, une voix s’est tue, celle du chanteur salsero Braz Antonio Maouene de l’orchestre Les Bantous de la capitale. C’était avec beaucoup d’émotion que le monde musical congolais avait appris le lundi 1er octobre 2007 le décès de l’artiste musicien Antonio Braz Maouene des suites d’une longue maladie. Il faut avoir entendu Antonio Braz chanté les rumbas, mais plus particulièrement les airs afro-cubains (salsa), sa spécialité dans Les Bantous de la capitale, pour avoir une idée de la personnalité de ce talentueux chanteur qui avait un grand penchant dans l’usage de l’espagnol. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a beaucoup apporté aux Bantous musicalement et humainement. Il a surtout su développer son imagination mélodique en assumant avec modestie sa contribution à l’équilibre vocal du groupe. Issu de l’orchestre Super Boboto (SBB) de Brazzaville, Antonio Braz a fait partie du groupe des six jeunes musiciens qui ont volé au secours des Bantous en septembre 1972, notamment après le départ des musiciens Célestin Kouka, Pamelo Mounk’a et Côme Mountouari pour former l’orchestre « Le Peuple » duTrio CEPAKOS, et celui de Ganga Edo, Théo Bitsikou et Alphonse Mpassi « Mermans » qui de leur côté ont donné naissance  à l’orchestre « Les Nzoys ». Après cinq années des loyaux services dans Les Bantous, avec à son actif la brillante tournée à Cuba (sous la direction de Clément Ossinondé, président de l’UMC) de décembre 1974 en janvier 1975, Antonio Braz quitte Les Bantous en décembre 1976 pour intégrer « Télé Music », l’orchestre corporatif de l’ONPT (Office National des Postes et Télécommunications) dont il a fait partie, comme employé. Dans l’orchestre « Télé Music », il rejoint Nelly Okemba le chef et chanteur titulaire du groupe auprès duquel il reste jusqu’à la fin de sa carrière. Au cours de ce long engagement l’apport d’Antonio Braz fut énorme et bien mérité. Sa figure, après sa mort précoce, demeure très présente auprès de la famille musicale congolaise. Clément Ossinondé

RD Congo/Congo. L’évolution de la femme dans la rumba congolaise

RD Congo/Congo. L’évolution de la femme dans la rumba congolaise

RETRO. Si la femme a beaucoup inspiré les pionniers de la musique congolaise, cependant la présence féminine devant un micro pour chanter était encore une véritable curiosité dans les années 50. Si, on peut convenir qu’un petit effort a été fait depuis ces années, jusqu’à nos jours, il y a lieu tout de même de reconnaître que la présence féminine dans la musique congolaise demeure encore insuffisante. Pourtant la première conquête des femmes congolaises après les Indépendances a été certainement celle de la parole. Faire entendre sa voix, que ce soit dans les urnes, dans la rue ou dans un micro était la condition nécessaire à tous les autres combats. On découvrira ci-après donc quelques femmes qui n’ont pas voulu se taire. Ces femmes chanteuses qui ont marqué notre musique, voici un peu plus d’un demi-siècle Les années 1930 Au début des années 30, Kinshasa et Brazzaville comptent déjà de nombreuses femmes chanteuses, accordéonistes et guitaristes, mais faute de documentations, elles sont demeurées anonymes. Parmi celles qui sont connues ; citons : I – A Brazzaville : La guitariste Nathalie, épouse de Joseph Batokwa, Elle était de l’ethnie Mongo de Mbandaka (Congo-Belge). Quant à Joseph Botokwa, éminent musicien, il a été cofondateur en 1932 du groupe « Bonne Espérance » d’Albert Loboko, puis membre de Victoria Brazza de Paul Kamba. Les Années 1940 II – 1941 – A Kinshasa, c’est : Putu Okoko Emma Louise de nationalité gabonaise née en 1914 à Bansombo près de la ville d’Inongo. Elle quitte la ville natale en 1921 pour Léopoldville. Epouse de Pierre-Marie Sifflot elle est monitrice à l’école des filles Saint Pierre de Kinshasa. C’est à partir de 1941 qu’elle joint l’utile et l’agréable en apprenant à jouer à l’harmonica, l’accordéon et la guitare. Elle fera partie en 1944 de l’orchestre Vastoria de Maître Taureau. Cet orchestre qui s’est longtemps appuyé sur le groupe de jeunes filles dénommé « La Reine politesse », dirigée par la brazzavilloise Germaine Ngongolo, grande danseuse. III – 1942 – A Brazzaville et en 1942, tout commence avec Gabrielle Maleka (épouse Paul Kamba) – Anne Mbassou et Ibéa, respectivement membres des associations féminines et mutualistes : « Anonyme » et « Bonne Espérance ». Elles ont régulièrement évolué avec beaucoup de mérite, dans le groupe Victoria Brazza de Paul Kamba entre 1942 et 1950. Victoria Brazza, on le sait a enregistré huit chansons aux éditions Ngoma en 1950 « Victoria » ; « Marie-Thérèse » ; «Catherine» ; «Victoria ya mawa» ; «Obela mpoko» ; «Liwele ya Paulo» ; «Djigida» ; «Loma André» Les Années 1950 – 1959 IV – 1951 – 1959 – Editions Ngoma 1951, en effet peut être reconnue comme l’année qui active l’entrée des femmes chanteuses dans la musique congolaise et qui met en évidence un bon nombre de thèmes qui se révèlent de véritables messages. On cite parmi les plus populaires les noms ci-après : 1 – Martha Badibala, est l’une des pionnières talents féminins que la firme Ngoma a suscité la vocation. Elle a joué de sa voix avec une grande maîtrise. Elle a connu une audience bien méritée. Parmi ses succès aux éditions Ngoma, citons : « Marthe akéyi kotoka mayi » – « Ba dumba ya Kin » – « Ndako ya Ngoma » – « Babanda baswani » – « St Pierre Mongele ». 2 – Tekele Mokango. On a apprécié ses talents dans un certain nombre de disques chez Ngoma, parmi lesquels : « Ngando Empa » qui est parvenu à élever sa popularité. Elle reste une des grandes chanteuses de tous les temps. 3 – Anne Ako – Son art vocal a fait d’elle une des brillantes chanteuses de la Firme Ngoma. Elle a exercé une influence considérable tout au long de sa carrière. 4 – Esther Sudila et Léonine Mbongo. Ce duo a donné aux filles Baluba une place importante dans la Maison Ngoma, grâce aux titres « Territoire ya Bakuba » et « Ba Papa » chantés en Tshiluba 5 – Joséphine Sambeya, obtient un réel succès dans le peuple « Ngombe » de Lisala dont elle a chanté aux éditions Ngoma les titres : « Busa babokei » et « Iyaya Mboyo » 6 – Jeanne Ninin et Caroline Mpia. Elles ont accompagné Antoine Kasongo dans ses meilleures compositions des années 50, comme « Wa bolingo akéi », « Bomba bomba mabé », « Nzungu ya sika » qui se caractérisent par une grande habileté dans l’art de traiter les voix.  Elles ont assuré pendant longtemps leur renommée aux éditions Ngoma. Citons aussi celles qui ont su rester à l’esprit de l’idiôme traditionnel tout en adoptant un langage et des procédés moderne : Henriette Balako (Mongo) – Cécile Teno (Boende)– Germaine Bakonga (Tshuapa)– Bernadette (dans « Société ya kala kala », et « A la façon de kwa) – Marie Yamba (Mongwandi) V – 1950 – 1962 – Editions Loningisa 1 – Pauline Lisanga. Possédant un sens aigu du rythme, elle a été une des meilleures interprètes du groupe « Bana Loningisa », pour avoir surtout accompagné le guitariste Honoré Liengo dans ses grands succès « Laurence » et « Mwana alangwi ». Henri Bowane, puis De Saio dans « Souvenir ya Léopoldville ». Elle est reconnue aussi comme brillante animatrice à Radio Kinshasa pendant de nombreuses années. 2 – Marie Kitoto – Une voix vive et plus gaie, elle a connu la célébrité grâce à deux chefs-d’œuvre accompagnés par Henri Bowane aux éditions Loningisa et qui ont déchaîné pendant des nombreuses années l’enthousiasme des publics les plus froids : « Yo kolo ye kele » – « Ya bisu se malembe » (Avril 1951). VI – 1950 – 1959 – Editions Opika- Esengo 1 – Lucie Eyenga. Une place à part doit lui être réservée. Sa grande souplesse d’exécution et la pureté de timbre absolue de sa voix ont permis de la considérer comme l’une des plus grandes chanteuses de l’histoire de la musique congolaise. Découverte en 1954 par les virtuoses de la guitare, Zacharie Elenga « Jhimmy » et Tshilumba wa Baloji « Tino Baroza, elle a connu une fulgurante carrière dans l’African Jazz (Editions Opika) où elle a commencé en 1954 avec la chanson « Bolingo ba la joie », puis aux éditions Esengo, dans la fusion Rock-A-Mambo/African Jazz/Conga Jazz. Sa grande souplesse d’exécution et la pureté de timbre absolue de sa voix ont permis de la placer en tête de toutes les chanteuses de la musique congolaise moderne, de tous les temps. C’est avec enthousiasme que l’on réécoute sa voix dans ses grands succès avec le Rock-African, comme : « Brigitte » – « Mabe na yo moko » – « Dit moninga » – « Coco » – « Bolingo ba la joie » – Tout comme en 1962, avec « Georgette » et « Adoula » en compagnie de l’orchestre Negro Band de Brazzaville. Oubliée pendant

La Rumba à Owando. Diane Moukayat « Amazone »: Une star est née

La Rumba à Owando. Diane Moukayat « Amazone »: Une star est née

MUSIQUE. Repérée dans une chorale catholique, par un découvreur des talents, alors élève au Cm2 , Diane Moukayat finie par intégrer le groupe « Les Anges » dont faisaient partie Kimbolo Clotaire et Casimir Zoba « Zao », de 1996 à 2000, avant de poursuivre sa carrière dans l’orchestre « Bana Poto-poto » de 2000 à ce jour. Diane MOUKAYAT « Amazone » est désormais une star de la chanson et de la rumba congolaise et fait l’objet de nombreuses sollicitations. Après avoir emporté haut la main sa place effective dans le groupe « Bana Poto-poto » et constitué une des pièces maîtraisse du répertoire très varié de son groupe, fait ainsi mentir ceux qui lui prédisaient un succès éphémère. Accompagnée par Les Bantous de la capitale au grand concert d’Owando « Rumba jungle » du 23 avril 2022 (1ere édition) DIANE MOUKAYAT a prouvé qu’elle était devenue l’incontournable chanteuse de la rumba au sein de l’orchestre Bana Poto-poto. Son concert avec Les Bantous au « Mombo Beach » est une véritable immersion dans le monde des « rumberos ».surtout après l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel Immatériel de l’humanité. Bravo l’artiste ! Clément OSSINONDE

Congo. La Rumba est à Owando (département de la Cuvette)

Congo. La Rumba est à Owando (département de la Cuvette)

MUSIQUE. Les 22, 23 et 24 avril 2022 pour fêter son inscription au patrimoine culturel Immatériel de l’humanité, au « Mombo Beach », dans le cadre des journées dites « RUMBA JUNGLE ». En effet, la fête de la rumba à OWANDO est la toute première manifestation populaire congolaise organisée par une institution nationale pour fêter l’inscription à l’Unesco de la rumba au patrimoine culturel Immatériel de l’humanité, depuis le 31 décembre 2021. (et après le grand festival fort réussit organisé à Pointe-Noire du 3 au 16 avril 2022 par l’institut français du Congo) A l’honneur SAM MANGWANA, LES BANTOUS DE LA CAPITALE, ROGA-ROGA (Extra Musica) et tant d’autres groupes. Le 22 avril 2022, le préfet du département de la Cuvette, son honorable Jean Christophe Tchicaya est passé au site « Mambo Beach  » pour saluer et encourager tous artistes présents sur le site. L’effervescence dans la ville d’Owando est à son comble pour ce premier festival national de la rumba. Bravo Mr le préfet!, bravo « Mombo Beach! » « MOMBO BEACH », qui n’a pas encore dit son dernier mot, s’apprête à faire de ce lieu la plaque tournante du mouvement de la Rumba congolaise sous la barrière « RUMBA JUNGLE ». Clément Ossinondé

Interview. Rossen Yaourt enfin de retour au Congo avec un single très inspiré, « A86 » 

Interview. Rossen Yaourt enfin de retour au Congo avec un single très inspiré, « A86 » 

COME-BACK. Cofondateur et actuel leader du groupe Génération Universal, Rossen Yaourt est considéré comme une des plus belles voix de la rumba congolaise. Actuellement au bercail, après un long séjour à l’étranger, précisément en Côte d’Ivoire, l’ancien sociétaire du groupe Extra Musica Zangul et cofondateur d’Universal Zangul s’est prêté à nos questions à l’occasion de la sortie de son single « A86 », tiré de son prochain album « Double face ». PAGESAFRIK.COM : Vous venez de sortir un nouveau single, « A86 ». Mais avant d’en parler, cela fait un bon moment qu’on ne vous a plus revu sur scène au Congo. Quelles sont les raisons de cette longue absence ? Rossen Yaourt : Ça fait effectivement un bon moment que je ne suis pas monté sur scène au Congo. Mais il y a une bonne raison à cela : j’étais en Côte d’Ivoire suite à un contrat de production phonographique signé avec une maison de la place (Showbiz Muziki). Compte tenu du fait qu’il prévoyait que je fasse quelques tournées en terre ivoirienne, j’ai donc dû m’installer dans le pays. Vous avez également quasiment disparu du marché du disque. Etait-ce pour les mêmes raisons ? Pas du tout. Les artistes sortent de moins en moins d’albums faute de producteurs qui se font rares de nos jours. En ce qui me concerne, je dois reconnaître que j’ai eu la chance de travailler avec un grand producteur d’Afrique qui avait jeté son dévolu sur moi. Malheureusement, l’album dont faisait l’objet notre contrat n’a pu voir le jour suite à une baisse de chiffre d’affaires de la maison de production. Elle a du suspendre ses activités après la sortie de deux disques d’artistes ivoiriens, prévue juste avant le mien. Cela étant, la maison avait tout de même pu lancer un single, notamment un générique tiré de l’album « Tout le monde en enfer sauf… ? ». C’est d’ailleurs ce générique qui m’a permis de faire des grands plateaux télé et radio à Abidjan et des tournées dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire jusqu’à ce que je prenne la décision de m’installer dans ce pays. « A86 » est sur toutes les plateformes de musique. Quelle est la particularité de ce single ? Avant de répondre à cette question, je tiens à préciser que le contrat qui me liait à la maison de production Showbiz est arrivé à son terme et que nous sommes restés en bon terme. D’où la sortie d’un nouvel album intitulé « Double face » produit par la maison « Defranco » sise à Paris. De ce projet, nous avons pensé lancer single par single progressivement question de permettre aux mélomanes et fans de consommer minutieusement chacun des morceaux en son temps. D’où le 1er single lancé est « A86 ». Pourquoi l’avoir intitulé ainsi ? Serait-ce un code pour accéder à un univers que seul vous connaissez ? A86 n’est autre qu’une autoroute en France. J’ai simplement voulu créer une liaison d’amour en explicitant un fait qui se serait déroulé dans le tunnel traversant cette voie. La scène artistique connaît ce dernier temps une effervescence et voit émerger plusieurs rivalités entre plusieurs groupes et leaders. Où souhaitez-vous vous situer, maintenant que vous avez décidé de rentrer au bercail ? L’artiste Rossen Yaourt, le seul Yaourt de la musique congolaise, a existé bien avant l’émergence de nombreux artistes et groupes sur la scène musicale congolaise. Quand bien même je me suis absenté pendant un bon moment du marché du disque, je reste ancré dans la tête des mélomanes et cela je l’expérimente chaque jour depuis mon retour au bercail.  Ce qui, évidement, me réjouit et me réconforte. Je pourrais même dire que cela me pousse, avec plus de détermination, à ne jamais reculer. Vous êtes considéré comme une des plus belles voix de la rumba Congolaise. Une musique qui a été élevée au rang de patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Qu’est-ce que cela vous inspire ? La reconnaissance de la Rumba congolaise par l’UNESCO comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité est une grande victoire pour notre culture, pour les artistes rumbistes (qui excellent dans la Rumba) et le pays tout entier. C’est dire qu’il est temps que nos gouvernants prennent conscience de la Valeur que représente notre musique à l’échelle mondiale et que cela soit suivie des faits. Que l’on songe à créer des salles de spectacles, un centre culturel national, organiser des séminaires d’échange entre sachant, opérateurs culturels et artistes. Il est aussi important de penser à former les artistes afin qu’ils aient des armes nécessaires pour se défense professionnellement et donc mieux mener leurs activités en toute connaissance de cause. Cependant, tout cela ne sera possible que si l’Etat s’implique comme il se doit par son ministère de tutelle. Sinon, ce sacre ne sera que l’ombre de lui-même, nous le désacraliserons tout en sachant qu’il pourrait qu’il soit retiré un jour… J’ai bien peur que cela arrive, hélas! Un mot aux mélomanes et à tous ceux qui attendaient de pied ferme votre retour ? J’aimerais tout d’abord remercier tous les mélomanes, amoureux de la bonne musique, et dire tout particulièrement à tous mes fans que je tiens beaucoup à eux, je les aime tous et qu’ils sachent que je ne les décevrais jamais. En attendant la sortie de l’album « Double face », je vous invite tous à massivement télécharger votre premier single « A86 » qui est déjà disponible sur toutes les plateformes de téléchargement légal, notamment sur YouTube et ITunes. Enfin, aux producteurs et organisateurs de spectacles, j’aimerais leur dire que je suis disponible et ouvert à tout événement musical. Merci à vous Pagesafrik/StarduCongo Propos recueillis par Martin Kam

Bienvenue à Pointe-Noire et à l’Institut français du Congo pour vivre un Festival au cœur de la Mère Rumba congolaise

Bienvenue à Pointe-Noire et à l’Institut français du Congo pour vivre un Festival au cœur de la Mère Rumba congolaise

En effet, la ville de Pointe-Noire est en pleine ébullition par la présence des mélomanes ponténégrins, brazzavillois et kinois, pour donner le top départ le mardi 5 avril 2022 de son Festival : « Rumba un jour, Rumba toujours ». Pendant deux semaines, du 05 au 15 avril 2022, les festivaliers, les spectateurs, les partenaires de l’IFC seront invités à vibrer sur le thème « Rumba un jour, Rumba toujours”. Parce que “Rumba un jour, Rumba toujours” est un festival qui résonne dans toute la ville de Pointe-Noire, nous vous proposons ici un éclairage sur les deux scènes particulières. Tout d’abord la salle de spectacles de l’Institut Français du Congo, qui part à la recherche des stars de la Rumba de demain dans une ambiance intimiste et un cadre bien connu des fidèles de la musique : Le Centre Culturel Tati Loutard, transformé en Club pour l’occasion. Deux scènes incontournables de la Rumba à Ponton la Belle” et qui pour ce premier festival de la Rumba congolaise, après son inscription par l’Unesco au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, propose la programmation ci-après : –     Le mardi 5 avril 2022 au matin : Conférence de presse –     Le jeudi 7 avril 2022 10 h Conférence « Les figures légendaires de la rumba » –     Le mardi 12 avril 2022 : Table ronde : Thème D : Le statut du musicien. –     Le samedi 16 avril 2022 : Soirée de clôture en présence de tous les artistes, ainsi que les partenaires de L’Institut français du Congo (l’IFC) Ce programme sera à coup sûr pour les festivaliers autant de coups de cœur ! Ce sera une belle rencontre avec des artistes de renommés , qui eux aussi profiteront de leur venue pour faire entendre la véritable face de leur personnalité musicale. Nota : Au nombre des invités du festival, on compte une forte délégation de la RDC (République Démocratique du Congo) composée des officiels et des artistes, tout comme une délégation d’Europe composée des artistes des producteurs de musique et des journalistes. Clément Ossinondé

RDC/Congo. Une nouvelle distinction pour le film « The Rumba Kings »

RDC/Congo. Une nouvelle distinction pour le film « The Rumba Kings »

Avec le Printemps est venu à Lyon, après Paris, un film déjà bien connu des “rumberos” du monde. Non pas pour être projeté dans une des salles de la capitale des Gaules (Lyon), mais bien pour recevoir un prix. En effet, l’Académie Charles Cros “Musique du monde” a décerné au film “The Rumba Kings” des réalisateurs Alain Brain et Monica Carlson le diplôme “Coup de cœur Musique du monde 2022” le 10 mars 2022. Pour la deuxième fois cette année, le Musée des confluences de Lyon a accueilli la cérémonie de remise des coups de cœur et des grands prix Musiques du monde de l’Académie Charles Cros 2022 : la découverte d’artistes remarquables. L’évènement a été suivi en direct le 10 mars 2022 à partir de 18 heures au grand auditorium du Musée des Confluences. En lieu et place des réalisateurs Alan Brain et Monica Carlson, le lyonnais Clément Ossinondé qui a participé dans le film a eu l’honneur de recevoir le diplôme “Coup de cœur 2022” de l’Académie Charles Cros. Auparavant, un extrait du film a été diffusé au grand plaisir de la salle enthousiaste. Qu’est ce que l’Académie Charles Cros ? Fondé en 1947 l’Académie Charles Cros défend la diversité musicale, veille à la présentation de la mémoire sonore, soutient la création, le développement de la carrière des artistes, l’esprit d’entreprise et le courage des éditeurs graphiques et phonographiques. Clément Ossinondé