Clôture du CEO Summit à Madagascar
La première édition du CEO Summit, réunissant des chefs d’entreprise, des décideurs et des investisseurs venus des pays de l’océan Indien s’est clôturée vendredi à la capitale malgache d’Antananarivo. Selon l’organisateur, plusieurs résolutions ont été adoptées à la fin du sommet, visant à renforcer les liens régionaux et à stimuler le développement économique dans divers secteurs. Parmi les mesures phares figure la création d’une plateforme de marque régionale sous le label « Océan Indien », qui sera lancée en 2025. Cette initiative se concentrera sur la promotion du tourisme, en particulier la destination « îles vanille ». Les échanges intra-régionaux ont également été un point évoqué, notamment des résolutions pour alléger les barrières commerciales, par la création de cartes de circulation et l’harmonisation des normes, dans le but de faciliter les échanges entre les nations voisines. L’amélioration de la connectivité, tant aérienne que maritime, a également été un axe stratégique de ce sommet. Les participants ont exprimé leur soutien à la création de compagnies aériennes et maritimes régionales pour renforcer les échanges et réduire les coûts de transport. Enfin, la création d’une cartographie des ressources agricoles et des projets de transformation industrielle a été décidée, en vue de renforcer la sécurité alimentaire dans la région. Xinhua
La pêche illicite entraîne des pertes annuelles de 500 millions de dollars dans l’océan Indien, selon le ministère malgache de la Pêche
La pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) entraîne des pertes annuelles pouvant atteindre jusqu’à 500 millions de dollars dans l’océan Indien, selon un communiqué publié jeudi par le ministère malgache de la Pêche et de l’Economie bleue. Le ministère a émis ces remarques dans le cadre d’un atelier réunissant jeudi des pays signataires de l’Accord relatif aux mesures du ressort de l’Etat du Port (AMREP), visant à prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche INN. Depuis son adhésion à l’AMREP en 2022, Madagascar a déjà intercepté quatre navires de pêche étrangers pour violation des lois maritimes, selon le ministère. Environ 1.700 navires circulent autour de Madagascar chaque année, ce qui souligne l’importance de renforcer les compétences locales dans la surveillance et le contrôle de la zone maritime, ajoute le ministère. Cette initiative vise également à éviter les pertes économiques liées à la pêche illégale et à préserver les revenus que Madagascar pourrait générer grâce à ses ressources maritimes, indique le ministère. Xinhua
Madagascar : Les opérateurs de Mobile Money réagissent à la proposition de taxation des transactions mobiles
Suite à l’annonce dans la presse le jeudi 14 novembre de l’intention de la Direction Générale des Impôts d’introduire une taxe de 0,5 % sur le montant des transactions mobile money (au-delà de 150 000 Ar), les trois opérateurs de mobile money actifs — MVola, Orange Money et Airtel Money — dénoncent fermement cette mesure. Cette taxe constituera un fardeau pour les 23 millions de Malagasy qui utilisent nos services et met en péril l’économie nationale ainsi que l’avenir de l’inclusion financière. Une taxe sur la vie quotidienne En augmentant significativement le coût des services de mobile money, cette mesure pénalisera d’abord les utilisateurs finaux. Pour les ménages, cela représentera une hausse des frais pouvant aller de x2 à x5 pour les transferts d’argent et de x2 à x10 pour les paiements commerçants. Ces charges supplémentaires, couplées à un risque accru d’inflation, viendront directement affecter le pouvoir d’achat des foyers les plus vulnérables. Par ailleurs, cette mesure affectera également directement les 164 000 agents de distribution (Cash Points). La réduction de l’utilisation des services mobile money limitera leurs revenus, menaçant ainsi la stabilité économique de toutes ces familles (ce qui représente environ 1 million d’individus). Le retour au cash ? Des conséquences graves pour l’économie et la société Les effets de cette taxe iront bien au-delà des consommateurs. Cette taxe, en favorisant le retour au cash : Freinera la digitalisation de l’économie malagasy en décourageant l’utilisation des services de mobile money, entraînant un recul équivalent à une décennie de progrès. Accentuera l’économie informelle, réduisant la traçabilité des transactions et compliquant la collecte de recettes fiscales pour l’État. Accroîtra les risques sécuritaires, avec une manipulation accrue de l’argent liquide. Réduira les entrées de devises, pourtant essentielles à l’équilibre macroéconomique du pays. Découragera les investissements locaux et internationaux, envoyant un signal négatif aux entrepreneurs, petites et moyennes entreprises, investisseurs. Va à l’encontre des efforts d’inclusion financière promus par la Banky Foiben’i Madagasikara, ainsi que des initiatives de digitalisation de l’économie soutenues par l’État lui-même.Soyons tous cohérents. Un leurre pour les finances publiques Loin d’apporter les recettes fiscales attendues, cette mesure s’avère contre-productive. À l’instar des autres pays en Afrique qui ont expérimenté ce projet de taxe (Tanzanie, Ghana, Cameroun, République Centrafricaine notamment), une telle taxe engendrera à Madagascar une baisse immédiate et durable sur le nombre d’utilisateurs actifs du mobile money (-30%) ainsi que sur la valeur de transactions (avec une baisse à 6 mois estimée à -60%). Ainsi, les recettes obtenues suite à la mise en place de cette taxe se révèleront bien inférieures aux prévisions, ne dépassant pas les 50 milliards Ar annuel (et donc bien loin des 143 milliards Ar).Dans le même temps, le manque à gagner fiscal direct occasionné par la baisse d’activité des Établissements de Monnaie Électronique ainsi que par le retard accumulé dans la digitalisation et la formalisation des paiements commerçants sera supérieur à ce montant (fourchette de 60 à 100 milliards Ar de manque à gagner), entraînant mécaniquement une perte nette fiscale pour l’État. L’effet de cette mesure sera donc contraire à celui escompté. Il existe pourtant une alternative… Nous comprenons qu’il est essentiel de trouver des solutions pour augmenter les recettes fiscales, mais une taxe sur les transactions mobile money est une fausse solution. La véritable voie consiste à soutenir le secteur du mobile money pour accélérer son adoption à grande échelle. En effet, le développement libre et sans entrave du mobile money en 2025 devrait générer d’office plus de 50 milliards Ar de recettes fiscales additionnelles, en taxation directe des établissements et en imposition ordinaire de l’activité des commerçants nouvellement formalisés. Par un soutien actif au secteur, par le passage sous régime obligatoire de la digitalisation des paiements des différents services de l’État, la digitalisation pourra être accélérée très fortement. Cette digitalisation contribuera à la formalisation de l’économie et génèrera des recettes fiscales accrues, de l’ordre de 100 milliards Ar dans l’hypothèse d’une accélération du volume total de transaction et d’un doublement de la valeur des paiements commerçants portés par l’informel. Nous continuerons à nous mobiliser pour défendre les consommateurs Sur la forme, ce projet de taxation surprend également par son absence totale de concertation avec les acteurs concernés, alors qu’il menace de bouleverser un secteur vital pour des millions de Malagasy. Cette absence de dialogue est en elle-même un signal préoccupant. En tant qu’acteurs majeurs de l’inclusion financière et du développement économique à Madagascar, nous appelons la Direction Générale des Impôts à reconsidérer cette mesure et à privilégier un dialogue constructif avec l’ensemble des parties prenantes pour bâtir une fiscalité équitable et durable. Les opérateurs de mobile money sont et resteront mobilisés pour défendre les intérêts des millions de Malagasy qui font chaque jour confiance à nos services. MVola, Orange Money, Airtel Money
Calendrier des qualifications pour la CAN 2025 : 5e et 6e journées
Mercredi 13 novembre 13h : Namibie vs Cameroun, Orlando Stadium, Johannesburg (Afrique du Sud) 16h : Liberia vs Togo, Paynesville 19h : Tchad vs Sierra Leone, Stade d’Ebimpé, Abidjan (Côte d’Ivoire) Jeudi 14 novembre 13h : Guinée-Équatoriale vs Algérie, Malabo 13h : Lesotho vs Centrafrique, Toyota Stadium, Bloemfontein (Afrique du Sud) 13h : Soudan du Sud vs Congo, Juba 15h : Burundi vs Malawi, Stade Félix Houphouët-Boigny, Abidjan (Côte d’Ivoire) 16h : Rwanda vs Libye, Kigali 16h : Niger vs Soudan, Lomé (Togo) 16h : Madagascar vs Tunisie, FNB Stadium, Johannesburg (Afrique du Sud) 19h : Bénin vs Nigeria, Stade Félix Houphouët-Boigny, Abidjan (Côte d’Ivoire) 19h : Burkina Faso vs Sénégal, Stade du 26 Mars, Bamako (Mali) Vendredi 15 novembre 13h : Botswana vs Mauritanie, Francistown 13h : Ouganda vs Afrique du Sud, Kampala 16h : Mozambique vs Mali, Maputo 16h : Cap-Vert vs Égypte, Praia 16h : Zambie vs Côte d’Ivoire, Ndola 16h : Zimbabwe vs Kenya, Orlando Stadium, Johannesburg (Afrique du Sud) 16h : Eswatini vs Guinée-Bissau, Nelspruit 19h : Gambie vs Comores, Berkane (Maroc) 19h : Angola vs Ghana, Luanda 19h : Gabon vs Maroc, Franceville Samedi 16 novembre 16h : Éthiopie vs Tanzanie, Stade des Martyrs, Kinshasa (RDC) 19h : Guinée vs RDC, Stade d’Ebimpé, Abidjan (Côte d’Ivoire) 6e journée des éliminatoires (heure UTC) Dimanche 17 novembre 16h : Algérie vs Liberia, Tizi-Ouzou 16h : Togo vs Guinée-Équatoriale, Lomé Lundi 18 novembre 13h : Malawi vs Burkina Faso, Lilongwe 16h : Nigeria vs Rwanda, Uyo 16h : Soudan vs Angola, lieu à confirmer 16h : Libye vs Bénin, Tripoli 16h : Ghana vs Niger, Accra 19h : Tunisie vs Gambie, Tunis 19h : Comores vs Madagascar, El Hoceima (Maroc) 19h : Centrafrique vs Gabon, Orlando Stadium, Johannesburg (Afrique du Sud) 19h : Maroc vs Lesotho, Oujda Mardi 19 novembre 13h : Afrique du Sud vs Soudan du Sud, Cape Town 13h : Kenya vs Namibie, Polokwane (Afrique du Sud) 13h : Congo vs Ouganda, Brazzaville 13h : Cameroun vs Zimbabwe, Yaoundé 16h : Égypte vs Botswana, Le Caire 16h : Mauritanie vs Cap-Vert, Nouakchott 16h : Guinée-Bissau vs Mozambique, Bissau 16h : RDC vs Éthiopie, Kinshasa 16h : Tanzanie vs Guinée, Dar Es Salam 16h : Sierra Leone vs Zambie, Monrovia (Liberia) 16h : Mali vs Eswatini, Bamako 16h : Côte d’Ivoire vs Tchad, Stade Félix Houphouët-Boigny, Abidjan 19h : Sénégal vs Burundi, Diamniadio. Ce programme offre une vue d’ensemble claire et précise des rencontres de la phase qualificative pour la CAN 2025. Ya Willy.
Coupe d’Afrique des Nations 2025 : La RD Congo assure, l’Afrique du Sud et l’Ouganda dos à dos
FOOTBALL. Cinq matches au programme et aux fortunes diverses pour la suite de cette première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Maroc 2025. RD Congo 1-0 Guinée But : E. Kayembe 27’ Pour ce remake du quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2023, les Congolais ont une nouvelle remporté la mise. Grâce à Edo Kayembe, les hommes de Sébastien Desabre empochent les trois points de la victoire et lancent parfaitement leur campagne qualificative. De leur côté, les Guinéens devront se racheter face à la Tanzanie. Tunisie 1-0 Madagascar But : F. Sassi 90+8’ À la 98e minute de la rencontre, les protégés de Rôrô Rakotndrabe ont succombé sur le fil, malgré le fait que le seul but de la partie ait été marqué par Ferjani Sassi. Les Tunisiens, qui avaient participé au dernier Mondial, semblent avoir éprouvé des difficultés à se débarrasser de l’équipe malgache, malgré leur expérience dans des compétitions internationales de haut niveau. Les défenseurs malgaches ont tenu bon pour empêcher les avancées tunisiennes. Néanmoins, beaucoup estiment que les Tunisiens ont bénéficié de certaines décisions arbitrales, ce qui aurait perturbé le sélectionneur malgache, entraînant des erreurs dans la gestion du temps et des joueurs. Afrique du Sud 2-2 Ouganda Buts : L. Foster (14’), T. Mbatha (90+5) pour l’Afrique du Sud/ D. Omendi (51’), R.Mato (53’) L’Afrique du Sud a réussi à égaliser à la dernière minute face à l’Ouganda. Après l’ouverture du score par Lyle Foster à la 14e minute, les joueurs ougandais ont pris l’ascendant en seconde période avec deux buts consécutifs à la 51e et à la 54e minute. Cependant, Thalente Mbatha a permis aux Bafana Bafana de revenir à 2-2 en fin de match. Par ailleurs, bien qu’un but tardif de Kevin Denkey à la 79e minute ait mis la pression, le Libéria a réussi à égaliser avec un but dans le temps additionnel (90+2e) contre le Togo. Togo 1-1 Libéria Buts : K.Denkey (72’) pour le Togo / W. Gibson (90+2) pour le Libéria À l’issue d’un match difficile, les Togo ont été les premiers à prendre l’avantage à la 78e minute, grâce à Denkey. Néanmoins, les Libériens ont réussi à rétablir l’équilibre dans le temps additionnel avec un but de Gibson à la 90+2e minute. Sierra Leone 0-0 Tchad Les Sierra-Leonais et les Tchadiens se séparent sur un score nul et vierge. Caf
Perspectives économiques : la Banque africaine de développement prévoit une croissance de 4,5 % en 2024 et 5,3 % en 2025 pour Madagascar
Le Groupe de la Banque africaine développement dans son Rapport pays 2024, prévoit une activité économique vigoureuse pour Madagascar avec une perspective de croissance de 4,5 % en 2024 qui devrait grimper à 5,3 % en 2025. La croissance de la Grande île était de 4,4 % en 2023, contre 4,3 % en 2022. Le rapport dont le thème est : « Impulser la transformation de Madagascar par la réforme de l’architecture financière mondiale » a été publié, mercredi 31 juillet 2024, à Antananarivo par le bureau pays de la Banque en concertation avec le gouvernement de Madagascar. Des représentants gouvernementaux, notamment le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Andonirina Fontaine, la directrice de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, Florence Andrianaivohery, des administrations publiques et du secteur privé, de la société civile et des partenaires au développement de la Grande île, ont pris part aux échanges riches et constructifs autour de ce rapport. Kevin Chika Urama, économiste en chef et vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement chargé de la Gouvernance économique et de la gestion des connaissances, est intervenu par message vidéo. Il a souligné l’importance des rapports pays qui permettent d’éclairer les politiques nationales et d’alimenter le dialogue politique des autorités avec le secteur privé et les partenaires au développement sur la transformation structurelle. Il a par ailleurs, mis l’accent sur la nécessité de réformer l’architecture financière mondiale pour contribuer à l’accélération de la transformation structurelle de Madagascar. Mme Andrianaivohery, a indiqué, pour sa part, que la réforme profonde de l’architecture financière mondiale pourrait permettre à son pays de tirer profit de nouvelles opportunités à travers la diversification des sources de financement disponibles, et d’améliorer les conditions des prêts et de faciliter l’accès à des financements innovants, pour accélérer son développement. « Le thème du rapport pays 2024 est en phase avec l’objectif du Document de stratégie-pays 2022-2026 de la Banque pour Madagascar, qui est d’accélérer la transformation structurelle de l’économie, soutenue par l’industrialisation afin de créer des emplois décents et verts », a déclaré Adam Amoumoun, responsable pays de la Banque à Madagascar. « La revue à mi-parcours du Document de stratégie-pays, qui a eu lieu en mai 2024, a montré que des résultats satisfaisants ont été enregistrés. La Banque africaine de développement consolidera ces résultats sur la période restante de la stratégie pour contribuer à accélérer la transformation structurelle du pays », a-t-il souligné. Pour le ministre Max Fontaine, les besoins de financements climatiques de Madagascar demeurent importants et il faut que la Banque appuie le pays dans la préparation des projets et la mobilisation des financements auprès des fonds verts, a-t-il souligné. Après la présentation du rapport par l’économiste pays de la Banque pour Madagascar, Hamaciré Dicko, les discussions ont porté sur les performances macroéconomiques et les perspectives, les outils pour promouvoir une croissance forte et résiliente, les progrès sur la transformation structurelle de Madagascar et les réformes de l’architecture financière mondiale. La directrice du suivi et de l’évaluation au ministère de l’Économie et des Finances, Marilys Victoire Razakamanana qui a facilité les échanges, a fait la synthèse des discussions en insistant sur la nécessité d’accroître les financements climatiques au profit de Madagascar. Le 31 juillet 2024, le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement à Madagascar comptait 18 opérations pour un montant total de 1,16 milliard de dollars américains.
Madagascar : la Banque africaine de développement soutient l’évaluation du système de passation des marchés publics basée sur la méthodologie MAPS2
L’atelier de lancement du processus d’évaluation du système de passation des marchés publics de Madagascar s’est tenu le 9 juillet 2024 à Antananarivo. Soutenu par la Banque africaine de développement en collaboration avec la Banque mondiale à Madagascar, l’objectif de l’évaluation est d’aboutir à des reformes du système national des marchés publics. La ministre malgache de l’Économie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison et le responsable du bureau pays de la Banque à Madagascar, Adam Amoumoun, ont présidé la rencontre à laquelle participaient le coordonnateur régional des acquisitions de la Banque, Amilcar Bilale, des partenaires techniques et financiers et des représentants d’institutions gouvernementales, du secteur privé et de la société civile. L’exercice d’évaluation fait suite à la demande du gouvernement malgache qui a sollicité l’appui de la Banque africaine de développement pour réformer le système de passation des marchés publics du pays. Depuis 2003, le système de passation des marchés de Madagascar a fait l’objet de plusieurs évaluations et des avancées ont été réalisées en vue de son alignement sur les standards internationaux. Cependant, il reste encore des améliorations à apporter. L’évaluation fournira des orientations essentielles pour une réforme durable et inclusive des marchés publics. Elle contribuera à la formulation de recommandations pour rendre le cadre de passation des marchés plus propice aux besoins du pays. La dernière évaluation complète des marchés publics remonte à l’année 2016, avant la promulgation de la loi en vigueur sur les marchés publics. « Je garde beaucoup d’espoir quant aux recommandations qui seront issues de l’évaluation du système de passation de marché de Madagascar et espère une implication et la participation totale de tous les acteurs pour assurer une appropriation des réformes qui en découleront », a déclaré, à l’ouverture des travaux de l’atelier, Mme Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison. L’objectif principal de l’évaluation est d’analyser les forces et les faiblesses du système national des marchés publics en vue d’en améliorer l’efficacité et l’efficience et de renforcer l’intégrité et la transparence dans l’utilisation des fonds publics. Il s’agit aussi d’obtenir la certification MAPS, gage de conformité à une norme universelle, normalisée et internationalement reconnue. Le chef du bureau pays de la Banque à Madagascar, Adam Amoumoun, a rappelé que « cette évaluation vise à soutenir le pays dans un processus devant aboutir à la mise en place d’un système de passation des marchés publics plus moderne, efficace, simplifié, durable et plus inclusif, à travers les réformes qui seront mises en œuvre ». Il a assuré la ministre de l’Économie et des Finances de l’engagement continu du Groupe de la Banque africaine de développement à poursuivre son accompagnement au gouvernement pour le développement socioéconomique de Madagascar. Les activités liées à l’évaluation s’étalent sur plusieurs mois, suivant un protocole universel qui implique la participation active de plusieurs parties prenantes dont les autorités nationales, le secteur privé, la société civile, ainsi que les partenaires techniques et financiers. La méthodologie MAPS II est un outil universel reflétant les principaux cadres internationaux de passation des marchés tels que la Loi type de la Commission des Nations unies pour le droit commercial international sur la passation des marchés publics (2011), les directives de l’Union européenne sur la passation des marchés publics (2014) et les cadres de passation des marchés utilisés par les banques multilatérales de développement.
ASLEM célèbre le courage et la volonté des lauréates internationales et des femmes du Maroc
Près de 70 convives étaient présentes au dîner de gala organisé, vendredi 8 mars à Rabat, par l’Association des lauréats étrangers du Maroc (ASLEM) en l’honneur des femmes du Maroc, d’Afrique et du monde. Placée sous le signe « Femme d’impact », cette soirée a connu la participation de diplomates de pays africains, de professionnels de la santé, d’universitaires, d’étudiants, d’artistes du Gabon, du Sénégal, du Cameroun, du Congo, du Mali, de la Guinée, de Madagascar, de la RDC, de la Côte d’Ivoire, des Comores, de la France et du Maroc. Des représentants d’organisations partenaires de l’ASLEM faisaient également partie des convives. Tout comme les lauréates africaines des écoles et instituts du Maroc qui s’étaient mises sur leur 31 pour cette occasion. Organisée à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, date symbolique pour les femmes du monde entier, cette soirée « célèbre la force, la perspicacité et la résilience des femmes du monde entier, et plus précisément celles de l’Afrique. Une journée particulière qui nous offre l’occasion de leur rendre un hommage appuyé pour toutes les luttes qu’elles mènent de longue date pour la reconnaissance de leurs droits», a déclaré le président de l’ASLEM, Doucouré Makan, dans son allocution de bienvenue. Il a par la suite saisi cette occasion pour saluer particulièrement le courage et la volonté des « lauréates internationales du Maroc qui, par leurs actions quotidiennes, impactent positivement le développement et la crédibilité de notre association ». Ce dîner de gala a également été l’occasion de souligner les efforts déployés par les femmes et filles du Maroc actives au sein d’organisations partenaires avec lesquelles l’Association des lauréats chemine depuis sa création en mai 2018. Avant de « remercier chaleureusement l’équipe de l’ASLEM et les bénévoles qui ont contribué à l’organisation de cette soirée » conviviale et joyeuse, organisée en partenariat avec l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), la Chambre africaine de commerce et services (CACS), Attijariwafabank, M. Saïd, Insight Solutions et Bank de solidarité. Une soirée ponctuée par les performances musicales exceptionnelles de Rossatanga-Hamon Elie Gide (pianiste), Essongue Guy-Yoland et Simbou Malou (chanteurs). Un trio gabonais qui a enchanté les invités en interprétant de magnifiques titres comme « L’amour d’une mère » de Patience Dabany et « Mughetu » (femme) de Queen Koumb. Il est à souligner qu’au cours de cette soirée, ponctuée par des moments de détente et d’échange entre les invités, les représentants de chaque pays ont souhaité « une heureuse fête à toutes les femmes du monde » dans une des langues nationales de leur choix, illustrant ainsi la diversité et l’universalité de la célébration de la fête de la femme. Un peu plus tard dans la soirée, les convives ont été invités à savourer un magnifique dîner autour d’un buffet généreux et varié, avant la présentation des membres du Bureau exécutif de l’ASLEM et la clôture de la soirée. Pour rappel, l’Association des lauréats étrangers du Maroc regroupe les lauréats internationaux des universités ou écoles publiques et privées marocaines, basés dans toutes les régions du Royaume et les Associations des anciens lauréats à l’étranger. Créer et renforcer les liens de solidarité et d’amitié entre ses membres tout en assurant la défense de leurs intérêts moraux et matériels; organiser et animer périodiquement des rencontres scientifiques et intellectuelles au profit de ses membres ou des manifestations d’ordre culturel et sportif; multiplier les échanges et contacts avec les groupements professionnels, les organismes nationaux, régionaux et internationaux dans le but de promouvoir l’image des diplômés formés au Maroc et de valoriser leurs réalisations ou apports sous tous leurs aspects ainsi que se positionner comme outil de renforcement de la coopération Sud-Sud figurent parmi les objectifs spécifiques poursuivis par l’Association. Alain Bouithy