Burkina/Conseil des ministres : un avant-projet de loi constitutionnelle portant modification de la devise, adopté
Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce mercredi, le Conseil des ministres qui a examiné et adopté plusieurs rapports importants pour la bonne marche de la Nation, selon le ministre d’Etat, porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO. Au titre de la Présidence du Faso, le Conseil a adopté un avant-projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution en ses articles 34 et 147. En ce qui concerne l’article 34 de la Constitution, il s’agit de l’alinéa 4 relatif à la devise de notre pays ‘’Unité-Progrès-Justice’’, qui sera modifié. « Le projet de loi constitutionnelle vise à modifier cette disposition et consacrer dorénavant, ‘’La Patrie ou la Mort, nous vaincrons’’, comme devise du Burkina Faso », a indiqué le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, Edasso Rodrigue BAYALA. Il a soutenu que ce changement vise à renforcer le sentiment patriotique d’une part, et d’autre part à faire revivre la flamme de l’engagement citoyen, cette même flamme qui éclaire la marche du peuple vers l’horizon du bonheur. La deuxième modification concerne l’article 147 qui disposait que les accords qui consacrent une Fédération, une Confédération ou l’entrée du Burkina Faso dans une Union d’Etats au plan africain ne pouvait être approuvée que par un référendum du peuple. « Tout en maintenant l’approbation par référendum du peuple parce que la souveraineté nationale est au peuple qui l’exerce, il a été nécessaire d’y adjoindre un alinéa qui permet, en fonction des circonstances, de l’urgence et des cas de force majeure, et après avis du Conseil constitutionnel de bien vouloir y procéder, à l’approbation de ces accords qui consacre une fédération, une confédération par la voie législative », a expliqué le ministre BAYALA. Pour le compte des ministères de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme et de l’Economie et des Finances, le Conseil a adopté deux rapports qui portent respectivement érection de l’Agence d’Information du Burkina (AIB), en Etablissement public de l’Etat à caractère administratif et approbation des statuts particuliers de la nouvelle structure. Cette érection, selon le ministre d’Etat, Jean Emmanuel OUEDRAOGO permettra de donner à l’AIB tous les moyens pour assumer pleinement la mission de collecte, de traitement et de mise à disposition d’une information saine et professionnelle au profit des institutions, des médias, mais aussi de pouvoir faire en sorte qu’on puisse accomplir le droit du citoyen à cette information. Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le gouvernement a autorisé au compte de l’année 2024, au profit du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, le recrutement de 11 traducteurs-interprètes pour renforcer non seulement l’équipe de traducteurs-interprètes mais également pour tenir compte du redimensionnement de notre diplomatie, prenant en compte les nouveaux partenaires. « La réorientation actuelle de notre diplomatie nous emmène sur le terrain à envisager la prise en compte de 7 langues pour tenir compte de ces nouveaux partenaires avec lesquels, il faut renforcer le partenariat en termes d’échanges internationaux », a indiqué le ministre Bassolma BAZIE.
Le Professeur Abdoulaye Diabaté à TED2024
SANTE. TED2024, un événement marquant célébrant 40 ans d’innovation, d’ingéniosité, de créativité, de courage et de générosité, s’est tenu à Vancouver, au Canada, en avril, et a mis en vedette l’éminent champion africain de la lutte contre le paludisme, le Prof. Abdoulaye Diabaté, en tant que conférencier. Initialement un événement fermé, la conférence TED du Prof. Diabaté, intitulée « Comment éliminer le paludisme », a été mise en ligne sur TED.com le mardi 20 août à 11h ET (15h GMT) à l’occasion de la Journée mondiale du moustique 2024. Originaire du Burkina Faso, le Prof. Diabaté est chef de l’Entomologie Médicale et de la Parasitologie à l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS) à Bobo-Dioulasso. Son travail de recherche reconnu en tant que chercheur principal de Target Malaria Burkina Faso lui a valu une reconnaissance mondiale, notamment des invitations prestigieuses à l’Université de Harvard, des interviews par des médias internationaux et nationaux de renom, dont des chaînes de télévision nationales au Burkina Faso; CNN, BBC, CBC, The New York Times, Le Monde, Financial Times, CNBC ; ainsi que sa participation à plusieurs documentaires diffusés sur Netflix. Le paludisme, un fléau implacable qui coûte la vie à un enfant chaque minute, fait des ravages, avec plus de 600 000 décès et 200 millions de cas par an, touchant principalement les communautés africaines, en particulier les enfants et les femmes enceintes. Dans sa conférence TED2024, le Prof. Diabaté vise à catalyser un changement transformateur dans la santé mondiale en mettant en lumière l’approche innovante de Target Malaria utilisant la technologie de l’impulsion génétique et en soulignant la collaboration et la centralité des voix africaines dans la lutte contre le paludisme. Plus tard cette année, le Prof. Diabaté apparaîtra également sur Netflix dans « In What’s Next ? The Future with Bill Gates », une série qui explore l’impact de l’IA, la propagation de la désinformation, les inégalités de revenus et les progrès dans l’éradication des maladies.. Considérant l’attention mondiale que reçoit son travail, « Je suis humble et tout autant stimulé pour poursuivre ma mission d’éliminer le paludisme en Afrique. C’est un témoignage de l’importance de nos efforts collectifs pour utiliser l’ingéniosité humaine non seulement pour lutter contre le paludisme, mais aussi pour améliorer la santé mondiale et former les prochaines générations de scientifiques africains », a déclaré le Prof. Diabaté.
Indépendance énergétique : le Burkina crée une Agence de l’Energie Atomique
Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi, le Conseil des Ministres. Selon le ministre d’Etat, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné plusieurs rapports et pris d’importantes décisions pour la bonne marche de la Nation. Au titre de la Présidence du Faso, le Conseil a adopté un décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement de l’Agence burkinabè de l’Energie atomique (ABEA). Le ministre d’Etat, porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO a affirmé que le Chef de l’État a « clairement indiqué que cette réalisation va permettre de garantir l’indépendance énergétique du Burkina Faso, l’industrialisation du pays et de faciliter l’accès à l’électricité partout sur le territoire national ». Pour le compte du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le Conseil a adopté deux rapports. Selon le ministre Serge Gnaniodem PODA, le premier rapport comporte deux décrets. Le premier consacre le transfert des Villages artisanaux au Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO). Quant au second décret, il vient consacrer la modification des statuts du SIAO pour prendre en compte les Villages artisanaux qui lui ont été transférés. Le deuxième rapport est relatif à un décret portant création d’une société d’économie mixte dénommée Société de fabrication et de pose de rails (Faso Rails), dont le siège sera à Bobo-Dioulasso. « La création de cette société entre en droite ligne de la vision de Son Excellence Monsieur le Président du Faso, qui a instruit le gouvernement de travailler à mettre en place, au niveau national, un réseau ferroviaire qui puisse relier les différents chefs-lieux de province », a soutenu le Ministre PODA. D’un coût de réalisation d’environ 70 milliards FCFA, la mise en place de la société est attendue dans 18 mois, avec un capital de 10 milliards FCFA dont 75% détenus par l’Etat et les 25% restants ouverts au secteur privé burkinabè. Au titre ministère de l’Economie et des Finances, le Conseil a adopté un décret portant modalités de prise en charge des prestations spécifiques des agents publics et des personnes ressources. Selon le ministre Aboubakar NACANABO, « il s’agit des prestations relatives à l’organisation des manifestations d’envergure internationale, des prestations pour lesquelles l’on fait appel à des personnes ressources hors de l’administration, des prestations liées à la formation, à tout ce qui est lié à l’organisation des concours, la prise en charge de certaines activités dans les écoles professionnelles et les universités ». En outre, le Conseil a adopté, pour le compte du même ministère, un décret portant conditions et modalités d’exécution et de rétribution des prestations de protection rapprochée effectuée par le personnel de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale au profit des particuliers. Pour le ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou SANA, ce décret vient non seulement règlementer la matière, mais aussi permettre à l’Etat d’avoir désormais un contrôle sur le détachement de ce personnel. Pour le compte du ministère de la Santé, le Conseil a marqué son accord pour la gratuité des soins et des services de santé des cliniques mobiles au Burkina Faso. Selon le ministre de la Santé, Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU, l’adoption de ce décret va permettre d’améliorer l’accessibilité financière des populations cibles à ces services de santé. Il a précisé que cette gratuité des soins concerne la mammographie et le dépistage des lésions précancéreuses du col de l’utérus.
Target Malaria reçoit le soutien de l’Académie Nationale des Sciences du Burkina Faso
Target Malaria, un projet de recherche innovant visant à réduire la transmission du paludisme grâce à l’impulsion génétique, vient de recevoir un soutien significatif de l’Académie Nationale des Sciences, des Arts et des Lettres du Burkina Faso (ANSAL-BF). Cette déclaration de soutien fait suite à une visite approfondie de trois jours, du 18 au 20 juillet, des installations de Target Malaria au sein de l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS) à Bobo-Dioulasso. Dans sa déclaration officielle, l’ANSAL-BF a souligné l’importance du projet pour le pays : « Le projet Target Malaria contribue à hisser notre pays au niveau des pôles d’excellences dans le monde en matière de recherche sur le paludisme. Nous lançons un appel aux ministres en charge de la Santé, de la Recherche scientifique et de l’Environnement à soutenir, suivre et évaluer par tout moyen le projet. Et la population à se démarquer des contre-vérités scientifiques, notamment de l’amalgame entre le paludisme et la dengue. » Reconnaissance de l’intérêt scientifique du projet La délégation, dirigée par le Dr Paco Sérémé, président de l’ANSAL-BF, a visité les installations de l’IRSS, notamment l’insectarium, en conformité avec les directives internationales de confinement d’arthropodes (ACL). Ils ont également rencontré les communautés sur l’un des sites de recherche, le village de Souroukoudingan. À l’issue de cette visite, Dr Sérémé a souligné : « Target Malaria présente un intérêt scientifique indéniable pour notre pays. Ce projet vise à fournir des technologies pour réduire l’impact du paludisme en ciblant ses vecteurs. » Le Prof. Abdoulaye Diabaté, Investigateur principal de Target Malaria Burkina Faso, a exprimé sa gratitude : « L’appui de l’Académie des Sciences et du gouvernement renforce notre détermination à développer des approches durables et éthiques pour combattre le paludisme. Nous sommes convaincus que l’investissement dans des méthodes de recherche innovantes et la formation de la prochaine génération de scientifiques africains nous rapprochera de notre objectif d’élimination du paludisme en Afrique. » Validation de l’approche scientifique Cette visite fait suite aux encouragements exprimés en mars 2024 par le Professeur Adjima Thiombiano, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. « La pertinence du projet est évidente. Nous avons constaté que la rigueur scientifique est essentielle, » a ajouté Dr Sérémé. L’Académie a également souligné l’importance de la communication avec toutes les parties prenantes. Target Malaria s’est engagé à maintenir un dialogue continu avec toutes les personnes intéressées par le projet. Excellence de la recherche scientifique sur le paludisme Basé à l’IRSS, Direction Régionale de l’Ouest à Bobo-Dioulasso, Target Malaria Burkina Faso mène des activités depuis 2012, principalement autour de la collecte de données entomologiques. Le Burkina Faso offre un terrain d’étude idéal pour les recherches sur les moustiques vecteurs du paludisme. Selon le ministère de la santé, la maladie représente 43 % des consultations médicales, plus de 60 % des hospitalisations et 30 % des décès. En 2019, Target Malaria a réalisé un lâcher de moustiques génétiquement modifiés, le premier du genre en Afrique.
Cimenterie au Burkina : une unité de production d’argile calcinée pour renforcer les capacités de CIMAF
Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce jeudi matin, dans la zone industrielle de Kossodo à Ouagadougou, la cérémonie de pose de la première pierre de l’extension de l’usine de production du ciment de la société Ciments de l’Afrique (CIMAF). Cette extension est constituée d’une unité de production d’argile calcinée et d’une centrale solaire. Pour le Président du Faso, qui s’est adressé à la presse à l’issue de la cérémonie, cette initiative est « l’illustration parfaite de notre politique d’industrialisation et, nous félicitons le promoteur qui a pu mettre en place ce projet ». Le Capitaine Ibrahim TRAORE a salué ce projet d’unité de production d’argile calcinée qui va consister à extraire la matière première sur place pour une transformation en produit fini destiné prioritairement à satisfaire les besoins internes du Burkina Faso. Cette technologie du Groupe CIMAF répond à la vision des autorités de la Transition de travailler à ce que « nos matières premières puissent être transformées sur place » et à contribuer à la création d’emplois décents pour la jeunesse. « L’unité solaire qui accompagne doit permettre de baisser les coûts de production et nous espérons que dans quelques années, cette technologie qui va se vulgariser permettra de réduire les coûts du ciment », a souhaité le Chef de l’Etat. Le Chef de l’Etat a encouragé les opérateurs économiques à investir dans la transformation de nos matières premières et rassuré les investisseurs étrangers à s’intéresser au Burkina Faso, terre d’opportunités. Dans son discours officiel lu par le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serge PODA, le Président du Faso a salué la résilience et l’engagement patriotique des opérateurs économiques aux côtés de l’Etat « pour bâtir une économie nationale forte, décomplexée, innovante et souveraine ». Le Président directeur général (PDG) du Groupe CIMAF, Anas SEFRIOUI, a indiqué que ce projet de construction de l’unité d’argile calcinée témoigne de l’engagement de sa société pour l’innovation et l’exploitation des matières premières locales. « L’argile calcinée que nous produirons ici au Burkina servira de matière première alternative aux matières importées, notamment le clinker », a soutenu M. SEFRIOUI. La construction de l’unité d’argile calcinée va coûter à la société CIMAF des investissements de 30 milliards FCFA ; l’installation de la centrale solaire est évaluée à 3,3 milliards de FCFA. D’un délai de réalisation de 24 mois, ces infrastructures contribueront à augmenter la capacité de production de l’usine et son autonomisation en matière d’énergie. Plus de 315 emplois directs et indirects seront aussi créés.
L’Occident utilise l’Ukraine comme intermédiaire pour le transfert d’armes en Afrique, dit un expert
Les pays occidentaux utilisent l’Ukraine comme intermédiaire pour le transfert d’armes aux groupes extrémistes en Afrique et déstabiliser les États du Sahel, affirme à Sputnik un expert égyptien en sécurité. Selon lui, l’Ukraine est incapable de mener des opérations de renseignement dans le Sahel et seuls les États occidentaux ont le potentiel pour le faire. Pour sa part, la directrice du Centre africain d’études stratégiques au Caire a blâmé les forces de l’Onu et l’armée française pour leur échec à contrer les groupes terroristes au Mali… Lire la suite sur Sputniknews
Coopération Burkina – Sierra Leone : Fin de séjour du président Julius Maada BIO à Ouagadougou
Le Président de la République de Sierra Leone, Julius Maada BIO, en fin de séjour dans notre pays, a quitté Ouagadougou en début de soirée. Au terme de sa visite de travail et d’amitié, le Chef de l’Etat Sierra léonais a affirmé avoir eu des échanges fructueux avec son homologue burkinabè sur la coopération entre les deux pays et la situation sécuritaire dans notre pays et dans le Sahel. Il repart donc de Ouagadougou avec des information lui permettant d’aller présenter la situation du Burkina Faso et du Sahel aux Nations-Unies dans les jours à venir.
Banque des dépôts du Trésor : un outil pour affirmer l’indépendance économique et financière du Burkina
GOUVERNANCE. Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a procédé, ce vendredi dans la matinée, au lancement des activités de la Banque des dépôts du Trésor (BDT), sise à Koulouba ; une banque qui permet au Trésor public d’optimiser la gestion des ressources financières publiques. Grâce au leadership du Capitaine Ibrahim TRAORE, le Burkina Faso dispose désormais d’une Banque des dépôts du Trésor dont le réseau s’appuie sur celui du Trésor public, structure déconcentrée sur toute l’étendue du territoire. Le Ministre de l’Economie et des Finances, Aboubakar NACANABO a, au nom du Président du Faso, exprimé sa fierté de voir l’érection de la Banque des dépôts du Trésor, preuve des efforts du gouvernement à œuvrer pour une véritable réforme de la gouvernance économique et financière de notre pays. Cette banque est une matérialisation de l’engagement du Chef de l’Etat à « affranchir notre pays des mécanismes et méthodes rétrogrades qui nous confinent au sous-développement et à l’assistance financière », a-t-il indiqué. Le Burkina Faso est donc en route vers son indépendance économique et financière. Selon le ministre NACANABO, avec la Banque des dépôts du Trésor dont le slogan « La Banque des dépôts du Trésor, la banque du Burkindlim », il ne sera plus possible pour les structures publiques notamment les projets et programmes et certains services administratifs de détenir d’importants dépôts bancaires pendant que le Trésor a recours à des emprunts à des taux parfois onéreux. Ainsi, cette banque va permettre au Trésor public de bien jouer son rôle de gestion optimale des ressources publiques. Les Burkinabè sont aussi invités à faire de la BDT, leur principal outil de financement. « Le Burkina Faso nouveau que nous appelons de tous nos vœux et pour lequel chaque citoyen doit apporter sa pierre pour son édification, commande de nous une révolution dans nos pratiques et usages, afin de consolider la marche radieuse entamée par notre pays », a souligné le ministre de l’Economie et des Finances. Le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, Bruno Raymond BAMOUNI a témoigné sa reconnaissance et celle des travailleurs du département en charge de l’Economie et des Finances au Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE. « Votre présence rehausse d’un éclat très particulier la présente cérémonie de lancement de la Banque des dépôts du Trésor et donne le témoignage éloquent d’un encouragement fort aux acteurs du front financier dans la guerre imposée à notre pays », a-t-il soutenu.