Burkina Faso : Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo nommé Premier ministre

Burkina Faso : Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo nommé Premier ministre

Le président du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a nommé samedi Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo au poste de Premier ministre, selon un décret présidentiel lu à la télévision publique, Radiodiffusion Télévision du Burkina. « Monsieur Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo est nommé Premier ministre », indique le décret lu par le secrétaire général du gouvernement Mathias Traoré, précisant que le présent décret sera publié au Journal officiel du Faso. M. Ouédraogo, qui était précédemment ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, remplace Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, nommé le 21 octobre 2022 et limogé le 6 décembre 2024. Xinhua

Campagne agricole 2024-2025 : plus de 6 millions de tonnes de céréales produites

Campagne agricole 2024-2025 : plus de 6 millions de tonnes de céréales produites

Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce jeudi, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Selon le ministre d’Etat, Porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné des dossiers et adopté plusieurs rapports importants pour la bonne marche de la Nation. Au titre de la Présidence du Faso, pour le compte du Bureau national des grands projets du Burkina, le Conseil a adopté un projet spécifique pour l’acquisition de 500 bus en vue d’améliorer les capacités de la SOTRACO à répondre aux besoins de mobilité surtout dans les centres urbains, particulièrement pour les élèves et les étudiants. « Ce projet va coûter au total 44 865 000 000 FCFA hors taxes », a indiqué le ministre d’Etat, Porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO. Au titre du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Conseil a adopté trois rapports. Les deux premiers rapports sont relatifs aux décrets portant statut particulier de la société d’Etat dénommée « Faso Guulgo », et la société « Faso Kosam », toutes deux créées le 20 novembre dernier. Le troisième rapport concerne les résultats provisoires de la campagne agricole humide 2024-2025. La campagne présente un résultat excédentaire et comparativement à la dernière campagne, l’on note un accroissement de près de 900 000 tonnes de céréales. Selon le ministre chargé de l’Agriculture, le Commandant Ismaël SOMBIE, au cours de la présente campagne agricole humide, la production est évaluée à environ 6 077 000 tonnes de céréales contre 5 147 000 tonnes de céréales produites pendant la campagne 2023. « Cela est véritablement important et représente un accroissement de près de 18,07 % par rapport à la campagne antérieure et de 21,4 % par rapport à la moyenne des campagnes des cinq dernières années », a-t-il noté. Pour garantir une meilleure accessibilité à l’ensemble des consommateurs, le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques a indiqué que des mesures sont prises par le gouvernement pour interdire l’exportation des céréales d’une part, et d’autre part, pour renforcer les capacités de la SONAGESS ainsi que le contrôle des prix. Pour le compte du ministère de l’Economie et des Finances, le Conseil a adopté un avant-projet de loi portant règlementation du Conseil fiscal au Burkina Faso. Selon le ministre, Dr Aboubakar NACANABO, l’objectif de cet avant-projet de loi est de réglementer la profession du conseil fiscal. Au titre du même ministère, le Conseil a adopté un projet de décret portant procédures de passation, d’exécution et règlements des marchés publics. Selon le ministre NACANABO, ce projet de décret comporte plusieurs innovations devant permettre essentiellement aux jeunes entreprises d’avoir beaucoup plus de possibilités en termes de marchés publics. Pour le compte du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté trois décrets. Le premier décret porte sur l’agrément, les conditions, les modalités d’octroi de l’agrément, les retraits et le renouvellement des agréments dans le secteur minier. Le second décret porte sur la mise en place, la création, l’organisation et le fonctionnement d’une commission technique nationale des mines. A travers ce décret, il s’agit de rendre beaucoup plus opérationnelle la Commission nationale des mines, selon le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré GOUBA. Le troisième décret porte sur l’organisation, l’encadrement et l’exploitation minière artisanale.

Burkina Faso. Création d’un Prix Thomas Sankara au FESPACO 2025 : Le cinéaste Balufu Bakupa-Kanyinda lance un appel à une démarche « concertée et respectueuse »

Burkina Faso. Création d’un Prix Thomas Sankara au FESPACO 2025 : Le cinéaste Balufu Bakupa-Kanyinda lance un appel à une démarche « concertée et respectueuse »

L’annonce de la création d’un « Prix Thomas Sankara pour le panafricanisme » pour le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) fait réagir Balufu Bakupa-Kanyinda, cinéaste, écrivain et poète congolais, fondateur en 2014 du Prix Thomas Sankara (PTS). Dans une mise au point qu’il a fait parvenir à notre rédaction, il explique que contrairement à ce qui a été dit lors de la conférence de presse, l’attribution de ce prix n’a pas connu d’interruption. Balufu Bakupa-Kanyinda est cinéaste, écrivain et poète, originaire de la République démocratique du Congo. Dans sa filmographie, figure « Thomas Sankara, le Baobab de Dagnoën », présenté au FESPACO 1993. Membre fondateur du Mémorial Thomas Sankara, il a été élevé au rang de chevalier de l’Ordre du mérite des arts du Burkina Faso, en reconnaissance de son engagement dans la valorisation des arts, de la mémoire panafricaine et de la mémoire de Thomas Sankara. En 2014, il crée le Prix Thomas Sankara (PTS), attribué pour la première fois lors FESPACO 2015… Lire la suite sur Lefaso.net

Production du riz burkinabè : des trieuses optiques pour améliorer la qualité

Production du riz burkinabè : des trieuses optiques pour améliorer la qualité

Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a remis, le samedi 30 novembre dernier, vingt trieuses optiques au profit des rizeries du Burkina Faso. Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, en remettant ces trieuses, attend une amélioration de la qualité du riz local produit par les riziculteurs burkinabè. « Espérons que nous pourrons manger désormais du riz sans grains de caillou. C’est l’objectif recherché. Et que désormais le riz local sera de très bonne qualité », a déclaré le Président du Faso au moment de la remise symbolique des trieuses au ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, chargé des Ressources animales, Amadou DICKO. En effet, ce sont 20 trieuses optiques qui ont été acquises par le Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB), dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire. Parmi ces trieuses, huit ont une capacité de traitement de 3 tonnes de riz par heure et 12 d’une capacité de 1,6 tonne par heure. Selon le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en charge de l’agriculture, Abdouramane Kadougoudiou KONATE, ces trieuses optiques de dernière génération dont le coût d’acquisition est estimé à plus de 187 millions de FCFA hors taxes, devraient permettre aux rizeries de mettre à la disposition des consommateurs burkinabè du riz de « haute qualité ». Il a de ce fait invité les bénéficiaires à une bonne utilisation de ces appareils et à une appropriation de la technologie. « A notre niveau, nous ferons en sorte que la souveraineté alimentaire tant recherchée par le Chef de l’Etat soit une réalité notamment en matière de riz au Burkina Faso », a soutenu le président de la plateforme d’innovation riz des Hauts-Bassins, Seydou KONATE. Selon lui, « l’arrivée de ces trieuses optiques constitue une action stratégique dans la production du riz au Burkina Faso ». Il a, à cet effet, exprimé la satisfaction des acteurs du riz au Chef de l’Etat pour cette dotation.

Société burkinabè de tomates : la première usine opérationnelle de l’entrepreneuriat communautaire inaugurée

Société burkinabè de tomates : la première usine opérationnelle de l’entrepreneuriat communautaire inaugurée

Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a inauguré, ce samedi en fin de matinée, l’usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso, construite dans le cadre de l’entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire. Cette usine de transformation de tomate, première entreprise opérationnelle du programme de l’entrepreneuriat communautaire, est aujourd’hui une réalité et s’inscrit dans la vision du Chef de l’Etat de promouvoir la création de richesses par actionnariat populaire. Dénommée Société burkinabè de tomates (SOBTO), l’usine dont le lancement des travaux a eu lieu en septembre 2023, est spécialisée dans la production de la pâte de tomate, sous le nom commercial « A’diaa » (la saveur en langue dioula). « Il y a 14 mois que nous avons lancé la construction de l’usine. Aujourd’hui, c’est un grand jour. Je dis merci au peuple qui a compris notre mission et qui a souscrit massivement », s’est exprimé le Président du Faso devant la presse à l’issue de la cérémonie d’inauguration, convaincu que le développement endogène est la clé pour industrialiser le pays. « Le développement endogène est une doctrine. Il faut que tout le monde se l’approprie. On ne pourra que par nous-mêmes nous développer », a soutenu le Capitaine Ibrahim TRAORE. Il a invité l’ensemble des Burkinabè et surtout ceux qui sont sceptiques à souscrire à l’actionnariat populaire, programme piloté par l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC). Selon le Chef de l’Etat, cette usine n’est qu’une première phase. « Dans quelques jours, nous allons inaugurer une autre usine à Yako où l’APEC a pris des parts énormes. Et bientôt l’usine de Tenkodogo. Tout cela entre dans le cadre du processus d’industrialisation de notre pays, cela ne peut que nous rendre fiers », s’est-il réjoui. « Les travailleurs qui sont ici, nous les félicitons, mais nous les appelons à tout mettre en œuvre pour que cette usine fonctionne de façon exemplaire et que ça puisse donner de l’engouement à tous les Burkinabè à pouvoir souscrire », a-t-il dit. Le Directeur général de l’APEC, Karim TRAORE a rendu un hommage au Président du Faso, grâce à qui l’usine a vu le jour. Il a précisé que cette usine construite sur une superficie de 5 hectares, a une capacité de transformation de 100 tonnes de tomate par jour. L’ambition, a-t-il ajouté, est de répondre à la demande nationale tout en garantissant une qualité irréprochable et se lancer dans la conquête du marché international. L’usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso va générer 180 emplois directs permanents, et 3 000 emplois indirects. Et, « 75 % des postes sont attribués à des personnes qui sont à leur tout premier emploi », a indiqué le Directeur général de l’APEC.

Intensification des opérations militaires au Burkina : De nombreux succès encore enregistrés sur le terrain contre les terroristes

Intensification des opérations militaires au Burkina : De nombreux succès encore enregistrés sur le terrain contre les terroristes

Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) ont mené, cette semaine, des opérations d’envergure, combinant offensives terrestres et frappes aériennes dans plusieurs régions. De nombreux terroristes ont été neutralisés et une importante de matériel récupéré ou détruit, a appris l’AIB dimanche auprès de sources sécuritaires.  Le 30 novembre 2024, les Forces aériennes ont ciblé plusieurs colonnes de criminels à Barani et à Taffogo. Ces groupes, qui tentaient de s’organiser pour des actions hostiles, ont été foudroyés. Les unités terrestres ont ensuite achevé le travail en ratissant les zones concernées. Le 28 novembre 2024, dans la zone de Kantchari, des groupes armés dissimulés sous des arbres ont été détectés et frappés, suivis d’une intervention terrestre décisive. Le même jour, les hommes du 23e Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) ont affronté des groupes armés dans la zone de Kosse… Lire la suite sur Burkina24.com

Burkina/Contrôle de gestion publique : la Cour des Comptes remet son rapport public au Président Ibrahim TRAORE

Burkina/Contrôle de gestion publique : la Cour des Comptes remet son rapport public au Président Ibrahim TRAORE

Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu, ce mardi matin, le rapport public 2023de la Cour des comptes. Selon le Premier président de la Cour des comptes Latin PODA, la remise des rapports publics annuels au Chef de l’Etat répond à une obligation légale. Et, le rapport remis ce jour concerne les activités menées par la juridiction au cours de l’année 2022. Outre l’organisation et le fonctionnement de la Cour des comptes, le rapport 2023 présente les activités juridictionnelles de l’institution de contrôle de la gestion publique. « Et sur ce point, nous avons rappelé qu’en 2022, nous avons poursuivi l’activité du jugement des comptes de gestion, et nous avons jugé les comptes de 2017 à 2020 », a indiqué le Premier président de la Cour des comptes. M. PODA a relevé que sur les fautes de gestion, la Cour des comptes a détecté des cas et plusieurs dossiers ont été identifiés et confiés à la Chambre qui s’en occupe. Ce rapport public 2023 passe aussi en revue l’exécution de la loi de finance 2022 et la gestion des revenus issus des industries extractives, particulièrement l’or. « Nous avons fait des audits au niveau des collectivités territoriales, particulièrement sur le fonds minier de développement local, où nous avons détecté des irrégularités dans la gestion (…) Nous avons fait des recommandations pour voir dans quelle mesure cela pouvait être amélioré », a indiqué Latin PODA. La Cour des comptes a examiné aussi dans ce rapport la gestion des projets et programmes et des recommandations ont été faites pour une meilleure gestion des biens publics. Avec Présidence

Burkina Faso : la Banque africaine de développement et ses partenaires engagent un dialogue stratégique pour renforcer la résilience au Sahel

Burkina Faso : la Banque africaine de développement et ses partenaires engagent un dialogue stratégique pour renforcer la résilience au Sahel

La Banque africaine de développement, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Fonds international de développement agricole (FIDA) et la Banque islamique de développement (BID), a organisé les 14 et 15 novembre derniers à Ouagadougou, un atelier de concertation qui visait à élaborer un plan d’action pour renforcer la résilience des communautés sahéliennes. Les échanges étaient centrés sur cinq thématiques clés : gouvernance et justice, sécurité et décentralisation, adaptation aux changements climatiques, infrastructures sociales et développement économique. L’atelier s’inscrit dans le cadre de l’initiative Sahel, soutenue par la vice-présidence du Groupe de la Banque africaine de développement chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services, et fait suite à une évaluation approfondie de la fragilité au Sahel central. Placé sous la responsabilité du Bureau de coordination des États en transition du Groupe de la Banque, il a rassemblé des représentants des ministères sectoriels du Burkina Faso et du Niger, de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), de l’Autorité de développement intégré du Liptako-Gourma et des collectivités locales du Burkina Faso et du Niger. « Cet atelier arrive à point nommé au regard de la pertinence de la thématique pour nos pays qui sont dans une nouvelle dynamique consistant à relever les défis internes pour de nouvelles opportunités de résilience », a déclaré Inoussa Ouiminga, directeur général de la coopération au ministère de l’Économie et des Finances du Burkina Faso. Responsable pays de la Banque africaine de développement au Burkina, Daniel Ndoye a rappelé qu’en mars 2024, les quatre institutions partenaires avaient initié des réflexions en vue de contribuer à l’amélioration de la résilience au Sahel, particulièrement au Burkina Faso, au Mali et au Niger. « Cette initiative a pour but de renforcer les partenariats et d’améliorer les synergies d’action entre les institutions des Nations unies et les banques multilatérales de développement, en particulier la Banque africaine de développement, conformément aux ambitions portées par sa Stratégie pour remédier à la fragilité et renforcer la résilience en Afrique sur la période 2022-2026 », a -t-il souligné. Pour Riadh Ben Messaoud, coordinateur en chef de la Banque sur la fragilité et la résilience, « cet atelier démontre l’engagement concret de la Banque et de ses partenaires à répondre aux besoins des communautés les plus vulnérables. Les recommandations formulées guideront nos interventions futures et mobiliseront davantage de ressources pour la région. »