Burkina Faso. Damiba out

OPINION. « Il faut choisir entre le CHAMPAGNE pour QUELQUES-UNS et l’EAU POTABLE pour TOUS » capitaine THOMAS SANKARA. Cette citation aurait pu éviter à ses successeurs une fin tragique.

Le colonel PAUL HENRI SANDAOGO DAMIBA est arrivé au pouvoir par EFFRACTION au nom de la lutte contre le terrorisme. A peine installé sur le fauteuil présidentiel, il a multiplié les MALADRESSES en s’exhibant avec une coupe de champagne PLEINE alors que des populations déplacées à l’intérieur du pays n’ont même pas droit à une CUILLEREE d’eau potable par jour.

4 mois après la fin du procès THOMAS SANKARA, il a foulé au pied les principes élémentaires du droit en faisant revenir sur la terre du FASO un ancien dirigeant VOMI, HONNI par la population et condamné à PERPETUITE par une juridiction militaire, BLAISE COMPAORE. Sans oublier la constitution d’une horde de GROS BRAS qui a incendié le véhicule d’un activiste nuitamment, d’une liste noire d’hommes à abattre (journalistes, leaders d’opinion, étudiants, activistes…).

A quoi pouvait-on bien s’attendre au BURKINA FASO, si ce n’était à une insurrection populaire, une révolution de palais ou un autre coup d’Etat ?

L’ex putschiste déchu, le colonel PAUL HENRI SANDAOGO DAMIBA a publié un livre intitulé « ARMEES OUEST-AFRICAINES ET TERRORISME : REPONSES INCERTAINES ? » dans lequel il préconise des solutions qu’il n’a même pas été fichu d’appliquer pendant ses 8 mois de pouvoir ABSOLU.

Comme il fallait s’y attendre, les donneurs de leçons NEGROLATINS anti-panafricanisme, AFRO-PESSIMISTES invétérés, spécialistes en jérémiades, n’ont pas tardé à activer leur clavier pour condamner le nouveau coup d’Etat oubliant que l’AFRIQUE est en GESTATION et se débat à accoucher un nouveau mode de gouvernance qui répondrait aux aspirations des masses déshéritées.

Faudrait-il rappeler que la vieille GRECE, berceau de la démocratie parlementaire, a connu des COUPS D’ETAT jusqu’à notre époque contemporaine ? Le dernier remonte à seulement 1974.

On pourrait aussi mentionner les exemples du PORTUGAL (1974), de l’ESPAGNE (1981) et de la RUSSIE (1990).

Ce n’est pas faute de l’avoir écrit et clamé à HAUTE VOIX. Si les dirigeants des pays membres de la CEDEAO persistent à suivre les FEUILLES DE ROUTE rédigées à l’ETRANGER, chacun à son tout sera balayé et l’organisation qu’ils sont censés représenter va se DISLOQUER.

L’AFRIQUE d’hier n’est plus celle d’AUJOURD’HUI, les peuples, mieux informés, aspirent à plus de LIBERTE et un VRAI changement.

Je réitère TOUTES mes félicitations au BRAVE peuple du FASO et souhaite bon vent aux nouvelles autorités de la transition pourvu qu’elles écoutent la voix du peuple (vox populi vox dei).

Ngombulu Ya Sangui Ya Mina Bantu Lascony

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