Belle leçon magistrale du Maroc donnée aux responsables néerlandais sur le dossier du rapatriement des bi-nationaux marocains

TRIBUNE. Il est certain que la Secrétaire d’État à la Justice et à la Sécurité néerlandaise, la dénommée Ankie Broekers-Knol, de même que son compère, Stef Blok, Chef de la diplomatie des Pays-Bas, se sont emmêlés les pinceaux, sur la question du rapatriement des ressortissants marocains détenteurs de la nationalité hollandaise suite à la pandémie du Coronavirus (COVID-19).

La réaction puérile de ces deux membres du gouvernement néerlandais, en pleine crise de propagation du COVID-19, a fait que le Ministre marocain des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, Monsieur Nasser Bourita, a tenu à leur répondre, le 23 avril 2020, que « le Marocain chez lui jouit de tous ses droits et assume toutes les obligations à l’instar de ses compatriotes et qu’il n’avait point besoin de la protection ou d’une tutelle d’une Ambassade d’un pays tiers ».

A rappeler que les Pays-Bas ont dès le début des vols de rapatriement affiché une attitude discriminatoire envers les Marocains détenteurs de la double nationalité pour des raisons d’opportunisme politique connue de tous et ce, au moment même où le Maroc avait pris toutes les mesures nécessaires au rapatriement de ressortissants d’une quarantaine de pays qui ont également rapatrié des Marocains résidant chez eux.

A signaler que la tension entre le Maroc et les Pays-Bas remonte à l’époque du prédécesseur d’Ankie Broekers-Knol, membre du Parti Populaire, à savoir, Stef Blok, qui s’était fendu à multiple reprises de déclarations et d’actes hostiles envers le Royaume du Maroc.

Ces déclarations insolentes avaient engendré une violente réaction de Monsieur Nasser Bourita lors d’une rencontre avec son homologue néerlandais, tenue en marge de l’Assemblée Générale de l’ONU de 2018, au cours de laquelle il avait haussé le ton pour exprimer haut et fort « le rejet catégorique des propos, des actions et des interférences des Pays-Bas au sujet des événements du Rif » lui signifiant que le dossier du Rif relevait d’une question de souveraineté nationale et non une affaire diplomatique.

Il serait bon pour ces deux membres du gouvernement néerlandais de faire un petit détour dans le quartier rouge d’Amsterdam dit De Wallen avec ses célèbres ruelles bordées de coffee shops, lieux de vente libre de la drogue, et de vitrines, où s’affichent des prostituées en petite tenue qui font la joie de millions de touristes étrangers et, pour finir, d’aller prendre un verre dans les gargotes du port d’Amsterdam où pullulent prostituées et homosexuels depuis belle lurette puisque même Jacques Brel, icône Belge, y a consacré une de ses plus belles chansons à savoir « Amsterdam ». Ces deux responsables néerlandais ne sentent-ils pas fort la morue jusqu’au tréfonds putride des Pays-Bas ? Mais bien sûr que oui !

A relever que les Pays-Bas ont enregistré 4 177 décès et l’hospitalisation de 35 729 personnes à la date du 23 avril 2020 ; un chiffre bien en deçà de la réalité du fait que tout le monde n’est pas testé dans le pays des tulipes ; une tulipe fanée en ces temps de disette !

A ce jour, du 24 avril 2020, ces responsables néerlandais ont perdu la face en favorisant les néerlandais de souche à leurs compatriotes d’origine marocaine à un moment aussi grave que celui de la crise du COVID-19.

Au final, les ingérences répétitives des responsables néerlandais dans les affaires internes du Maroc sont fermement dénoncées par le Maroc et leurs relations bilatérales resteront très certainementpour un bon moment encoreau point mort suite à ce dernier dérapage de responsables hollandais.

Farid Mnebhi.

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