«Ce mois de l’agriculture au Congo, va permettre à la Banque mondiale de diffuser des résultats et impacts des interventions qu’elle a menées pour appuyer le programme du gouvernement congolais dans le domaine du développement agricole, de consulter les bénéficiaires de nos actions», a souligné le représentant résident de la Banque Mondiale au Congo, M. Djbrilla Issa à l’occasion du lancement du Mois de l’agriculture, le 24 janvier 2017 à Brazzaville, en partenariat avec le gouvernement congolais.
Cet évènement est prévu pour la période du 1er au 28 février 2017 sous le thème ’’Agriculture comme source de diversification de l’économie du Congo et moyen pour assurer sa sécurité alimentaire’’. Il a été lancé en présence de la directrice pour la Communication et le partenariat au sein de la région Afrique pour la Banque mondiale Mme Haleh Z.Bridi en visite de travail au Congo.
Selon lui, ce mois sera une occasion de »partage, d’échange et d’interaction avec les acteurs de l’agriculture au Congo pour que la Banque mondiale puisse s’améliorer’’.
Pour le ministre d’Etat, ministre congolais de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, M. Henri Djombo, «ce mois de l’agriculture au Congo, revêt un sens particulier pour notre pays, au moment où émergence et diversification économique doivent s’appuyer sur la croissance du secteur rural et assurer un développement durable du Congo ».
Le ministre d’Etat s’est en outre réjoui de l’engagement de la Banque mondiale à accompagner le gouvernement congolais dans la mise en œuvre de son programme de développement de l’agriculture 2017-2021 dénommé [i ‘’Programme d’actions prioritaires dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche’’.
Il a invité aussi l’institution financière à intéresser d’autres donateurs et bailleurs de fonds à ce programme. La Banque mondiale, dans le cadre de son partenariat stratégique avec le Congo, a déjà mobilisé 100 millions de dollars pour le développement et la modernisation du secteur agricole pour les années à venir.
Il sied de rappeler que le Congo n’arrive pas à nourrir sa population estimée à près de 4,6 millions et est contraint d’importer de produits alimentaires entre 400 et 600 milliards de F.CFA par an.