Maroc: La CGEM lance son offre “CGEM for Tech Founders” dédiée aux startups
La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), à travers sa Commission Écosystème Tech, a lancé aujourd’hui son offre “CGEM for Tech Founders”, dédiée aux startups. Cette initiative a été dévoilée lors d’un événement tenu récemment au siège de la confédération patronale à Casablanca, dédié aux leviers de développement de l’écosystème numérique marocain, en présence de M. Chakib ALJ, Président de la CGEM, de Mme Ghita MEZZOUR, Ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration et de M. Mohamed BENCHAABOUN, Directeur Général du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement. Elle vise à accompagner les startups dans leur croissance, en leur offrant des solutions concrètes facilitant leur quotidien et les aidant à développer leur activité. CGEM for Tech Founders inclut différents services, notamment : la facilitation des démarches administratives à travers des corridors dédiés établis avec des organismes nationaux, notamment la DGI et l’Office des Changes ; l’écoute et la prise en compte des besoins et revendications de l’écosystème tech dans l’action de la CGEM en tant que force de proposition auprès des pouvoirs publics ; la participation à des événements de la CGEM, notamment en format speed-networking, pour permettre aux startups de rencontrer des investisseurs et des partenaires potentiels ainsi que l’accès au réseau de la CGEM comptant plus de 90 000 membres pour favoriser les collaborations. S’adressant aux participants, M. Chakib ALJ a affirmé que “Nous sommes fiers d’annoncer aujourd’hui le lancement de l’offre « CGEM for Tech Founders » qui apportera une vraie valeur ajoutée aux startups en alignement avec la stratégie Maroc Digital 2030. Comme toute entreprise, une startup a besoin de trouver des débouchés pour se développer. Nous avons, public comme privé, une responsabilité pour leur faciliter l’accès aux marchés et devons garder à l’esprit qu’accorder un marché à une start-up, c’est aussi participer au développement de l’écosystème.” Cet événement a également permis de présenter la Stratégie Nationale du Digital par Mme Ghita MEZZOUR qui a souligné les efforts du gouvernement pour encourager l’innovation numérique. De son côté, M. Benchaaboun a rappelé que le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement vise à créer les conditions de l’émergence d’une industrie du venture capital performante, capable d’accompagner le développement d’un écosystème de startups marocaines à vocation internationale. Il a souligné que le processus de sélection des fonds startups, lancé dans le cadre d’un partenariat novateur avec le Ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration et la CDG, a suscité une forte mobilisation des sociétés de gestion avec 47 candidatures nationales et internationales couvrant un large spectre de stades de financement et de secteurs innovants. L’ensemble des soumissionnaires ont été auditionnés et les résultats de présélection seront annoncés dans les semaines à venir. Enfin, la rencontre a été marquée par une table ronde animée par des acteurs tech de premier plan, dont M. Mehdi CHERIF ALAMI, CEO & Co-Founder de Freterium, M. Ismail BARGACH, CEO & Co-Founder de WafR, M. Omar LAALEJ, Managing Director de Al Mada Ventures, Mme Hind LFAL, Secrétaire Générale de Orange Maroc et M. Redouane EL HALOUI, Président de l’APEBI, qui ont partagé leurs expériences et leurs visions sur le développement de l’innovation technologique au Maroc. Avec CP
Côte d’Ivoire. Déclaration N°011 de Générations et Peuples solidaires (GPS)relative à la vie de la Nation
TRIBUNE. Le samedi 28 septembre 2024, à l’occasion de sa réunion ordinaire, le Cadre restreint de Générations et Peuples Solidaires (GPS) a procédé à une analyse de l’actualité socio-politique internationale et nationale. Un intérêt particulier a été porté aux points ci-après. 𝐃𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐢𝐱 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 Depuis plusieurs semaines, le monde est témoin d’une escalade de violence au Moyen-Orient, où les populations civiles, prises au piège de conflits qui ne sont pas les leurs, subissent des pertes incommensurables. Ce sont des hommes, des femmes, des enfants, des familles entières qui voient leur vie brisée par des bombardements incessants et une violence aveugle. GPS exprime avec force son indignation face à ce bain de sang et condamne fermement les attaques ciblant des civils, violant ainsi les droits fondamentaux inscrits dans les conventions internationales. Ce drame dépasse la simple crise régionale. Il s’agit d’un enjeu mondial qui doit interpeller la conscience de toutes les nations. L’impuissance de la communauté internationale à protéger ces vies humaines est un échec moral et politique que GPS refuse de cautionner par le silence. GPS appelle de manière urgente à une cessation immédiate des hostilités et condamne fermement l’usage de la force armée comme solution aux conflits. L’histoire nous enseigne que la violence ne mène qu’à plus de violence ; le seul chemin viable vers la paix est celui du dialogue, de la diplomatie et de la coopération internationale. Face à cette crise, l’Organisation des Nations Unies (ONU), censée incarner la diplomatie et le maintien de la paix, montre une incapacité alarmante à résoudre ces conflits. La paralysie diplomatique de l’ONU, due aux divisions internes et à la rivalité des grandes puissances, met en lumière la nécessité d’une réforme profonde de ses mécanismes de décision. GPS appelle à une refonte de la gouvernance internationale, afin que l’ONU puisse redevenir un outil efficace pour la paix et la sécurité internationale. Il est essentiel que les négociations intègrent non seulement les gouvernements, mais aussi les représentants de la société civile, des ONG et des leaders communautaires, pour que la paix qui en découlera soit inclusive et respectueuse des droits de toutes les populations concernées. La communauté internationale doit également imposer des mesures strictes pour le respect du droit international humanitaire et sanctionner ceux qui violent ces règles. L’impunité ne doit plus être tolérée dans ces conflits, où la vie humaine est sacrifiée, pour des intérêts politiques ou économiques. 𝐃𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐮𝐬-𝐫𝐞́𝐠𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐮𝐞𝐬𝐭-𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧𝐞 La semaine dernière, lors d’une déclaration officielle diffusée sur la télévision nationale du Burkina Faso, le ministre burkinabè de la Sécurité, le commissaire divisionnaire de Police, Mahamadou Sana, a accusé la Côte d’Ivoire de participer activement à une opération de déstabilisation des institutions de son pays. Il a affirmé qu’un réseau de subversion, composé d’anciens militaires et de civils burkinabè, agissant en collaboration avec des individus de nationalité ivoirienne et opérant depuis la Côte d’Ivoire, menaçait la souveraineté nationale du Burkina Faso. Ces acteurs, soutenus par certains services de renseignement occidentaux, seraient impliqués dans des actions de propagande et de déstabilisation, visant à renverser les institutions burkinabè à travers des attaques coordonnées contre des cibles civiles et militaires. Malgré la gravité de ces accusations récurrentes, le gouvernement ivoirien n’a jamais apporté de démenti formel. Cette absence de réponse claire, couplée aux rumeurs persistantes sur l’implication de M. Ouattara dans des complots régionaux, notamment au Gabon, au Mali, au Niger, au Togo et en Guinée-Bissau, renforce les soupçons et nourrit toutes les inquiétudes. À cela s’ajoute le refus du gouvernement ivoirien d’engager un dialogue direct avec les autorités burkinabè, un geste qui aurait permis d’apaiser les tensions, comme l’aurait fait feu Félix Houphouët-Boigny. Cette salve d’accusations visant le régime ivoirien soulève une question cruciale : s’agit-il d’une campagne internationale contre la Côte d’Ivoire ou ces accusations réitérées révèlent-elles une part de vérité ? En conséquence, GPS demande au gouvernement ivoirien de clarifier sa position et d’engager un dialogue direct avec les autorités burkinabè pour désamorcer les tensions. Les deux nations, unies par des liens historiques, doivent restaurer la paix et la confiance. GPS appelle également les peuples ivoirien et burkinabè, au-delà des querelles gouvernementales conjoncturelles, à continuer de cultiver la paix et la fraternité. Les liens séculaires entre les deux nations ne doivent pas être affectés par des disputes entre leurs dirigeants. La solidarité entre les peuples doit primer pour garantir la paix durable. 𝐃𝐞 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐞́𝐥𝐞𝐜𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐞́𝐯𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝟏𝟗 𝐨𝐜𝐭𝐨𝐛𝐫𝐞 𝐚𝐮 𝟏𝟎 𝐧𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟒 Relativement à la révision de la liste électorale, le 5 septembre 2024, par le décret n°2024-792, le gouvernement ivoirien a fixé la période et défini les modalités de révision de la liste électorale. Selon l’alinéa 3 de l’article 10 de ce décret, la période de révision s’étend du 19 octobre au 10 novembre 2024. Ce décret a de facto abrogé l’arrêté n°116/CEI/PDT du 11 septembre 2024, qui avait fixé la révision de la liste électorale du 30 septembre au 31 octobre 2024. Suite à la publication du décret présidentiel, le président de la Commission Électorale Indépendante (CEI), M. Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a pris une série d’arrêtés s’alignant sur les directives du gouvernement. Il s’agit notamment de l’arrêté n°120/CEI/PDT du 27 septembre 2024 portant ouverture des sessions des Commissions Électorales Locales (CEL) pour la préparation et l’organisation de la révision de la liste électorale en 2024-2025, ainsi que de l’arrêté n°121/CEI/PDT du 27 septembre 2024, concernant les Commissions Électorales des Représentations Diplomatiques (CERD). GPS s’étonne que ce décret, bien qu’il ait été signé le 5 septembre 2024, n’ait été rendu public que le 27 septembre, après une intervention controversée du Président de la CEI sur la chaine de télévision française France 24. Plus inquiétant encore, la période de révision de la liste électorale est fixée du 19 octobre au 10 novembre 2024, soit seulement 22 jours pour une opération qui concerne plus de 8 millions d’électeurs. Lors de la dernière révision, le collège électoral comptait 8 016 796 électeurs. En 22 jours, il sera nécessaire d’inscrire
Maroc/Certificat Professionnel en Stratégies de Financement sur les Marchés des Capitaux : la première promotion d’Experts comptables certifiés
FORMATION. 21 experts comptables issus de toutes les régions du Royaume du Maroc viennent d’être certifiés en « Stratégies de Financement sur les Marchés des Capitaux ». Fruit d’une convention signée en février entre le Conseil national de l’Ordre des experts comptables du Maroc (OEC), la Bourse de Casablanca et l’Institut de formation de l’OEC, ce certificat professionnel vise à renforcer les compétences des experts comptables pour mieux accompagner les entreprises marocaines vers le marché des capitaux. Détails. La première promotion certifiée a achevé son cycle de formation et obtenu son certificat professionnel après des soutenances présentées devant un jury composé de représentants de la Bourse de Casablanca, de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux, de Cabinets d’Expertise Comptable et de Professionnels du marché. Ce cycle de formation a initialement ciblé les Experts Comptables pour les former aux stratégies de financement sur le marché des capitaux, couvrant les aspects technique, financier, légal et de communication, tout en mettant un accent particulier sur les méthodes d’ouverture du capital et les meilleures pratiques de gouvernance financière.Les sessions ont été animées par divers experts,représentant notamment l’AMMC, les opérateurs de marché et la Bourse de Casablanca. Lors de la cérémonie de remise des certificats, organisée le 1er octobre au siège de la Bourse de Casablanca, les différentes parties prenantes ont souligné la pertinence de cette formation et ont rappelé le rôle clé de l’expert-comptable dans l’opération de levée de fonds à travers le marché boursier. Ce cycle de formation issu de la collaboration renforcée entre l’Ordre des Experts Comptables et la Bourse de Casablanca, s’inscrit dans une vision stratégique construite autour d’une feuille de route pour la promotion du marché financier, la mise en valeur du rôle de l’Expert-comptable,l’amélioration de la transparence financière des entreprises et la Formation des Experts comptables au financement par la Bourse.
Cameroun : Samuel Eto’o et Narcisse Mouelle Kombi se réconcilient en public !
Après plusieurs mois de tensions autour des Lions Indomptables, Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), et Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Sports (Minsep), ont surpris tout le pays en affichant leur réconciliation lors d’un événement public. Est-ce la fin définitive du conflit entre ces deux figures incontournables du sport camerounais ? Les récentes images capturées à Yaoundé semblent le confirmer. Ce dimanche, à l’occasion de la finale de la Coupe du Cameroun, les deux hommes, qui avaient évité tout contact depuis des mois, se sont retrouvés au stade Ahmadou Ahidjo. Le même lieu où les tensions avaient atteint leur paroxysme lors du match Cameroun-Namibie (1-0) en septembre dernier. À la surprise générale, Eto’o et Mouelle Kombi sont apparus ensemble, marchant côte à côte avec une complicité évidente. Les caméras de la CRTV ont immortalisé ce moment historique : le quintuple Ballon d’Or africain discutant amicalement avec le ministre, puis l’accompagnant lors de la revue des joueurs avant de lui céder l’honneur de donner le coup d’envoi. Sous les acclamations enthousiastes du public, cette scène symbolise la réconciliation tant attendue entre les deux protagonistes. Cette atmosphère apaisée semble également se refléter dans les coulisses, où le Minsep a soutenu les récentes initiatives de la Fecafoot, notamment concernant le choix du stade pour le match Cameroun-Kenya prévu le 11 octobre, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025. Ya Willy.
Santé/SP : Dr Sennen Hounton: sans les médias ni la communication, nous ne pouvons pas atteindre les résultats escomptés en matière de sensibilisation à la contraception
En lien avec la célébration, le 26 septembre 2024, par l’humanité de la journée internationale de la contraception, le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et l’Environnement (REMAPSEN) que dirige Youssouf BAMBA a organisé, le 25 septembre dernier, un webinaire sur le thème : « Élargir l’accès et le choix : Renforcer la planification familiale en Afrique de l’ouest et du centre », animés par le Dr Sennen HOUNTON, directeur régional du Fonds des Nations unies pour la Population (FNUAP). Au nombre des panelistes figuraient le Dr Martin Migombano, Directeur Général du Hub régional pour l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre ainsi que d’autres intervenants qui ont échangé avec les journalistes membres dudit réseau sur des questions relatives à la planification familiale. Ces échanges ont permis au Directeur du Bureau Régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Dr Sennen Hounton, de préciser que son agence ne pourra pas réaliser ses trois objectifs transformateurs sans le soutien des femmes et des hommes travaillant dans les médias. « Quand nous disons qu’aucune femme ne doit mourir en donnant la vie, que les grossesses doivent être un choix et non un hasard et qu’il n’y ait pas de violences faites aux femmes, ces résultats ne peuvent pas être atteints sans les médias, sans la communication ». Le Dr Sennen Hounton a déclaré : « Nous sommes à la 17ème édition de la Journée Mondiale de la Contraception. C’est une occasion importante pour sensibiliser sur l’importance cruciale des questions de planification familiale, l’accès à la contraception dans la réalisation du droit d’accès à la santé reproductive. C’est aussi une occasion importante de pouvoir accéder à la contraception et de permettre un développement socio-économique de la population ». A noter que le thème de cette journée, pense-t-il, met en lumière l’importance du droit de chaque individu à une prise de décision éclairée sur sa santé reproductive et son bien-être. « Si nous regardons les 10 dernières années, nous pouvons dire que nous avons fait beaucoup de progrès. En effet, la moyenne dans notre sous-région est de 13% en 2015 à 18% en 2024, mais quand nous regardons les pays, certains ont fait des bonds extraordinaires, d’autres n’ont pas fait beaucoup de progrès. S’agissant des besoins non satisfaits des femmes en âge de procréer, c’est-à-dire 15 à 49 ans, il y a eu une diminution de 24% à 17%. Nous sommes toujours confrontés à des défis qui doivent être relevés. Nous évoluons dans un monde où il y a beaucoup de crises humanitaires. Nous avons à peu près 36 millions de personnes qui ont besoins d’une assistance de protection. Nous avons des déplacements forcés dans notre sous-région. Nous avons une pauvreté qui s’en est accrue. Nous avons des pays où les dettes sont à des points critiques. Nous sommes dans des contextes de crises qui font que des Etats n’arrivent pas à combler leurs engagements », a précisé Dr Sennen. Selon lui, certes des efforts sont déployés par les gouvernements, mais il y a encore du chemin à faire. A ses dires, l’UNFPA comble les besoins de 20 millions de femmes. Dr Sennen Hounton a fait comprendre que 20 sur 23 pays de notre sous-région mettent, de plus en plus, l’argent de leurs budgets pour acheter des produits contraceptifs. Il a souligné que plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ont mis en place des politiques pour promouvoir ou fournir des services de planification familiale gratuits, comme le Burkina, le Ghana, le Mali, le Niger, la République Centrafricaine, entre autres. Family Planning 2030 (FP2030), un partenariat mondial exclusivement basé sur la planification familiale De sa part, le Dr Martin Migombano, Directeur Général du HUB Régional pour l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre, a mentionné que Family Planning 2030 (FP2030) est un partenariat mondial exclusivement basé sur la planification familiale qui a été créé depuis 2012 à la suite d’une Conférence tenue à Londres. « Le rôle du FP2030 est de s’assurer que les différents partenaires convergent leurs efforts afin de permettre un accès libre à la contraception pour toutes les femmes en âge de procréer en couple ou non ». Wilfrid Lawilla D.
Burkina. Tentative de déstabilisation: le commandant Ahmed Kinda attendait 150 mercenaires en provenance de Centrafrique
Avant son arrestation, l’ex patron des Forces spéciales burkinabè, le Commandant Ahmed Kinda, attendait au Niger, 150 mercenaires en provenance de Centrafrique et armés de fusils d’assaut AK47, de 10 PKMS, de 10 RPG7 et de 4 mortiers pour lancer un pan de l’opération de déstabilisation contre les institutions du Burkina Faso. Ses aveux ont été diffusés dimanche soir sur la télévision nationale du Burkina (RTB) où il est apparu avec deux de ses hommes. Selon Ahmed Kinda, c’est le journaliste Abdoulaye Barry qui était chargé de faire venir une compagnie de mercenaires (150 hommes). M. Barry a finalement payé 80 millions de FCFA au lieu de 10 millions, à l’homme qui devait mettre Ahmed Kinda en contact avec les mercenaires et la logistique au Niger, avant la descente sur Ouagadougou. Ahmed Kinda a indiqué que les deux hommes qui l’accompagnaient à bord d’une compagnie de transport, ont été interpellés à l’entrée de Niamey par la police pour des « vérifications approfondies ». C’est ainsi que le journaliste Serge Mathurin lui a trouvé une auberge, en attente de la libération des deux fixeurs qu’ils espéraient pour bientôt. Mais grâce à ces complices, la police nigérienne a pu mettre la main sur Ahmed Kinda. M. Kinda a dit qu’avant son arrestation le 30 août 2024, à chaque difficulté, il mettait au courant l’ex président Damiba, le lieutenant-colonel Ouoba et Abdoulaye Barry. Agence d’information du Burkina
Exposition. L’œuvre de Saad Nazih s’invite à La La Lande de Paris
ARTS. Les cimaises de la Galerie La La Lande, située au cœur du quatrième arrondissement de Paris, abritent les œuvres récentes du plasticien marocain Saad Nazih autour du thème « Monoscape » du 4 octobre au 9 novembre 2024. Cette exposition, dont le vernissage de cette exposition aura lieu le 4 octobre 2024 à partir de 18 h, est l’occasion pour le public français de découvrir la touche onirique et lyrique de cet artiste qui a choisi dans ses œuvres d’exprimer sa perception du monde et de la société marocaine avec beaucoup de rhétorique et de métonymie. Tout comme un poète trouve refuge dans sa langue maternelle, l’artiste-peintre Saad Nazih se réfugie dans le monde de la peinture. C’est son seul et unique foyer, un territoire intouchable, un paradis retrouvé où il se sent en sécurité. Dans son univers pictural, cette approche esthétique devient un rituel sacré, un acte de représentation profondément personnel. C’est aussi ce que l’on retiendra de ce premier soloshow de l’artiste « Monoscape». Il s’agit d’un espace qui se veut l’antre secret de sa créativité, un lieu où le froid et l’obscurité nourrissent mes idées les plus étincelantes. Dans ce décor monochrome, il règne en maître, et façonne passionnément des scènes et des histoires méticuleusement pensées. «Comme les rêves, les tableaux de Saad Nazih ont une fonction cathartique pour notre cerveau. En superposant des objets dispersés sans connections logiques apparentes, ils constituent des rébus, des énigmes dont la signification est à chercher dans leur symbolisme, qui tourne essentiellement autour des nombreuses formes de pouvoir, religieux, politique, militaire, médiatique et capitaliste, ainsi que de l’oppression qu’elles exercent sur les hommes et le reste du vivant. Au centre de ces compositions, l’oncle de l’artiste, le corps à nu et vulnérable, est au cœur de ces visions et des questions qu’elles posent », indique à ce propos le curateur d’art contemporain Aurélien Simon. La précision des mouvements artistiques et les empreintes laissées par ce talentueux plasticien révèlent une harmonie, une originalité et une analyse surprenantes. Les motifs lyriques, saturés de couleurs parfois audacieuses, caractérisent les œuvres généreuses de cet artiste. Leur subtile sensualité ne manque pas de nous toucher, apportant ainsi une dimension supplémentaire à leur profondeur impressionnante. Ces créations enveloppantes nous introduisent dans un monde artistique plein d’émotions intenses et de réflexions sages. «Animant des paysages allégoriques, l’œuvre de Saad Nazih nous saisit à la fois par son opacité et son expression suggestive. Entre l’explicite et l’énigmatique, ses toiles nous transposent dans un monde fictif, aux confins de l’imagination et de la prédiction. À l’intérieur de ses paysages obscurs, les objets-symboles surgissent comme des rebus matérialisés, ressuscitant des images enfouies. Oeuvre-miroir, Monoscape reflète un imaginaire intime où pensées et vécus s’immiscent dans des scènes aux aspects surréels», explique la critique d’art Hannah Hartz. Pour elle, au fil de leur progression artistique, les peintures se débarrassent des détails inutiles et se transforment en paysages épurés. Elles mettent en vedette l’harmonie recherchée entre forme et texture, récit et composition. En jouant avec le vide et son pouvoir évocateur, les contours s’estompent pour laisser émerger des formes de plus en plus abstraites, évoquant ainsi une atmosphère mystérieuse et suggestive. «Décliné en nuances monochromes, le Noir devient la teinte emblématique agissant comme matrice silencieuse et apaisante. Rendant toute son éloquence à la substance-même de la peinture, Monoscape nous donne à voir l’échange tacite entre l’artiste et son œuvre, la transition de l’image mentale vers la représentation picturale. Le monde révélé par Saad Nazih se déploie dès lors dans un espace suspendu, cosmique, se constituant depuis des fragments multiples», poursuit-elle. Et si dans un monde où la société moderne nous pousse à une course effrénée vers le matérialisme et la superficialité, Saad Nazih, lui, se distingue en valorisant l’importance des petits plaisirs simples de la vie. Pour lui, la peinture n’est pas qu’une simple pratique artistique, c’est un refuge où il trouve la paix et la sérénité nécessaires pour préserver la pureté de son âme et sublimer le quotidien. A travers ses œuvres, on ressent une profonde connexion avec la solitude intérieure de l’être humain.
Maroc. L’ONMT à la conquête du marché touristique japonais
Dans le cadre de la diversification de ses marchés, l’Office national marocain du tourisme (ONMT) participe pour la première fois, du 26 au 29 septembre 2024, au salon Tourism Expo Japan 2024. Organisé depuis 2014 à Tokyo, le salon est considéré comme l’un des plus grands événements internationaux dédiés au tourisme, réunissant des professionnels de l’industrie, des agences de voyages, des destinations touristiques et des entreprises du secteur. Accueillant plus de 1.265 exposants de plus de 80 pays, le Tourism Expo Japan offre une plateforme exceptionnelle pour se positionner sur le marché prometteur de l’Asie de l’Est. Pour sa première participation à ce salon incontournable pour les marchés asiatiques, l’ONMT mène une délégation d’opérateurs touristiques et d’acteurs du secteur et met en avant les atouts touristiques de la destination Maroc sur un stand bien agencé de 90 m2, souligne un communiqué de l’Office. Selon la même source, plus de 150.000 visiteurs sont attendus à ce rendez-vous touristique, dont plus de 15.000 visiteurs professionnels, constituant ainsi une opportunité pour l’ONMT en vue d’accroître la visibilité de la destination Maroc sur le marché émetteur japonais. Plusieurs réunions et rencontres sont prévues durant les quatre jours du salon avec les acteurs leaders du secteur au Japon, notamment le TO H.I.S qui dispose d’une large présence dans 60 pays, dont le Maroc, où il a ouvert une branche en 2016. Les responsables de l’ONMT et les professionnels marocains vont aussi rencontrer les représentant de JTB Corporation, l’un des TO les plus influents au Japon et à l’international. Fondé en 1912, le TO gère environ 10 millions de voyageurs par an.Des réunions seront également tenues avec les principales agences de voyages en ligne (OTA) japonaises comme RakutenTravel qui dispose de 30 millions d’utilisateurs actifs, Jalan.net, avec 25 millions d’utilisateurs actifs et Ikkyu, une plateforme spécialisée dans le segment luxe, ayant enregistré trois millions de réservations en 2023. Dans le cadre de la première participation de l’ONMT à ce salon d’envergure, l’accent est mis sur le volet digital au vu des tendances des touristes japonais friands des plateformes de réservations en ligne. Concernant les préférences des voyageurs japonais, elles continuent d’évoluer vers des séjours plus personnalisés, plus longs et des expériences enrichissantes, tout en tenant compte des préoccupations liées à la sécurité et à la durabilité. Il s’agit ainsi de proposer à ce marché asiatique qui ne cesse de croître, les multiples atouts de la destination Maroc, notamment la richesse culturelle et le dépaysement offerts par les différents territoires touristiques marocains. Il s’agit également de mettre en avant la connectivité aérienne entre le Japon et le Maroc via les plaques tournantes du Moyen-Orient. A travers sa première participation au salon Tourism Expo Japan 2024, l’un des plus grands salons professionnels de la région, l’ONMT confirme son intérêt pour un marché asiatique très prometteur pour la destination Maroc. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du plan d’action « Light in Action » de l’ONMT où plusieurs activations et opérations sont prévues pour renforcer la visibilité du Maroc sur les marchés à fort potentiel.