Congo Brazzaville : une arnaque de plus

Congo Brazzaville : une arnaque de plus

PARLONS-EN. e Congo célèbre ce 10 juin la journée de la réconciliation nationale. Comme à l’accoutumée, Brazzaville et les grandes villes du Congo sont drapées de couleurs chatoyantes. Des rencontres festives sont organisées, à l’instar de celle qui se tient au Mémorial Savorgnan de Brazza au moment où nous mettons sous presse cet article. L’occasion est belle pour saigner davantage le Trésor public. Car au Congo, même les événements symboliques reçoivent les honneurs financiers à la hauteur de la boulimie des gouvernants. Mais pour symbolique qu’elle soit, la célébration d’aujourd’hui est le seul repère de la Conférence nationale souveraine que le pouvoir rehausse allègrement et certainement avec joie puisqu’il ne pose aucun problème. Les autres actes dits exécutoires sont un os difficile à avaler. Point n’est besoin de faire une recension de toutes les décisions prises en 1991 dont l’effectivité a été renvoyé aux calandres grecques. Le lavement des mains qui s’est exécuté à la fin de la conférence souveraine est un acte devenu désuet au regard des tumultes que nous avons connus. Les guerres de 1993, 1997 et 1998 ont fait voler en éclats les jointures de l’unité nationale. Depuis, le Congo se désagrège de jour en jour et les injustices se multiplient. Le tribalisme s’est exacerbé, l’ethnie est instrumentalisée par les hommes politiques qui pensent plus à leurs viviers familiaux et claniques plutôt que de donner à l’ensemble des populations le bien-être dont elles ont besoin. La réconciliation est devenue un vœu pieux. Cette journée aurait pu être fortuite pour poser véritablement des actes de réconciliation. Le Président de la République, garant de l’unité nationale, devrait donner un signal fort notamment en libérant les prisonniers d’opinion (André Okombi Salissa, Jean Marie Michel Mokoko, etc.). Ces citoyens qui croupissent dans les geôles doivent jouir du pardon présidentiel et constituer ainsi la matérialité de l’acte de réconciliation. Le Congo a besoin de tous ses fils, chacun apportant sa pierre dans la construction de l’édifice nationale. La réconciliation permet à la nation de croître. Partout ailleurs, dans le monde, une célébration qui invite à la reconstruction, à la concorde et au vivre-ensemble ne peut pas se satisfaire de quelques discours. Cette journée exige de tous, gouvernants et gouvernés la prise de conscience de ce que sont la fraternité, l’amour et l’unité nationale. Ghys Fortune BEMBA DOMB

Des jours difficiles pour le Congo ?

Des jours difficiles pour le Congo ?

TRIBUNE. Décidément, l’impréparation et le désordre sont les marques de fabrique du pouvoir de Brazzaville. Il est effarant de constater que la convocation du secrétariat général du Parti congolais du travail adressée au gouvernement Makosso pour s’expliquer sur les sujets d’actualité, n’a pas été préalablement mûrie à moins de vouloir humilier le premier ministre Anatole Collinet Makosso où de prouver que le Congo est une  » democrature « . Le PCT est pris dans son propre piège ; il suffit de s’en tenir aux injonctions faites ( correspondance du 31 mai 2024) assénées au premier ministre Anatole Collinet Makosso (ACM) . Maladroitement, ACM à répondu aux injonctions ( lettre 0038/PM-CAB du 3/06/2024 signé par le ministre, directeur de Cabinet, Serge Blaise ZONIABA). Tout ceci taraude les esprits de plus d’un congolais. Un premier ministre et collabos responsables ne peuvent pas courber l’échine au dictat d’un parti fut-il, parti au pouvoir à moins de repartir dans l’ère monopartisme ou le parti dirigeait l’Etat.On en vient à croire que ACM n’est qu’un pantin. Comment peut-il répondre aux injonctions d’un parti politique alors qu’il sensé être au dessus de tous les partis ? Normalement c’est les Partis politique de venir auprès de lui comme cela se passe partout ailleurs au monde. Que font donc les conseillers de la primature ? Ces soit-disant cadres, habilités apporter une certaine expertise à la gestion des affaires publiques, n’ont pour nom que d’apparat. Sinon ce genre d’erreurs graves ne devraient pas se produire. Face à ce désordre , plusieurs congolais s’interrogent à juste titre sur le rôle et la fonction des gouvernants sinon celle qui consiste à piller le pays par diverses techniques. Certains citoyens interrogés sur cette cacophonie, disent qu’ils ne peuvent plus croire à l’argumentaire de ACM et Cie sur les accords entre le Congo et le Rwanda et bien d’autres sujets. Dans la foulée, ils demandent l’annulation pure et simple desdits accords, la démission des incompétents gouvernants qui jouent avec le feu. Ils refusent le référendum a venir que veulent organiser les gouvernants tricheurs et incompétents. Car, un tricheur n’accouchera que la tricherie, poursuivent plusieurs d’entre eux. Parlant de démission, il sied de dire haut et fort, même si la promesse aurait été faite à ACM d’occuper le poste de vice président de la République ou conserver celui du premier ministre, mais la dignité et l’honneur voudraient qu’il parte du gouvernement que de se faire continuellement humilier par des « machins ». Si les têtes ne tombent pas, alors, ce désordre est bien orchestré par Denis Sassou Nguesso, champion des intrigues et des coups d’États.Au peuple de prendre… Ghys Fortune BEMBA DOMBE

Les lettres congolaises : Alexis-Vincent Gomès dans le cénacle littéraire

Les lettres congolaises : Alexis-Vincent Gomès dans le cénacle littéraire

LIVRES. Un titre à l’élan impératif et exhortatif vient de s’inscrire dans le florilège de la production littéraire congolaise : Aime, Invente, Admire. Maximes pour une vie heureuse (Éditions Michel Lafon, 2024), sous la plume de l’avocat international et mécène qui n’a pas résisté aux assauts de la muse. Le titre-ternaire de l’ouvrage préfacé par le Pr Grégoire Lefouba pourrait s’apparenter, dans une moindre mesure, à la forme sonate de la musique classique prisée par l’auteur d’autant qu’il est aisé d’y percevoir un équilibre formel, forgé par une articulation claire entre unité et diversité. Peut-on aimer et inventer sans admirer l’œuvre qu’on a construite avec patience et perspicacité ? C’est la trame philosophique dans laquelle l’ouvrage s’est construit. Il couvre 207 pages qui renferment 766 maximes regroupées en 25 rubriques finement ciselées. Certaines maximes, les plus longues, participent d’une veine poétique dont on peut dire qu’elles donnent à l’ouvrage une tonalité vivifiante. Sans trahir la pensée de Gomès, le titre de l’ouvrage pourrait bien aussi s’enrichir de la formulation qui ne trahirait pas la nature « thérapeutique » et certainement cathartique des maximes, et se lirait ainsi qu’il suit : « Aime, Invente, Admire : l’eau florale de l’existence humaine ». Car les maximes vivifient, apaisent, étanchent les inquiétudes et ravivent les cœurs, à l’image de l’eau, source de santé et de joie. Sans eau, il n’y a point de vie. De toute évidence, c’est l’objectif que s’est fixé l’auteur : « Chacun peut aisément puiser dans ces pages des sources de l’espoir et la sérénité nécessaire pour avancer et se construire moralement et socialement. » (Avant-propos p.6). Ces maximes sont un portrait au vitriol d’un idéal humain, parfois illusoire, parfois plombé par un égo qui enferme l’homme dans une posture de non partage ou de vanité qui ne produit rien. Alexis-Vincent Gomès renvoie à la conscience individuelle pour que chaque Homme puise suffisamment dans les énergies fécondes ce qui pourrait le rapprocher du divin tant il est vrai que l’ascèse que l’écrivain recommande peut l’aider à y parvenir. Aime, Invente, Admire. Maximes pour une vie heureuse invite à la réflexion méditative, et offre au lecteur l’occasion de plonger dans une dimension de l’être intérieur pour sublimer ce qui rend l’existence humaine plus harmonieuse. La réflexion se doit aussi d’être active ; on ne peut se contenter d’une attitude simplement contemplative. Il faut agir, c’est le sens que donne le verbe « inventer ». Alexis-Vincent Gomès nous convie à un véritable voyage philosophique et spirituel avec des repères saisissants. Dès l’incipit, on découvre le fondement de la vie en communauté, le vivre-ensemble qui s’appuie sur le partage, l’échange et l’amour pour éclore en bonheur. Il ne s’agit pas d’un bonheur induit par des acquisitions matérielles, mais plutôt, être bien avec soi-même. La complétude d’une existence est marquée par la vie heureuse. L’excipit de l’ouvrage installe effectivement le lecteur dans une autre dimension du bonheur qui consiste à s’ouvrir à autrui et faire le bien autour de soi. « Semons le bonheur avec des mots bienveillants », conclut l’auteur. Sans être moralisateur, Alexis-Vincent Gomès nous offre un ouvrage rempli de vérités et d’enseignements. On retrouve, derrière l’éclat de ces maximes, la lucidité, la simplicité, la sérénité et l’humilité d’un homme rompu aux us humanistes. Aime, Invente, Admire. Maximes pour une vie heureuse est un livre de tous les temps et de tous les instants dont on ne peut faire l’économie de la lecture. Ghys Fortune BEMBA DOMBE

Congo-Brazzaville : les vraies raisons de l’empressement de M. Sassou et Cie de voter nuitamment une loi

Congo-Brazzaville : les vraies raisons de l’empressement de M. Sassou et Cie de voter nuitamment une loi

LIBRES PROPOS. La nuit du 24 janvier 2024 a été épouvantable pour des députés congolais, sommés de se présenter au parlement le 25 janvier 2024 à 9h00 pour une réunion extraordinaire curieusement, sans ordre du jour. Tous étaient en vacances quand ils ont été joints par téléphones entre 18 et 22 heures. Nombreux ont cru au guet à pan. Connaissant les pratiques tordues du président Sassou et sa bande de véreux, plusieurs députés ont eu des insomnies jusqu’à l’arrivée au parlement. A l’Assemblée nationale, les députés ont reçu les documents du projet de loi portant modification de la loi n°39-2023 du 29 décembre 2023 portant la loi de finances pour l’année 2024. L’exposé des motifs dudit projet demandait aux députés de corriger ou réécrire l’article trente sixième, en intégrant « l’émission de bons et d’obligations sur le marché régional ». Cette mention avait été oubliée dans la première version de ladite loi. Une telle omission avait l’inconvénient de paralyser le ministre des finances dans les négociations des «…termes de la dette en vue d’obtenir les différents aménagements possibles ( annulation, rééchelonnements, refinancements, répofilage, etc.) et les appuis budgétaires et tout don, legs et fonds de concours ». Il faut être naïf de croire que le gouvernement et le Parlement puissent commettre une erreur de ce genre car, une démarche similaire a été adoptée dans le bradage de cent vingt un mille hectares aux Rwandais. Admettons que cela soit une erreur, y avait-il péril en la demeure au point de tenir une session extraordinaire avec 2/3 des députés pour analyser les documents et tout valider en une journée ? Les raisons profondes de ce travail à la hâte Il y a quelques temps, nous avons alerté que le Congo était sous les projecteurs et ses montages financiers en Europe via la Deutsche bank, Rothschild et autres devraient échouer parce que suspecté de blanchiment. Malheureusement, peu de gouvernants ont pris ces révélations au sérieux. Pourtant, les interventions des lobbyistes et autorités congolaises à coup de millions d’euros auprès des institutions bancaires européennes, pour l’émission obligataire depuis bientôt une année se sont soldées largement par un échec. Selon nos informations, la République du Congo espérait obtenir un milliard et demi à trois milliards et demi d’euros d’émission obligataire après les deux dernières revues positives du FMI et nonobstant l’élévation par Standard & Poor’s de la note de B- à B sur le court terme et de CCC+ à C sur le long terme, avec une perspective stable sur la base d’une amélioration notable de sa production pétrolière, le Congo n’a pu obtenir gain de cause sur l’émission obligataire. Déboutés en Europe et pris de cours par la date butoir de mars pour changer les anciens billets, les mafieux sont obligés de se tourner vers la sous-région où règne l’opacité couplé à la crainte des saisies des avoirs par Hojeij et autres créanciers douteux; d’où la convocation en urgence des députés. La République du Congo retardait le remplacement intégrale des billets de FCFA dans la CEMAC du fait d’un important stock de billets entre les mains des autorités mafieuses; il s’agirait d’un montant de 750 milliards de FCFA injustifiables. L’émission aurait eu pour but également de blanchir ce stock de vieux billets dans les banques locales : les actuels possesseurs, en les échangeant contre des titres, deviendraient des créanciers officiels et rémunérés de la République du Congo. Ces titres pourraient également être cédés, échangés ou revendus dès lors qu’ils seront côtés dans les bourses internationales… Dernier intérêt de cette opération, l’argent recueilli devrait permettre une énième restructuration de la dette congolaise. Les créanciers du Congo après décote, échelonnement des règlements, percevront une infime partie de ce qu’il leur est dû ; d’autres créanciers « bidon » de la République seront à 100% gagnants dans cette opération. Voilà la vraie raison qui taraude les esprits des gouvernants mafieux et incompétents du Congo qui ont peur d’être rattrapés. S’il est vrai que le président de l’assemblée, Isidore Mvouba encourageait la thésaurisation des fonds en reconnaissant à l’époque, « qu’ils cachaient l’argent » mais il sied de dire haut et fort, que les parlementaires qui accompagnent les mafieux sont indirectement complices des malheurs des congolais et de la politique de la terre brûlée que M. Sassou et son gouvernement perpétuent depuis des lustres. Le bilan positif de la gouvernance de certains leaders africains est légion. Même celui des putschistes comme Brice Oligui Nguema révèle qu’on peut mieux faire sans s’endetter. Les gouvernants doivent savoir qu’ils ne peuvent pas mentir tous les jours à leur peuple. Démosthène, penseur grec du IVè siècle l’avait déjà prévu : « il n’est rien qui vous fasse plus grand tort qu’un homme qui ment. Car, ceux dont la constitution réside dans les paroles, comment peuvent-ils, si les paroles sont mensongères, conduire une politique en toute sûreté ? ». Jusqu’à quand les congolais continueront-ils de rester dans une prison à ciel ouvert ou vivre dans la précarité quotidiennement alors que le sous-sol de leur pays est très riche ? Accepteront-ils d’être dirigés par des méchants gouvernants et inconscients et sans cœur ? En tout cas, l’opprimé ne doit pas s’attendre qu’on l’affranchisse, il doit arracher sa liberté et lutter par tous les moyens pour la conserver. Les ministres de cultes, les jeunes, les enseignants, les professionnels des médias bref les intellectuels sont appelés à la rescousse de la population. Ghys Fortune BEMBA DOMBE

Congo/Gestion des affaires : les ministres Ibombo, Matondo ainsi que les présidents Oligui et Biden, contredisent Bouya et le Général Sassou en prend jusqu’ à la lie

Congo/Gestion des affaires : les ministres Ibombo, Matondo ainsi que les présidents Oligui et Biden, contredisent Bouya et le Général Sassou en prend jusqu’ à la lie

TRIBUNE. Les sorties médiatiques de la fin d’année 2023 à l’instar de celle du ministre congolais, Léon Juste Ibombo et Cie dérident le président Denis Sassou Nguesso qui vient de recevoir une douche froide à travers la magistrale leçon de bonne gouvernance que lui offrent les présidents gabonais, Brice Oligui Nguema et américain, Joe Biden. Le premier ministre congolais Anatole Collinet Makosso(ACM), le ministre Jean Jacques Bouya et autres, sont transi de honte en écoutant comment le Gabon a opéré le changement en quatre mois à peine et le gouvernement américain a dit niet au déportement des Gazaouis au Congo et ailleurs. Comparaison n’est pas raison, mais M. Oligui force nécessairement l’admiration. Chiffres à l’appui, la population est édifiée. Depuis quelque temps, M. Sassou exhorte ses ministres au travail ardu, mais rien n’y fait. On croirait qu’il prêche dans le désert. Le gouvernement sait-il communiquer ? Suscite-t-il suffisamment l’attention des investisseurs? Leur offre-t-il des garanties? L’employabilité des jeunes n’est-il pas un vœu pieux ? Bis, repetita, on parle de nouveau de la jeunesse. Une autre année de la jeunesse est décrétée comme si les problèmes de cette jeunesse venaient à surgir alors qu’ils existent depuis la nuit des temps. Année de la femme, année de la jeunesse et bientôt, année des personnes du 3è âge dont la détresse rejoint celle d’une jeunesse abandonnée, meurtrie, désespérée anéantie par des promesses non tenues. La boucle est bouclée. La jeunesse prend de l’âge et perd sa fraîcheur en attendant des emplois hypothétiques, une assistance chimérique. La jeunesse est désabusée. On lui prend ses terres et bientôt, elle sera asphyxiée par l’arrivée des migrants Palestiniens et autres, rebuts de la politique israélienne et britannique. On ment à la jeunesse, on lui fait miroiter des lendemains meilleurs. Le langage sibyllin porté par le gouvernement à l’endroit des populations a un goût très amer. Il ne convainc plus personne. Alors on gesticule, on utilise des subterfuges. Conséquence, les ministres ne savent plus quelle potion administrer au peuple. Ils paniquent au point de faire les choses de travers. Le ministre Ibombo par exemple, ignore les textes et les cahiers de charge qui lient son département aux directions et entreprises sous-tutelle. Il a oublié que l’ARPCE est doté d’une autonomie de gestion; il ne sait pas que le cahier de charges d’Airtel oblige cette société à rester dans certaines zones mais pas dans d’autres moins peuplé surtout si elle ne fait aucun bénéfice. Si ce n’est pas de l’amnésie, comment comprendre qu’il ne sait pas qu’une entreprise est conçue pour faire des bénéfices et non des pertes. Pourquoi donc médiatiser maladroitement une réunion technique où il croyait imposer ou ridiculiser les D.G des sociétés sous – tutelle ? Une entreprise qui ne fait que 50.000 de chiffre alors qu’elle perd 450.000 fcfa chaque mois doit-elle continuer par ce que l’unique député du ministre N’silou ou la ministre Rosalie Matondo se seraient plaints? La ruse est un pêché. La raison de surveiller les élections de la à R.D.C qui devraient déboucher sur les violences avancées dans des hauts lieux ne tient pas la route. Les congolais frontaliers avec la R.D.C utilisent constamment le réseau de ce pays. En plus, l’internet n’était pas interrompu comme la dictature brazzavilloise le fait lors des compétitions électorales. Selon certaines sources qui ont gardé l’anonymat, la panique d’Ibombo procéderait de la peur d’être éjecté de son poste au cas où le remaniement est confirmé. La colère se perçoit aussi pour avoir cédé la présidence du Fond pour l’Accès et le Service Universels des Communications Electroniques (Fasuce) après des mois de résistance alors que, les textes sont clairs. Ces mensonges rejoignent ceux des MM. Sassou, Collinet et Bouya, qui rejettent les malheurs du Congo sur le FMI, sur la covid-19, sur le conflit Russo-Ukrainien. Pourtant, les effets de cette guerre sont atténués, la preuve, les prix du blé ont baissé pendant que le baril du pétrole oscille depuis bientôt deux ans entre 71 et 119 dollars. Il sied de souligner, que le Congo n’a pas vraiment été impacté par la covid-19. Au contraire, il a bénéficié de plusieurs dons et legs qui malheureusement ont été détournés. Au lieu d’arrêter les prêts et gage, le gouvernement Makosso avec la théorie du chaos, continue de s’enfoncer dans les dettes, de gager et brader le pétrole, le gaz liquéfié et autres au profit des dépenses de prestige. Les malheurs du Congo se résument en cinq mots : le tribalisme, la méchanceté, l’égoïsme, l’incompétence et le manque d’empathie et de compassion des dirigeants envers les populations. Pour sortir ce pays du gouffre, il faut commencer par « mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut », réinjecter l’argent caché çà et là dans les canaux officiels, procéder au remaniement ministériel en réduisant l’équipe gouvernementale à un nombre plus raisonnable de 25 ministres, réduire de 50%, leurs émoluments ainsi que ceux des parlementaires, des conseillers à la présidence de la république, à la primature et dans différents cabinets. Si, comme on l’a clamé haut, la jeunesse est portée sur les cimes de l’espoir et de l’employabilité, la priorité est d’utiliser ces bras valides dans un domaine porteur comme l’agriculture. Par conséquent, optons pour moins de véhicules de luxe pour les parlementaires au profit de l’achat des tracteurs et autres équipements agricoles. La jeunesse en a cure des dépenses de prestige. Arrêter les évacuations sanitaires qui coûtent chaque année des milliards de francs CFA à la place, renforcer les plateaux techniques, investir dans les infrastructures, dans l’éducation notamment dans, la recherche, insister sur la formation continue des différents agents, etc. Le président gabonais Olingui vient de prouver qu’on a pas besoin du Fond monétaire international (FMI) ou du Rwanda ou encore des prêts pour améliorer les quotidien des citoyens, mais il suffit d’une dose de patriotisme et de volonté politique pour réaliser des prouesses. Pourquoi les gouvernants congolais sont-ils incapables d’une telle chose ? L’année de la jeunesse sera-t-elle encore un autre slogan qui s’ajouterait au déjà trop long

Congo : Sassou, Collinet, Mokoki et Cie pointés du doigt dans divers crimes

Congo : Sassou, Collinet, Mokoki et Cie pointés du doigt dans divers crimes

TRIBUNE. Rien d’excessif ne transparaît dans l’intitulé de notre article si l’on essayait d’égrener le chapelet de maux que font subir les gouvernants congolais aux populations. On ne peut pas dire que la misère et la précarité qui sévissent au Congo Brazzaville, couplées à l’offre sanitaire désastreuse sont moins que des crimes, puisqu’elles mettent en péril la vie des citoyens. Beaucoup de Congolais meurent par manque de soins appropriés et du fait d’une paupérisation voulue et entretenue par le gouvernement Makosso et qui s’est exacerbée depuis bientôt cinq ans. Le venin de cette paupérisation a gagné toutes les structures de l’État, et ceux qui sont à la tête de ces structures s’accommodent allègrement de la mal gouvernance sans qu’ils en soient offusqués. Gérer une institution publique comme une épicerie familiale est devenu une habitude qui a élu domicile dans le logiciel mental de ces responsables. Ils se sont fourvoyés dans une inconscience notoire. Il va sans dire que le premier palier des crimes d’État est l’absence de structures adéquates de santé. La prise en charge médicale laisse à désirer. Que d’injustices! Les mieux nantis se font soigner à l’Étranger tandis que les pauvres sont voués à la mort. Les riches du Congo dont la fortune procède de détournements de deniers publics, peuvent se payer sans hésiter les services sanitaires de haut standing. On les connaît, ces voleurs et criminels de la république. Il suffit d’arpenter les rues et avenues de deux grandes villes pour se rendre compte à quel point fleurissent les villas. Dans les quartiers populaires où logent les citoyens lambda, plusieurs maisons s’écroulent du fait des inondations, mais sans faire sourciller. Faute de voirie, les caniveaux débordent. Les marigots communément appelés madukutsékélé, charrient les eaux remplies de détritus de toutes sortes. Le péril fécal en ajoute au manque d’hygiène, et les maladies entraînent de nombreux citoyens vers la mort. L’absence d’assainissement est un autre crime perpétré par M. Sassou et son gouvernement. Les malades qui s’adressent au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHUB) n’ont pas beaucoup de chance d’en sortir vivants. Pour cause, la gestion peu orthodoxe et le délabrement total de cette structure, en dehors de l’imagerie qui a été changée, ne rassurent pas. Il manque de tout dans cet hôpital : plateaux techniques fiables, matériel, réactifs, médicaments, ascenseurs, eau potable, sanitaires, etc. Le scandale de fin d’année s’est déroulé la semaine dernière où 90% du CHUB était plongé dans le noir du 20 au 22 décembre, Cela n’a choqué personne, ni les plus hautes autorités. Cela ne nous étonne pas, elles ont leur avion médicalisé prêt à décoller au moindre toussotement de l’une d’entre elles. Elles ne peuvent pas apporter de l’assistance aux citoyens malades.; c’est clair, une non assistance à personne en danger. Cela s’assimile ni plus ni moins à un crime en bande organisée. MM. Sassou, Collinet et Mokoki devraient répondre d’avoir nommé le retraité Alexis Raoul Thierry Gombet, directeur général du CHUB qui n’a pu organiser le service d’urgence du CHUB qu’il a dirigé pendant des années comme révélé au parlement. Pourquoi continuer à garder quelqu’un à la tête du CHUB alors que les services de sécurité, les syndicalistes, les médecins, les enquêtes parlementaires alertent sur l’incompétence et les détournements de fonds par ce dernier ? Malgré les aides et la subvention d’un milliard huit cents millions de fcfa par trimestre qu’il reçoit de l’État, ce directeur général n’arrive pas à payer, ni réactifs, ni médicaments pour soulager les malades. Pire, il attribue des marchés de gré à gré alors que cela est prohibé; il rémunère plus des membres de son cabinet qu’il a recruté que les médecins. La complaisance ou le silence des gouvernants au plus haut sommet est complice, digne de la mafia ou du crime. Parlant de crime, il sied de dire qu’il est devenu organique au Congo. Il s’apparente à un régal pour lesdits gouvernants qui ne se méprennent aucunement de porter le couteau à la gorge des citoyens, prêts à leur tailler la carotide. Au CHU, les morts se comptent chaque jour. Ils sont devenus des trophées de la chasse macabre à laquelle se livreraient MM. Sassou, Collinet et Mokoki. Plus il y a de morts, certainement, mieux ils se portent. Les hôpitaux du Congo sont devenus des mouroirs. Les gouvernants ne s’en offusquent pas. Tels des charognards, ils seraient à l’affût du moindre corps que les services sanitaires démunis envoient dans la chambre mortuaire. De même dans les grandes villes, comme nous l’avons souligné plus haut, malgré les cours d’eau et les moyens financiers injectés pour les grands travaux, des canalisations n’ont pas été construites pour évacuer les eaux usées. Jean Jacques Bouya, Rodrigues Ngouonimba, Gilbert Mokoki, Anatole Collinet Makosso et Denis Sassou Nguesso interrogent. Peut-on dire que la franc-maçonnerie à laquelle ils ont adhéré les rend aveugles et insouciants ou insensible devant la misère des populations ? Pourtant, les grands-maîtres des Loges maçonniques que nous avons rencontrés au cours de nos enquêtes en France, en Angleterre et récemment au Moyen Orient nous ont avoué que l’objet de la FM est l’amélioration des conditions de vie des citoyens et la gestion honnête de la cité. Si c’est cela, alors, le directeur général du CHUB, les gouvernants congolais ne sont ni Chrétiens ni Franc-maçons mais plutôt des syncrétistes. Ils ont trahi le serment. Par ailleurs, les articles 8, 36, 95 210, 211 de la constitution du 25 octobre 2015, la Loi n° 009/88 du 23/05/88 instituant un code de Santé, les décrets n° 84-290 du 26 mars 1984 portant création du conseil national de la santé et du développement social, le décret n° 2009-312 du 13 octobre 2009 relatif aux attributions du ministère de la santé et de la population, le décret n°2018-268 du 2 juillet 2018 portant organisation du ministère de la santé et de la population, culpabilisent les responsables politiques, administratifs et certains médecins. L’article 95 renforce cette position : « … La responsabilité pénale du Président de la République peut être engagée en cas de

Incompétence et magouilles au Congo : à quand la démission des ministres Bouya, Nsilou, Mabiala, Ngonimba et du député Olou Nganongo ?

Incompétence et magouilles au Congo : à quand la démission des ministres Bouya, Nsilou, Mabiala, Ngonimba et du député Olou Nganongo ?

LIBRES PROPOS. Les affres des inondations font paraître au grand jour, l’incompétence des ministres, Nsilou, Ngonimba et Bouya sur lesquels pèsent des soupçons des détournements de fonds à l’image du député Ganongo Olou qui aurait détourné plusieurs millions de fcfa des primes de ces collègues parlementaires de la majorité présidentielle. Il ne se passe plus de jours sans que la moindre pluie inonde les villes de Brazzaville et Pointe Noire. Croyant prendre des Congolais pour des naïfs, les responsables politiques congolais à court d’idées, pointent du doigt le changement climatique alors qu’ hier, ils disaient autre chose. A beau mentir qui vient de loin Faux, la première cause des inondations se nomme, détournements de fonds injectés dans la réalisation des travaux urbains et d’assainissement des villes. La deuxième est l’incivisme qui se caractérise par l’occupation anarchique des terrains non viabilisés ou malheureusement, les décideurs corrompus et inconscients autorisent souvent les populations à s’y installer et réduisent les lits des rivières. La troisième est l’imperméabilité due aux différents déchets qui empêchent les eaux de s’infiltrer dans le sol. Et la quatrième raison relève encore une fois de l’incompétence des dirigeants. Ces incompétents n’ont pu construire le réseau de drainage des eaux, ni des caniveaux bien dimensionné pour évacuer les eaux. Ils n’ont pas repensé les villes en créant par exemple, des évacuations d’eau de pluies et usée par des égouts en tenant compte de la pluviométrie la plus importante qui est tombée au Congo depuis 40 ans. La non vulgarisation et la non application des textes existant en matière d’urbanisme peuvent être citées comme cinquième raison. Parmi les textes non vulgarisés, figurent en bonne place le code d’urbanisme et de construction de 2019, les plans directeurs d’urbanisme, les plans locaux d’urbanisme pour Brazzaville et Pointe Noire. Comme sixième raison, il y a la construction maladroite des routes au-dessus du niveau des parcelles. Par ailleurs, il y a une septième raison qui n’est autre que la concentration des villes au lieu de les étendre avec toutes les commodités. Après le Djoué par exemple, on n’arrive pas à construire des caniveaux ni un deuxième pont sur le fleuve Djoué pour soulager les populations vivant aux quartiers Madibou, Sangolo, Nganga lingolo, etc. Nsilou ne nous dira pas qu’il n’avait pas de moyens de sa politique sinon pourquoi n’a -t-il pas démissionné comme l’avait fait la ministre Gnali Gomez et autres ? De là, il n’y a qu’un pas à confirmer les propos des congolais qui pensent qu’il n’avait pas terminé ces études d’architecture en Italie. Nsilou et Bouya, devraient expliquer aux populations qu’ont-ils fait des milliards de francs CFA décaissés pour toutes les municipalités et autres. Qu’ils nous disent pourquoi certains riverains de la tsiémé n’ont pas été expropriés depuis belle lurette alors que la ressource de l’Union européenne est disponible pour dérouler le programme des travaux d’assainissement et de construction comme cela s’est effectué dans les quartiers Sud de Brazzaville. Si Nsilou, Bouya et autres doutent de leur incompétence, qu’ils nous expliquent comment Brazzaville qui est irrigué par plusieurs rivières (Madoukou, Tsiémé, Djiri, Mfilou, le Djoué) et le fleuve Congo n’a pu être doté d’un véritable plan et réseau d’évacuation d’eau pendant les années de municipalisation avec autant d’argent sortie du trésor? Pour comprendre que ces deux mousquetaires sont incompétents et dangereux, nous leurs invitons à se remémorer à leurs déclarations au Parlement et leurs fameux grands travaux qui font des dégâts dans les quartiers Boueta- Mbongo et des morts des riverains de Mfilou depuis l’ouverture de l’aéroport international de Maya-Maya et la construction des casernes de Mfilou-Barnier. Par ailleurs, on croyait que Rodrigue Ngonimba en épiant Nsilou et le réclamant auprès du président Sassou pour s’être accaparé de dizaines de maisons du programme de logement qu’il avait en charge, devrait mieux faire, grosse erreur. Depuis qu’il a le portefeuille ministériel de la construction qu’il convoitait, rien à changer. Au contraire, c’est le pire… Il sied de rappeler aux ministres Jean Baptiste Ondaye et Ludovic Gatsé que donner une prime de 5 millions de francs CFA à chaque député pour voter le budget frise la corruption. Il aurait fallu remettre 200 mille à chaque député et 4 millions 800 auprès des étudiants ou réparer les appareils au CHU. Le peuple doit se réveiller et prendre ses responsabilités devant des gouvernants et parlementaires mafieux et incompétents qui se remplissent les poches. Que dire de Mabiala qui oublie des vraies cibles pour détruire les maisons des pauvres(À Suivre) … Par Ghys Fortune BEMBA DOMBE Journaliste engagé (fondateur du groupe de médias Talassa)

M. Sassou et son gouvernement s’enfoncent et mettent le Congo en péril

TRIBUNE. L’histoire du Congo sera catastrophique si on ne la réécrit pas maintenant. Car, l’insoutenable gouvernance de M. Sassou et ses ministres de ce dernier quinquennat inquiète. Le tribalisme, l’incompétence, la concussion et la corruption à tous les étages, l’insuffisance des infrastructures routières et des structures sanitaires, les inondations, la détérioration du système éducatif, les violations répétées des droits de l’homme, la manipulation, la vie chère, plongent le peuple dans une précarité sans précédente. Retour sur le récent séjour du premier ministre Anatole Collinet Makosso(ACM) en France et sur l’actualité congolaise de ce mois pour un décryptage. Mvouba et Collinet prennent des Congolais pour des ignares La semaine passée, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba et le Premier ministre, ACM, ont louvoyé pour faire avaler la pilule rwandaise aux Congolais. Malheureusement, elle n’a pas connu de succès. ACM, s’est contredit au point de contredire aussi ses ministres (Christel Sassou et Jean Claude Ngakosso). Dans cet élan, ACM aurait ridiculisé le ministre de la Défense, Jean Richard Mondjo ainsi que les Forces Armées Congolaises. En effet, au cours d’un entretien avec la presse à Brazzaville, ACM parlait de cession de douze mille hectares aux Rwandais. Le 15 avril 2022 sur RFI, il fait un rétropédalage, en rejetant le terme cession pour évoquer la création d’une société de droit congolais. Depuis, il était incapable de donner les détails. Depuis peu, il parle d’une autorisation express d’occuper – provisoire – sur 20 ans, procédure prévue par des textes en vigueur (…) en harmonie avec le parlement. Pour rappel, le communiqué officiel publié à l’issue de la visite de Paul Kagamé au Congo du 11 au 13 avril 2022, indique la cession des terres à l’État Rwandais dans trois départements du Congo (Pool, Bouenza et Niari) via Ewanda Crystal Venture. Pire, le 22 juillet 2023 à Kigali, le ministre Christel, en présence des présidents Kagamé et Sassou, a parlé de cent vingt mille hectares et non de douze mille cédés au Rwanda par l’entremise du ministère des affaires foncières. Le mea culpa du ministre, Christel Sassou Nguesso à la commission parlementaire dirigée par Obambi, de ne pas associer en amont le parlement avant de signer les accords avec le Rwanda en dit long. Concéder des milliers d’hectares des terres aux Rwandais pendant 20 ans sans associer le ministre de la Défense, est une faute sécuritaire grave et une insulte aux forces armées congolaises ainsi qu’aux intellectuels. Le ministre Ngobo de l’agriculture conviendra avec nous, que l’État peut effectuer lui – même ces investissements : ce sont des contrats léonins ou aux aides du FMI qu’évoque le professeur Malanda dans son livre qu’il présentera le 6 janvier à Limoges. Le remaniement gouvernemental en question Les échos de remaniement gouvernemental et de changement du régime refont surface pour sortir le Congo du chaos. Une frénésie et une panique doublées d’angoisse s’emparent des membres du gouvernement et collabos qui se demandent si le prince va leur renouveler sa confiance. Les féticheurs et pseudo prophètes deviennent de plus en plus sollicités. Les coups bas entre politiciens sont légion. Les mauvais sorts se jettent comme des grains de sable. Le syncrétiste ACM a même failli trépasser au cours d’un incendie dont les flammes ont gagné jusqu’à sa chambre. A la place d’ouvrir une enquête, interpeller plusieurs personnes dont, Alexis Vincent Gomez qui loue la résidence du premier ministre à dix millions de fcfa/mois, les charlatans ont vite attribué cet incendie et celle de sa résidence privée de la Base à ses potentiels adversaires. Bref la tension est vive et perceptible dans différentes officines, d’autant qu’accéder à un poste de responsabilité au Congo, n’est pas une affaire de compétences encore moins d’intégrité, mais de clanisme et d’occultisme. Ce qui justifie que, M. Sassou peine à débarquer, les gendres, enfants, parents et amis ; si les veufs Oba et Maguessa Ebomé seront maintenus par compassion pour leurs épouses décédées, il est à craindre que la voie de décès des parents de ministres soit largement ouverte. Quoi qu’il en soit, le salut du Congo ne viendra pas du remaniement qui reprendra les mêmes alimentaires qui ne vivent que de la politique et qui n’ont pour le souverain primaire que désintérêt et dédain. Le peuple qui souffre, qui ne peut faire le check-up en Europe comme les dignitaires de Mpila, est désespéré et ne sait plus à quel saint se vouer. Tout lui tombe sur la tête : l’augmentation des prix du carburant, de l’électricité et de l’eau, la vie de plus en plus chère, les érosions qui font des dégâts à cause surtout des mafieux et incompétents qui détournent l’argent mis dans les grands travaux. Les dernières missions de ACM et Cie en France Le 11 novembre 2023, à la veillée organisée en mémoire de Henri Lopes, au salon Hoche, ACM a été ridiculisé devant 279 personnes de diverses nationalités. Plus d’une fois, pendant 31 minutes, le conseiller en communication à la primature, Gyldas Mayela et Cie ont servi à l’assistance des projections dépourvues de son. C’est plus tard seulement qu’une séquence de l’hommage de ACM à Henri Lopes a été suivie. Le contenu du message, très apprécié, retrace le parcours d’Henri Lopes, politicien, diplomate, humaniste, auteur et visionnaire d’exception. La faute de Gyldas Mayela s’est de ne pas se présenter dans la salle bien avant, pour tester le matériel et discuter avec des tiers comme l’a fait son collègue, Précieux Massouemé. Le personnel de l’Ambassade du Congo à Paris, sous-estimé et les journalistes en langues abandonnés dans les missions de ACM, doivent se frotter les mains sur ce couac qui relève de l’inconscience ou du reflet des autorités congolaises actuelles. A l’époque du président Yhombi, Gyldas devrait passer 45 jours en prison. Après la veillée et les obsèques de Henri Lopes, ACM et le ministre de la jeunesse, des sports et de la formation qualifiante, Hugues Ngouélondélé ont visité les locaux de la maison de l’emploi Paris OGES qui doit recruter certaines intelligences pour le Congo. Pour rendre hommage