TRIBUNE.Plus les jours passent, plus la barque algéro-polisarienne sombre dans des eaux boueuses face à la grande percée diplomatique marocaine réussie tout récemment.
Cette avancée historique au coeur de la citadelle d’Afrique australe, annoncée depuis Lilongwe (capitale du Malawi) par le Ministre des Affaires Etrangères du Malawi, Monsieur Khemaies Jhinaoui, est incisive car ce pays se localise entre le Mozambique, la Zambie et la Tanzanie, en pleine zone d’influence de l’Algérie et de ses affidés polisariens
Cette sage décision des autorités malawiennes, conforme à la légalité internationale et à l’Histoire, offre de nouvelles perspectives à la coopération entre le Maroc et le Malawi et témoigne de la pertinence de l’action diplomatique déployée par Rabat en Afrique pour faire entendre la voix de la raison aux décideurs africains qui ont été floués par la machine de propagande polisarienne qui se nourrit de la puissance financière algérienne, aujourd’hui en totale perte suite à la chute des revenus provenant des hydrocarbures, unique et éphémère richesse de l’Algérie
Cette décision des autorités de Lilongwe vient signer la perte d’un important soutien aux thèses dépassées des algéro-polisariens en Afrique de l’Est et confirme la pertinence des choix du Maroc d’aller vers les pays réputés hostiles, comme le confirme le rétablissement récent des relations diplomatiques avec Cuba.
Autre défaite diplomatique humiliante pour les dirigeants algéro-polisariens, l’adoption, le 05 mai 2017 par le Congrès, de la loi budgétaire 2017 et sa promulgation par le Président américain Donald Trump.
La lecture de cette loi budgétaire 2017 américaine confirme le soutien franc et clair des Etats-Unis d’Amérique à la marocanité des provinces sahariennes marocaines, réaffirme, sans ambivalence, le soutien du Congrès américain à la proposition marocaine basée sur une formule d’autonomie sous la souveraineté marocaine, encourage à soutenir les investissements du secteur privé au Sahara marocain et demande au Secrétaire d’Etat de lui soumettre, dans les 45 jours, un rapport sur le dispositif de contrôle de la livraison de l’assistance humanitaire aux réfugiés en Afrique du Nord et donc aux sahraouis marocains séquestrés dans les camps de la honte de Tindouf.
Cette double claque diplomatique, additionnée aux dernières injonctions onusiennes et à la constance de la position européenne sur le dossier du Sahara marocain et le partenariat irréprochable avec le Maroc, a fortement secoué suppôts et thuriféraires du régime algérien et provoqué une grosse déprime chez les dirigeants algéro-polisariens qui se débattent aujourd’hui dans la mélasse.